Tous les défis : Gellert - Les années après Albus (Partie 12)
Titre : Gellert - Les années après Albus (Partie 12)
Personnages/Pairing : Gellert, avec du Gellert/Albus et du Gellert/OC (pas le choix quand on écrit sur lui...)
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG-13
Défi : Habitude, Cauchemar, Équilibre, Magicobus, Mépris
Nombre de mots : 100 x 5
Note : Pour fumseck_62442et un peu aussi pour archea2, même si je sais que tu détesteras la fin -- il ne reste plus qu'une seule partie après celle-ci.
Note 2 : J'espère de tout coeur que, malgré tout, vous apprécierez cette partie. C'est celle qui a été la plus difficile à écrire -- et à gérer.
Habitude
Mai 1997
Gellert ne se soucie plus des rires gras, des voix vulgaires qui commentent les nouvelles du jour. Il a l'habitude. Mais ce matin, les gardes sont fébriles, pour une raison qu'il ignore -- et qu'il n'a pas envie de connaître.
Le journal est posé sur le sol, devant les barreaux. Comme toujours. Est-ce si amusant de voir s'agenouiller un vieillard pour récupérer son bien ?
- Joyeux anniversaire, Grindelwald !
Les gardes éclatent de rire. Gellert, lui, demeure stoïque.
Sur la page titre, une photo d'Albus lui sourit aimablement.
Cauchemar
Comme tous les jours, il fait quelques exercices physiques, se sustente de la soupe claire qu'ils lui ont fournie. Il ne leur a pas offert la réaction qu'ils attendaient en retour -- rires ou pleurs, éclat ou démence. Ils se sont rapidement désintéressés de lui.
Ses mains ne tremblent pas. Devant eux, il reste maître de lui.
Il s'empare d'un livre -- offert par Albus, deux ans auparavant -- et feuillette quelques pages.
Le coucher de soleil est sublime. Gellert s'y arrête un instant.
Lorsqu'il cesse de se battre contre le sommeil, il rêve de supplications, de sortilèges fatals et de chutes interminables.
Équilibre
Albus, Schatz,
Je suppose qu'il est juste que les choses se terminent ainsi - tu meurs pour tes idéaux, persuadé de servir ta conception du plus grand bien, et je reste ici, enfermé à Nurmengard, la prison que j'ai moi-même fait construire -- toujours pour ta conception du plus grand bien.
Combien de temps avons-nous perdu à désirer chez l'autre ce que nous ne pouvions obtenir ? Nous avons toujours eu l'orgueil en commun -- nous l'avons toujours su.
Tu n'as jamais répondu à mes lettres. Tu ne répondras pas encore à celle-ci.
Es tut mir sehr Leid, mein Liebster.
Gellert
Magicobus
Il se souvient comme il détestait le Magicobus lorsqu'il vivait à Godric's Hollows. Il ne l'a emprunté qu'une fois -- une fois de trop. Chaque brusque tournant, chaque cahot lui avait arraché une nausée difficile à réprimer.
Albus et lui s'étaient rendus sur le Chemin de Traverse afin de lui procurer une nouvelle baguette -- en revenant, il avait insisté pour emprunter le réseau de Cheminette, malgré la suie, malgré les quolibets qu'Aberforth n'avait pas manqué de lui lancer.
Aujourd'hui, il emprunterait volontiers ce moyen de transport barbare s'il pouvait seulement se rendre à Poudlard -- s'il pouvait seulement assister à ses funérailles.
Mépris
Le journal ouvert en page 13, il n'en croit pas ses yeux.
« ... j'ai eu accès à une source pour laquelle la plupart des journalistes seraient prêts à donner leur baguette, quelqu'un qui n'a jamais parlé publiquement jusqu'à maintenant et qui était proche de Dumbledore au cours de la période la plus agitée et la plus troublante de sa jeunesse. »
Il sait immédiatement de qui il s'agit, bien sûr. Et ce commentaire à son sujet, plus bas -- ils sont trois à savoir, à présent, et Gellert sait qu'Aberforth mangerait ses chèvres avant de parler.
J'espérais mieux de votre part, ma tante.
Personnages/Pairing : Gellert, avec du Gellert/Albus et du Gellert/OC (pas le choix quand on écrit sur lui...)
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG-13
Défi : Habitude, Cauchemar, Équilibre, Magicobus, Mépris
Nombre de mots : 100 x 5
Note : Pour fumseck_62442et un peu aussi pour archea2, même si je sais que tu détesteras la fin -- il ne reste plus qu'une seule partie après celle-ci.
Note 2 : J'espère de tout coeur que, malgré tout, vous apprécierez cette partie. C'est celle qui a été la plus difficile à écrire -- et à gérer.
Habitude
Mai 1997
Gellert ne se soucie plus des rires gras, des voix vulgaires qui commentent les nouvelles du jour. Il a l'habitude. Mais ce matin, les gardes sont fébriles, pour une raison qu'il ignore -- et qu'il n'a pas envie de connaître.
Le journal est posé sur le sol, devant les barreaux. Comme toujours. Est-ce si amusant de voir s'agenouiller un vieillard pour récupérer son bien ?
- Joyeux anniversaire, Grindelwald !
Les gardes éclatent de rire. Gellert, lui, demeure stoïque.
Sur la page titre, une photo d'Albus lui sourit aimablement.
Cauchemar
Comme tous les jours, il fait quelques exercices physiques, se sustente de la soupe claire qu'ils lui ont fournie. Il ne leur a pas offert la réaction qu'ils attendaient en retour -- rires ou pleurs, éclat ou démence. Ils se sont rapidement désintéressés de lui.
Ses mains ne tremblent pas. Devant eux, il reste maître de lui.
Il s'empare d'un livre -- offert par Albus, deux ans auparavant -- et feuillette quelques pages.
Le coucher de soleil est sublime. Gellert s'y arrête un instant.
Lorsqu'il cesse de se battre contre le sommeil, il rêve de supplications, de sortilèges fatals et de chutes interminables.
Équilibre
Albus, Schatz,
Je suppose qu'il est juste que les choses se terminent ainsi - tu meurs pour tes idéaux, persuadé de servir ta conception du plus grand bien, et je reste ici, enfermé à Nurmengard, la prison que j'ai moi-même fait construire -- toujours pour ta conception du plus grand bien.
Combien de temps avons-nous perdu à désirer chez l'autre ce que nous ne pouvions obtenir ? Nous avons toujours eu l'orgueil en commun -- nous l'avons toujours su.
Tu n'as jamais répondu à mes lettres. Tu ne répondras pas encore à celle-ci.
Es tut mir sehr Leid, mein Liebster.
Gellert
Magicobus
Il se souvient comme il détestait le Magicobus lorsqu'il vivait à Godric's Hollows. Il ne l'a emprunté qu'une fois -- une fois de trop. Chaque brusque tournant, chaque cahot lui avait arraché une nausée difficile à réprimer.
Albus et lui s'étaient rendus sur le Chemin de Traverse afin de lui procurer une nouvelle baguette -- en revenant, il avait insisté pour emprunter le réseau de Cheminette, malgré la suie, malgré les quolibets qu'Aberforth n'avait pas manqué de lui lancer.
Aujourd'hui, il emprunterait volontiers ce moyen de transport barbare s'il pouvait seulement se rendre à Poudlard -- s'il pouvait seulement assister à ses funérailles.
Mépris
Le journal ouvert en page 13, il n'en croit pas ses yeux.
« ... j'ai eu accès à une source pour laquelle la plupart des journalistes seraient prêts à donner leur baguette, quelqu'un qui n'a jamais parlé publiquement jusqu'à maintenant et qui était proche de Dumbledore au cours de la période la plus agitée et la plus troublante de sa jeunesse. »
Il sait immédiatement de qui il s'agit, bien sûr. Et ce commentaire à son sujet, plus bas -- ils sont trois à savoir, à présent, et Gellert sait qu'Aberforth mangerait ses chèvres avant de parler.
J'espérais mieux de votre part, ma tante.