Titre: Trois façons d'aimer Blaise Zabini
Personnages/Couples: Blaise Zabini
Rating: Par sécurité, un très léger R, pour au moins un mot vulgaire, et quelques possibles images mentales.
Défis: Habitude, Arrogance, Contagion
Nombre de mots: 3 x 100
Disclaimer: Ce charmant personnage est la propriété de JK Rowling.
Note 1: Drabbles écrits en réponse aux
Trois façons de tuer Blaise Zabini de
taraxacumoff, parce que pauvre Blaise, quand même. ^w^
Note 2: Attention, ne pas confondre ces trois façons d'aimer Blaise Zabini avec trois raisons d'aimer Blaise Zabini (d'ailleurs, si ces drabbles prétendaient être des raisons de l'aimer, ils ne seraient que moyennement efficaces, je le crains).
Typique. Vendredi. 20 heures 30. Chambre 7. Volets fermés. Lumos, baguette posée à côté du lit. Règle de la lumière. Respecter les règles. Ne pas se regarder fixement, règle de la seconde. Ne pas parler inutilement. Pas de noms, encore moins de prénoms. Pas de conversations. Éviter les mots articulés. Baiser. Aller à l'essentiel, règle numéro 1. Comme à Poudlard. Chambre payée pour la nuit, Blaise en profite, il a payé. Surtout garder le dos tourné pendant qu'il s'endort, puis le regarder dormir. Deux minutes, et Nox. Et avant de partir, étouffer à moitié je t'aime dans l'oreiller. Vieille habitude.
A défaut d'un miroir, Blaise se sert de votre reflet sur la fenêtre. Il est derrière toi, sa tête au-dessus de ton épaule.
- Dis-le-moi.
Sa main droite empoigne ton menton. Deux doigts glissent entre tes lèvres. Index et majeur gauches, son insolence et son orgueil, qui déposent un goût salé sur ta langue. La pulpe de ses doigts se presse contre tes dents pour ouvrir davantage ta bouche.
Ses deux mains commandent à ta mâchoire, et tout en prononçant les mots à l'abri derrière ton épaule, il te les fait articuler. A défaut du miroir du Riséd.
- Je t'aime.
Blaise te l'a dit, et ces syllabes sont comme les lignes d'une lettre s'écartant et ouvrant sur une autre page, cachée, comme deux grains de grenade qu'il glisse du bout des lèvres dans ta bouche, la curiosité anime tes mâchoires, et tes dents croquent et déchirent la pulpe. Le goût t'étonne - artificiel ? - et tu hésites avant d'avaler. Ces quelques gouttes de sirop qu'il a injectées en toi se répandent dans ta gorge, colorent ta vision et tes joues, se dispersent dans ton sang, pianotent sur tes tempes, explosent dans ton coeur, et contamination, tu lui dis
- Je t'aime.