Défi Sombral & Réconfort : The Sound of Silence
Titre : The Sound of Silence
Personnages/Pairing : Luna Lovegood/Théodore Nott
Rating : PG
Défi : Sombral & Réconfort
Nombre de mots : 3 x 100
Disclaimer : tout appartient à J. Rowling
A propos du titre : aucune inspiration... Dieu merci Simon & Garfunkel étaient là !
Notes de l’auteur : crossposter ne fait vraiment pas partie de mes habitudes, mais là ça tombe tellement juste que j’aurais tort de me priver... Promis, que des drabbles originaux ensuite ! ^^
Ecrit pour la communauté HP Het. Défi ‘300 mots et puis c’est tout !’. Le principe : 3 vignettes de 100 mots, commençant par ‘C’était... C’est... Ce sera...’
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The Sound of Silence
C’était un après-midi solitaire et glacé. Les feuilles mortes étouffaient ses pas. Sa respiration se dissolvait dans l’air froid et sec.
Un instant encore Théodore contempla silencieusement la silhouette torturée de l’animal, avant de se laisser emporter par le flot de ses pensées, loin, très loin, bien plus loin et plus profondément que les sombres sous-bois de la Forêt Interdite.
« Toi aussi tu les vois ? »
Sursaut. Regard furieux à la blondinette aux grands yeux qui a osé troubler cette sérénité. Silence.
Long silence.
« Moi c’est ma maman qui est morte. Et toi ? »
Silence toujours.
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C’est une fin de journée moins terne qu’elle n’a commencé. Un pâle croissant de lune pointe dans le ciel délavé qui s’étiole et s’accroche aux cimes décharnées.
Le silence, toujours. Moins hostile désormais. Encore méfiant cependant.
Sa mère est morte, la sienne aussi. Son père dirige Le Chicaneur, le sien croupit à Azkaban. Elle se bat aux côtés de Potter, il s’isole même des autres Serpentards.
Le silence...
Il cède peu à peu sous les accents guillerets de cette drôle de gamine qui porte des radis aux oreilles, croit en l’au-delà et lui sourit gentiment.
Et imperceptiblement s’emplit de vie.
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Ce sera une soirée tranquille, chaleureuse, apaisée. Inhabituelle. Dans le confort feutré de la bibliothèque, plus accueillante que la salle commune des Serpentard, moins exposée que celle des Serdaigle.
Ensemble ils feuillèteront quelques ouvrages, prétextes à mille interminables soliloques pour elle et quelques rares hochements de tête pour lui.
Il pourra rester silencieux puisqu’elle parlera pour deux.
Et son pépiement joyeux, loin de l’agacer, l’amusera.
Alors, bercé par sa voix, il finira par baisser sa garde et s’endormir tout à fait, la tête abandonnée sur son épaule, pleine de fantaisies, et allégée de ses soucis au moins pour cette nuit.