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Pour Twinzie
Rose Malfoy’s baby
« QUOI ?! »
Des deux extrémités de l’Angleterre s’élèvent d’inhumains hurlements, à faire frissonner le plus féroce des loup-garous.
« Mais ce petit va être le fils du diable !
- N’exagère pas ! Le pauvre Scorpius ne peut pas être si mauvais que ça si Rose est amoureuse de lui ! »
« Mais ce petit va être un bon à rien !
- N’exagère pas ! Cette pauvre Rose ne peut pas être si sotte que ça si Scorpius a choisi de sortir avec elle ! »
Les deux mères soupirent. Les repas dominicaux promettent d’être infernaux
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Quand même, quelle histoire... Les jeunes d’aujourd’hui ne respectent plus rien ! Des siècles que les Malfoy et les Weasley se détestent, et tout ça pour quoi ? Pour que deux petits morveux fichent tout par terre par amour ?! A-t-on idée d’être aussi sottement romantique...
Alors, pour la seconde fois de leur vie, Ronald Weasley et Draco Malfoy sont d’accord : il faut réagir.
« Gouzi gouzi, c’est pour qui la bonne soupe de citrouille ?
- Hein, c’est pour qui ? C’est pour Bon-papa !
- Et une cuillérée pour Papi. Et une cuillérée pour Mamie... »
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Pour Bibidibabidibou
De l’autre côté du miroir
Gilderoy est intrigué plus qu’effrayé. L’autre petit le fixe de ses yeux myosotis sans ciller. Assis tranquillement au milieu de l’entrée, Gilderoy décide de l’ignorer et reporte son attention sur le dallage noir et blanc. A l’occasion, il jette un coup d’œil à la dérobée vers l’intrus, l’air de rien. Diantre, il est toujours là ! Il n’a pas l’air méchant cependant. Alors Gilderoy s’enhardit : en rampant, il se rapproche, se rapproche encore, se rapproche toujours... L’autre fait pareil !
Gilderoy sourit et tend une main pleine de bave.
Qui poisse la surface lisse du grand miroir de l’entrée.
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Neuf mois aussi
Qu’une femme ait belle lorsqu’elle porte la vie !
Severus ne peut détacher ses yeux des courbes sinueuses de son épouse. Tout en elle n’est que bonheur, douceur, sérénité. Et rondeur. Oh par Merlin, comme elle est belle avec toutes ces formes ! Elle a enfin ce qu’il faut là où il faut : des fesses rebondies, une poitrine généreuse et même des lèvres pulpeuses !
« Severus, arrête de baver sur le parquet ! »
Il baisse la tête, pris en faute. Puis esquisse un sourire canaille. Hermione a beau dire, elle aussi a les hormones en folie !
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Pour Oceano_Nox
Tel père, telle mère
Neville déboule dans la serre, scrute sous les tables, entre les étagères, derrière les pots, s’enfuit vers la salle des professeurs, examine derrière les rideaux, sous les fauteuils, à l’intérieur des amures, ressort au pas de course, dévale les escaliers, passe dans chaque classe, zigzague entre les tables, bouscule les élèves, esquive les sortilèges, court dans les couloirs, et court encore, et court toujours. Il l’a perdu ! Par Merlin, il l’a perdu !!!
« Ah, Neville, te voilà enfin ! Tiens, il veut son papa ! »
Et de prendre dans ses bras son fils que lui tend Luna.
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Luna flâne entre les rayons, feuillette quelques ouvrages, en emprunte deux ou trois, se dirige vers l’infirmerie, entre, salue madame Pomfresh, ressort, descend les escaliers, baguenaude au milieu des élèves, s’attarde auprès des professeurs, musarde avec les fantômes, reprend sa promenade, échange un brin de causette avec les tableaux, flâne dans les couloirs, et flâne encore, et flâne toujours. Elle l’aurait perdu ? Par Merlin, se peut-il qu’elle l’ait vraiment perdu ?
« Ah, Luna, te voilà enfin ! Tiens, il veut sa maman ! »
Et de prendre son fils dans les bras et son mari par la main.
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Pour Aylala
Envie de rien, envie de toi
Enfant, Remus n’a pas la chance de vivre normalement. Sa lycanthropie le rend différent, l’isole complètement, l’empêche de se mêler aux jeux des autres enfants.
Enfant, Nymphadora Tonks n’a pas la chance de vivre normalement. Sa métamorphomagie la rend différente, l’isole complètement, l’empêche de se mêler aux jeux des autres enfants.
Alors, quand Nymphadora annonce fièrement sa grossesse, et même si Remus s’en réjouit infiniment, ils prient tous les deux secrètement pour que leur enfant puisse vivre normalement. Sans chevelure multicolore. Sans pilosité excessive. Juste un petit bout de chou à croquer pour colorer leur vie. Leur vie de parent.
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Ses désirs font désordre
« Je veux un petit frère ! »
Cygnus et Druella en restent comme deux ronds de flan.
« Bella... Tu as déjà deux petites sœurs ma chérie.
- Je sais. C’est pour ça que je veux un petit frère. Parce que c’est différent. »
Soit. C’est un point de vue tout à fait recevable. Mais la réponse est non malheureusement. Car Cygnus et Druella ne peuvent plus avoir d’enfant.
Heureusement Orion est là. Et la naissance de Sirius comble de joie Bellatrix.
« Alors, tu es contente ?
- Oh oui ! J’en veux même un autre ! »
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Pour Darshion
Le sommeil du juste
Severus dort comme un petit ange.
La journée a été dure : il a fait tomber son assiette de purée, bavé sur la nouvelle robe de sa mère, déchiré les rideaux du salon en s’essuyant les mains dessus, cassé les pieds des voisins en organisant un concert de casseroles, brisé le vase de la grand-mère paternelle, mordillé les pieds de la table, sali le tapis en faisant du coloriage, tapissé la salle de bain de shampooing, éventré son oreiller en voulant échapper à la sieste, renversé l’étagère de livres en courant se cacher pour éviter la fessée...
Le petit démon !
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Harry à tout prix
Autrefois, Severus pensait souvent à ce qu’aurait été sa vie si Lily l’avait choisi lui.
Il aurait fait un amant hors pair et un époux d’enfer, c’est clair. En revanche, le rôle de père aurait été galère ! Ce petit morveux d’Harry aurait braillé sans cesse, accaparé l’attention de Lily, recueilli les compliments de la famille, crié le jour et la nuit, fait popo dans ses couches, puis fait pipi au lit, refusé d’aller dormir, refusé de manger sa soupe, refusé d’obéir à son père... Sale gosse !
Aujourd’hui, il n’y pense plus jamais. Parce qu’Harry dort à ses côtés.