Titre : Les vilains espoirs
Disclaimer : Tout appartient à J.K.R.
Personnages/Couple : Rose/Scorpius, mention d'Albus
Rating : PG
Défi : Signe
Nombre de mots : 4x100
Note : Pensés pendant mes quatre heures de dissertation d'anglais... comme quoi, c'était inspirant :)
Maintenant elle voit des signes partout.
C’est Albus qui lui a mis cette idée dans la tête, quand il a lancé : C’est fou comme Scorpius te dévisage.
Elle aimerait bien et puis elle se dit que c’est très bête. Qu’elle ne devrait pas, parce qu’il a sans doute tort, parce que Sorpius se fiche du reste du monde et qu’elle sera toujours la fille de Ron et Hermione, et rien que pour ça, il la méprise, mais peut-être… peut-être…
Non.
Maintenant, elle cherche son regard. Et lui, il tourne la tête.
*
Elle ramasse tout ce qu’elle croise. Parfois, il sourit et ses sourires se perdent dans la pièce. Elle, elle s’en remplit, elle s’y accroche, parce que si Albus l’a dit, si Albus l’a vu, alors c’est qu’il doit y avoir un peu de vérité, lorsque Scorpius tord ses lèvres et lève un sourcil, c’est peut-être un peu pour elle, bien sûr, c’est bête, Merlin ce que c’est bête, alors elle baisse la tête, elle fait comme si de rien et lui, là-bas, il ne s’en aperçoit pas.
*
Il s’est assis derrière elle en potion, puis devant, puis au rang à côté. L’autre jour au détour d’un couloir il l’a frôlée, ses mains étaient brûlantes, il lui a semblé que Scorpius a tremblé, Rose a essayé de sourire, leurs regards se sont croisés, peut-être qu’Albus disait vrai, peut-être que ce sont des signes parce que l’autre jour déjà il la regardait et elle ne savait plus si elle devait lever la tête ou la baisser, elle est restée immobile, mais elle sent sa peau s’enflammer partout tout le temps.
*
Un jour elle se dit qu’ils vont peut-être en rire, les deux, enlacés au fond du lit ou assis autours d’un table, avec un verre de vin ils en reparleront, et alors Scorpius lui dira, bien sûr, Rose, comme tu as été bête, moi j’étais fou de toi depuis le début mais toi, toi ne voyais rien, tous ces signes que je te lançais, moi je ne savais pas bien m’y prendre, je ne savais pas oser.
Mais c’est bientôt la fin de l’année alors elle ne sait plus trop quoi en penser.