Gilderoy n’avait pas l’impression d’abuser. Non, il avait réellement besoin de ce moment de détente quotidien qu’il s’offrait.
Signer des autographes, tous les soirs, après ses journées harassantes où il contait ses exploits, l’épuisait. Ses épaules étaient tendues, ses yeux irrités et son poignet douloureux.
En outre, il fallait bien reconnaître que les doigts de cette infirmière, fins et délicats, faisaient plutôt bien leur travail.
Et depuis qu’il avait confié que le frésia était son odeur préféré, il n’avait plus à subir l’horrible fragrance du baume qu’elle lui appliquait…