Défi : Amours parallèles - De l'intérêt des sorts de silence - Harry/Romilda
Titre : De l’intérêt des sorts de silence
Auteur : neo_mirage
Pairing : Harry/Romilda
Disclaimer : Harry Potter et compagnie appartiennent à J.K. Rowling.
Défi : Amours parallèles
Rating : PG
Mots : ~700
Note : Je ne peux plus mettre de lien dans mes posts (grrr), donc je vous conseille simplement de lire cette version en premier
De l’intérêt des sorts de silence
« Tu sais Harry, » lui avoua Hermione quand il lui rendit visite dans son bureau au Département de contrôle et régulation des créatures magiques, « je n’ai jamais vraiment compris ce que tu trouvais à Romilda. Je ne me plains pas d’elle en tant qu’assistante, comprends-moi bien - elle fait un boulot formidable, vraiment - mais à Poudlard c’était quand même… enfin… »
« Une groupie folle à lier ? » proposa Harry.
« Voilà. »
Harry réfléchit quelques instants à une réponse plausible - il n’allait pas avouer à sa meilleure amie féministe que c’était justement ce qu’il voulait à ce moment-là, une fille qui dirait oui à n’importe quoi et qui ne poserait pas de question trop personnelle - mais rien ne lui vint. D’ailleurs, c’était sans doute pour ça qu’il prévoyait de la larguer le soir-même, après deux mois de relation. Ou trois. Quelque chose comme ça.
« Enfin, là n’est pas le problème, » continua Hermione avant qu’il ne puisse trouver de mensonge acceptable, « je trouve simplement que tu aurais pu choisir un autre soir que celui-ci pour ta grande scène de rupture. J’organise une réunion très importante demain, sur les salaires des elfes de maison - Ron a dû t’en parler - et une assistante bouleversée et au bord des larmes parce que son grand amour d’adolescence l’a largué, ça ne va pas vraiment m’aider. »
« Romilda n’est pas vraiment du genre à pleurer, » rectifia Harry avec un froncement de sourcil. « Elle serait plutôt du genre à pousser des hurlements de harpie et à fomenter un complot pour me tuer. J’ai déjà prévu d’échanger mon bureau avec celui de Goldstein au quartier des Aurors, histoire de gagner du temps avant qu’elle ne me retrouve. »
Hermione leva les yeux au ciel et Harry s’indigna.
« Je suis sérieux ! Je trouve ça terrifiant de savoir que je peux potentiellement la croiser tous les jours quand ce sera terminé. Elle serait tout à fait capable de m’envoyer des menaces de mort, ou de me suivre partout jusqu’à ce que je craque. Si tu veux tout savoir, je crois qu’elle est toujours aussi folle à lier qu’à Poudlard, et il est grand temps que cette histoire s’arrête. L’autre nuit, je me suis réveillé en sursaut et je l’ai surprise en train de me fixer avec un air vraiment flippant, et je ne te parler pas de ses demandes incessantes pour que je rencontre ses parents et qu’on s’installe ensemble, alors que, bon sang, je ne ferai jamais ma vie avec une fille pareille ! »
Cette fois-ci, Hermione ne répondit rien, mais se contenta de fixer un point derrière Harry avec un air très, très embêté. Quand il se retourna, Romilda se tenait dans l’encadrement de la porte avec un grand gobelet de café à la main, et elle, elle avait l’air très, très en colère.
***
« Mon visage ! » hurla-t-il quelques instants plus tard alors qu’Hermione tentait vainement de pointer sa baguette magique sur lui sans trembler - le claquement de porte magistral mais très digne de Romilda raisonnait encore dans ses oreilles.
« Je t’en prie Harry, ce n’est que du café. »
« Mais il est brûlant ! Et piquant ! »
« Je le sais bien, c’est moi qui ai demandé à Romilda d’aller le chercher - c’est la cannelle qui doit te piquer. D’ailleurs, je n’ai plus d’assistante par ta faute, je te remercie. La prochaine fois, tu te chercheras une petite amie ailleurs que dans mon service, je t’en serai très reconnaissante. »
« Il n’y aura pas de prochaine fois ! Je préfère encore rester célibataire jusqu’à la fin de mes jours ! » protesta-t-il en essuyant ses lunettes trempées avec un coin de sa manche.
Hermione soupira et laissa tomber. Il avait dit ça aussi, après qu’Adrian Pucey lui ait explosé le nez. Et aussi après que Rose Zeller ait raconté à la Gazette du Sorcier qu’il était impuissant. Ce n’était pas un café en pleine figure qui allait l’arrêter.
Auteur : neo_mirage
Pairing : Harry/Romilda
Disclaimer : Harry Potter et compagnie appartiennent à J.K. Rowling.
Défi : Amours parallèles
Rating : PG
Mots : ~700
Note : Je ne peux plus mettre de lien dans mes posts (grrr), donc je vous conseille simplement de lire cette version en premier
De l’intérêt des sorts de silence
« Tu sais Harry, » lui avoua Hermione quand il lui rendit visite dans son bureau au Département de contrôle et régulation des créatures magiques, « je n’ai jamais vraiment compris ce que tu trouvais à Romilda. Je ne me plains pas d’elle en tant qu’assistante, comprends-moi bien - elle fait un boulot formidable, vraiment - mais à Poudlard c’était quand même… enfin… »
« Une groupie folle à lier ? » proposa Harry.
« Voilà. »
Harry réfléchit quelques instants à une réponse plausible - il n’allait pas avouer à sa meilleure amie féministe que c’était justement ce qu’il voulait à ce moment-là, une fille qui dirait oui à n’importe quoi et qui ne poserait pas de question trop personnelle - mais rien ne lui vint. D’ailleurs, c’était sans doute pour ça qu’il prévoyait de la larguer le soir-même, après deux mois de relation. Ou trois. Quelque chose comme ça.
« Enfin, là n’est pas le problème, » continua Hermione avant qu’il ne puisse trouver de mensonge acceptable, « je trouve simplement que tu aurais pu choisir un autre soir que celui-ci pour ta grande scène de rupture. J’organise une réunion très importante demain, sur les salaires des elfes de maison - Ron a dû t’en parler - et une assistante bouleversée et au bord des larmes parce que son grand amour d’adolescence l’a largué, ça ne va pas vraiment m’aider. »
« Romilda n’est pas vraiment du genre à pleurer, » rectifia Harry avec un froncement de sourcil. « Elle serait plutôt du genre à pousser des hurlements de harpie et à fomenter un complot pour me tuer. J’ai déjà prévu d’échanger mon bureau avec celui de Goldstein au quartier des Aurors, histoire de gagner du temps avant qu’elle ne me retrouve. »
Hermione leva les yeux au ciel et Harry s’indigna.
« Je suis sérieux ! Je trouve ça terrifiant de savoir que je peux potentiellement la croiser tous les jours quand ce sera terminé. Elle serait tout à fait capable de m’envoyer des menaces de mort, ou de me suivre partout jusqu’à ce que je craque. Si tu veux tout savoir, je crois qu’elle est toujours aussi folle à lier qu’à Poudlard, et il est grand temps que cette histoire s’arrête. L’autre nuit, je me suis réveillé en sursaut et je l’ai surprise en train de me fixer avec un air vraiment flippant, et je ne te parler pas de ses demandes incessantes pour que je rencontre ses parents et qu’on s’installe ensemble, alors que, bon sang, je ne ferai jamais ma vie avec une fille pareille ! »
Cette fois-ci, Hermione ne répondit rien, mais se contenta de fixer un point derrière Harry avec un air très, très embêté. Quand il se retourna, Romilda se tenait dans l’encadrement de la porte avec un grand gobelet de café à la main, et elle, elle avait l’air très, très en colère.
***
« Mon visage ! » hurla-t-il quelques instants plus tard alors qu’Hermione tentait vainement de pointer sa baguette magique sur lui sans trembler - le claquement de porte magistral mais très digne de Romilda raisonnait encore dans ses oreilles.
« Je t’en prie Harry, ce n’est que du café. »
« Mais il est brûlant ! Et piquant ! »
« Je le sais bien, c’est moi qui ai demandé à Romilda d’aller le chercher - c’est la cannelle qui doit te piquer. D’ailleurs, je n’ai plus d’assistante par ta faute, je te remercie. La prochaine fois, tu te chercheras une petite amie ailleurs que dans mon service, je t’en serai très reconnaissante. »
« Il n’y aura pas de prochaine fois ! Je préfère encore rester célibataire jusqu’à la fin de mes jours ! » protesta-t-il en essuyant ses lunettes trempées avec un coin de sa manche.
Hermione soupira et laissa tomber. Il avait dit ça aussi, après qu’Adrian Pucey lui ait explosé le nez. Et aussi après que Rose Zeller ait raconté à la Gazette du Sorcier qu’il était impuissant. Ce n’était pas un café en pleine figure qui allait l’arrêter.