Défi : Univers alterné - Futur Antérieur
Défi : Univers alterné.
Titre : Futur antérieur.
Pairing : Albus/Gellert, mention d'Abe.
Rating : PG.
Nombre de mots : 3*100 mots.
Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K.Rowling.
Autrefois, lorsque nos discussions sérieuses duraient trop longtemps, j’y mettais fin avec des imitations de nos proches. J’avais un besoin irrépressible de rire, de faire l’imbécile. Ce que nous vivions était tellement fort ! Et ce que nous préparions tellement exaltant !
D’abord fâché que je prenne la tangente, il s’émerveillait ensuite de ma capacité à envisager les choses avec légèreté. Lui était incapable de se départir de son sérieux. « Tu es un acteur né » me disait-il.
Depuis plus de cent ans, c’est tous les jours que je joue un rôle. Ma vie toute entière est une pièce de théâtre. Une imposture.
*****
Dans la journée, je donne le change. Je m’absorbe dans mille et une tâches, je réfléchis, je spécule, je planifie. Je consacre toutes les ressources de mon esprit à la gestion de mon école et à l’organisation de la résistance dans la guerre en cours. Penser à tout plutôt qu’à ça.
Mais le soir, le masque tombe. A quoi bon jouer quand on n’a plus de public ? Dans la solitude de mon bureau directorial, l’ironie tragique de ma vie me frappe chaque fois de plein fouet. Je ne devrais pas être là. Et surtout, je ne devrais pas être seul.
*****
Lorsque ma solitude est trop dure à supporter, je quitte discrètement l’école pour aller à la Tête de Sanglier. Je passe la soirée avec Abe autour d’un verre de Firewhisky.
Abe est mon seul réconfort. Ironie tragique, là encore, mais je ne peux pas me permettre de le repousser. Car lui seul sait. Lui seul comprend. Il n’excuse pas, ne pardonne pas et ne le fera jamais mais il comprend. Après des années de silence hostile, c’est bon de le savoir à mes côtés.
Mais ce serait tout de même plus simple s’il ne ressemblait pas tant à son frère...
Titre : Futur antérieur.
Pairing : Albus/Gellert, mention d'Abe.
Rating : PG.
Nombre de mots : 3*100 mots.
Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K.Rowling.
Autrefois, lorsque nos discussions sérieuses duraient trop longtemps, j’y mettais fin avec des imitations de nos proches. J’avais un besoin irrépressible de rire, de faire l’imbécile. Ce que nous vivions était tellement fort ! Et ce que nous préparions tellement exaltant !
D’abord fâché que je prenne la tangente, il s’émerveillait ensuite de ma capacité à envisager les choses avec légèreté. Lui était incapable de se départir de son sérieux. « Tu es un acteur né » me disait-il.
Depuis plus de cent ans, c’est tous les jours que je joue un rôle. Ma vie toute entière est une pièce de théâtre. Une imposture.
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Dans la journée, je donne le change. Je m’absorbe dans mille et une tâches, je réfléchis, je spécule, je planifie. Je consacre toutes les ressources de mon esprit à la gestion de mon école et à l’organisation de la résistance dans la guerre en cours. Penser à tout plutôt qu’à ça.
Mais le soir, le masque tombe. A quoi bon jouer quand on n’a plus de public ? Dans la solitude de mon bureau directorial, l’ironie tragique de ma vie me frappe chaque fois de plein fouet. Je ne devrais pas être là. Et surtout, je ne devrais pas être seul.
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Lorsque ma solitude est trop dure à supporter, je quitte discrètement l’école pour aller à la Tête de Sanglier. Je passe la soirée avec Abe autour d’un verre de Firewhisky.
Abe est mon seul réconfort. Ironie tragique, là encore, mais je ne peux pas me permettre de le repousser. Car lui seul sait. Lui seul comprend. Il n’excuse pas, ne pardonne pas et ne le fera jamais mais il comprend. Après des années de silence hostile, c’est bon de le savoir à mes côtés.
Mais ce serait tout de même plus simple s’il ne ressemblait pas tant à son frère...