Défi: voyages, voyages Du romantisme des fougères et des singes géants

Sep 05, 2010 21:41



Titre Du romantisme des fougères et des singes géants

Personnages/Pairing: Neville/Hannah

Disclaimer: Tout à JKR

Défi : Voyages, voyages

Rating : PG

Lieu : Skull Island l'ile de King-Kong

Nombre de mots: 648


Du romantisme des fougères et des singes géants

Ils avaient installés le camp sur un surplomb rocheux, pour se tenir au plus loin des marais dont les miasmes les auraient terrassés en deux jours, potions préventives ou pas. Neville avait soigneusement posé aux alentours des sorts enseignés par Charlie Weasley, pour empêcher les plus gros carnassiers de venir égayer leurs habitudes alimentaires de deux sorciers anglais. Les sortilèges ne repoussaient que les plus grosses bestioles, ceci dit, et chaque jour en se levant, il était important de retourner et secouer ses bottes avant d’y glisser ses pieds. Une fois les scorpions tombés, on pouvait les enfiler.

Il y avait une source dans une caverne, à une centaine de mètres, où ils allaient se fournir en eau. Hannah venait tous les matins, éclairait les lieux de sa baguette et puisait dans l’eau claire une collection de seaux qui la suivraient en lévitant jusqu’aux tentes. Elle prenait d’abord la peine d’en retirer les cyprinodons aveugles, petits poissons à qui l’évolution, dans cette nuit éternelle, avait retiré la vue et la pigmentation, pour les rejeter dans leur milieu naturel. Neville lui avait expliqué qu’ils pourraient tout à fait les consommer mais rien n’y faisait. Leurs corps blancs provoquaient chez elle un rejet bien trop fort.

Elle préférait le rôti de ptérodactyle accompagné de salades de fougères. Ceci dit au bout d’un mois, c’était un menu un peu lassant, même si son mari ramenait souvent des fruits étranges et violemment colorés pour égayer leur quotidien.

Il restait certain que cela n’était pas l’endroit où elle pensait passer son voyage de noces.

Ron et Hermione étaient allés à Venise.

Harry et Ginny avaient siroté des cocktails aux Bahamas.

Seamus et Lavande avaient préféré la France.

Et elle, ayant épousé Neville, s’était trouvée sur Skull Island, ses récifs géants, ses végétaux géants, ses prédateurs géants, ses marais géants, ses insectes géants…

Cependant, alors qu’elle regardait son grand enfant de mari s’extasier devant ses trouvailles de la journée, elle ne regrettait pas. Pas une seconde.

A Venise, Neville serait probablement tombé dans les canaux.

Aux Bahamas, il aurait pris des coups de soleil.

En France, toute la végétation était déjà répertoriée !

Non, ici Neville était heureux, et cela la rendait heureuse. Les lits moelleux et les jolies jupes attendraient qu’ils soient rentrés. Pour l’instant, elle était très bien dans cette tenue de brousse, de la boue jusqu’à la taille la plupart des jours, car même à ces moments là, elle voyait dans les yeux bruns posés sur elle qu’elle était la plus belle chose qu’il ait jamais vue. Qui plus est, les nuits froides avaient leurs avantages quand votre époux est tout à fait disposé à partager chaleur humaine et sac de couchage.

Au loin, on entendit l’appel du Roi des lieux, ce gigantesque singe qui valait à l’île, depuis les années 30, d’être classée protégée par les sorciers, rendue incartable et interdite à la présence humaine. Sauf celles d’un ou deux chercheurs spécialisés, comme Neville qui préparait une thèse sur l’émergence des végétaux magiques au Crétacé, et était venu sur place pour étudier directement les primo-ancêtres  de ses chères mandragores! Ne pas faire attention que les dates d’autorisation de son séjour tombaient juste après leur mariage était totalement dans le personnage de son époux.

Le cri du grand singe retentit de nouveau

« Lui je m’en passerais bien. »Commenta Hannah pour son mari, qui mettait soigneusement sous presse sa cueillette du jour. « Mais au pire, j’applique les cours de l’A.D. et je m’en fais une descente de lit, continua-t-elle en brandissant sa baguette. La blonde de service dans sa paluche, très peu pour moi. »

Neville éclata de rire et l’embrassa, la qualifiant d’amazone, de plus jolie des exploratrices, de petite lionne… Neuf mois plus tard, Ron et Harry ne comprirent jamais pourquoi leur ami avait offert comme tout premier cadeau à son fils premier né une peluche de gorille.

***Fin.

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