Titre : To be or Nott to be
Personnages : Monsieur Nott & Théodore Nott
Rating : PG
Défi : Amortentia. Lunettes. Stratégie. Allée des Embrumes. Rideaux. Jalousie. Protego.
Nombre de mots : 7 x100
Disclaimer : tout est à J. Rowling
Note de l’auteur : tadam, le retour de Théo et Earnest ! Comment ai-je pu abandonner cette série ? Et l’écriture ? Et HP100 ? *s’auto-flagelle* A l’heure actuelle j’ai 100 drabbles à rattraper pour cette série... Ah ah ! XD
Bref, pour rappel, To be or Nott to be suit les aventures de petit Théo. Tout commence lorsqu’il a cinq ans, et que sa mère, Clarissa, vient juste de mourir. C’est donc son père, Earnest, vieil homme solitaire et taciturne, qui l’élève seul.
La suite dès que possible. ^^
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Amortentia : Amor amor
Théo revient tout content, serrant contre son cœur ce qui semble être le plus précieux des trésors.
Earnest, ravi qu’il se soit diverti avec des enfants de son âge, l’écoute avec amusement.
- C’est Daphné qui me l’a donné !
Eh bien, c’est Lord Greengrass qui va être content...
- C’est un parfum qui sent bon pour tout le monde mais pas de la même façon.
Ça s’appelle un philtre d’amour mon petit Théo.
- Et tu sais ce que je sens moi ?
Au hasard, l’odeur fruitée d’une des petites filles modèles ?
- Le parfum de maman !
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Lunettes : Eyes Wide Open
Son fils le dévisage depuis si longtemps et avec une telle insistance qu’Earnest finit par retirer ses lunettes d’un geste lent, marquer la page de son livre et poser ses yeux de presbyte sur le petit visage grave.
« Oui Théo ?
- Tu as besoin de tes lunettes pour voir papa ?
- Oui.
- Sinon tu vois rien ?
- Si, mais pas très bien.
- Alors moi non plus tu me vois pas très bien...
- Tu es la seule chose que je vois très clairement Théo. Avec ou sans lunette. Et même dans le noir. »
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Stratégie : L’art de la guerre
Fracas, fureur, la guerre fait rage.
Théo scrute le champ de bataille d’un air concentré.
Forces et faiblesses, menaces et opportunités : son père lui a certes inculqué les bases, mais lui préfère jouer avec son cœur.
Et si tuer le roi lui répugne, jouer la reine - la plus puissante des pièces - l’enthousiasme toujours. Alors il lève discrètement les yeux vers le portrait de sa mère, qui lui souffle maints conseils dans le dos de son père.
Echec et mat !
Earnest sourit, ravi d’avoir été vaincu par son filou de fils, et son épouse complice. Victorieux tous les trois.
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Allée des Embrunes : Allée-retour
Une glace chocolat-citrouille dans une main, l’autre dans celle de son père, Théo trottine gaiement vers Fleury & Bott.
En bas du Chemin de Traverse, l’Allée des Embrumes.
« Papa, pourquoi il ne faut pas aller là-bas ?
- Où ça Théo ?
- Allée des Embrouilles. »
Un fin sourire, puis avec beaucoup de sérieux.
« Parce que c’est dangereux.
- Comment tu sais, tu y es déjà allé ?
- Hmmm. »
Et Théodore de supplier tout bas.
« Ça veut dire oui, hein ? Oh, papa, si c’est dangereux promets-moi que tu n’y retourneras pas ! »
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Rideaux : Beyond the Curtains
Il aurait certainement souri devant la mine sentencieuse de son petit garçon si ses mots n’avaient pas tristement fait écho à ceux de sa défunte épouse.
« Décidément, ces rideaux sont atroces ! »
De fait, les tentures du petit salon sont hideuses. Et Clarissa, qui a empli de gaieté et de soleil le domaine Nott tout entier, a disparu trop tôt pour remédier à cela.
« Maman avait bien raison. »
Earnest opine et croise le regard de Théodore : ils tombent tacitement d’accord pour convenir que les rideaux, aussi hideux soient-ils, resteront là. En clin d’œil à Clarissa.
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Jalousie : Le monstre aux yeux verts
Parfois Théo ne comprend pas tout de ce que les adultes racontent. Ce monstre aux yeux verts, où est-il ? Il a bien vérifié sous son lit et dans le placard, plusieurs fois même : rien. Aucun monstre. Ouf ! Juste une chaussette dépareillée, quelques moutons de poussière et une Chocogrenouille fondue.
Alors il retourne sereinement jouer avec les autres enfants. Daphné est là, jolie comme un cœur avec un ruban bleu dans ses cheveux dorés. Théo aime bien Daphné. Mais il n’aime pas que Draco aussi aime bien Daphné. Alors il vérifie : non, Draco a les yeux gris...
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Protego : Protego ergo sum
Impuissant à sauver Clarissa, Earnest fera l’impossible pour protéger Théodore.
Rien ni personne ne lui enlèvera son fils.
Il se battra si nécessaire.
Il s’est déjà battu...
Puis il se souvient que la guerre est finie, que le Lord a disparu assez tôt pour que Théo n’ait jamais à en souffrir... Il se surprend à rêver d’un monde meilleur pour son enfant.
Ses propres erreurs, Earnest les payera seul. Et de reconstruire ce qu’il a parfois détruit de ses mains - son nom, sa réputation, sa place dans la société.
Pour le protéger lui, Théodore, leur enfant à tous deux.
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A propos des titres :
Amortentia : aucune inspiration... En désespoir de cause, parfum de Cacharel.
Lunettes : équivalent anglais de l’expression ‘les yeux grands ouverts’. Peut-être une référence à Kubrick aussi (Eyes Wide Shut).
Stratégie : traité de stratégie militaire attribué à Sun Tzu
Allée des Embrumes : jeu de mots vaseux sur ‘aller-retour’
Rideaux : vague référence à ‘Beyond the Veil’, chapitre 35 du tome 5, ‘Harry Potter et l’ordre du Phénix’
Jalousie : synonyme de jalousie ^^
Protego : détournement de ‘cogito ergo sum’.