Titre : Gellert - Les années après Albus (Partie 10)
Personnages/Pairing : Gellert, avec du Gellert/Albus et du Gellert/OC (pas le choix quand on écrit sur lui...)
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG-13
Défi : Vampire, Quidditch, Crossover, Petits Bonheurs, Contact
Nombre de mots : 100 x 5
Note : Pour
fumseck_62442, encore et toujours.
Note 2 : Et aussi un peu pour
elwan59, parce que je ne pouvais résister à insérer cette phrase, n'est-ce pas ? XD
Note 3 : Plus que trois parties après celle-là... snif ! ^^
Vampire
- Et vous êtes un vampire, répond doucement Elphias. Vous êtes l’être le plus maléfique qu’il m’ait été donné de rencontrer !
Toute sa haine de lui transparaît aussi clairement que s’il l’avait hurlé.
- Lors de ce combat, vous avez pris… vous avez tué la meilleure part de lui-même, murmure l’homme. Il est revenu brisé, et à présent, s’il est incapable de… de se laisser aimer…
Un haut-le-corps l’arrête. Ils savent tous deux qu’il en a dit plus qu’il ne le prévoyait. Elphias déglutit.
- L’avez-vous… séduit… pendant ce combat ?
Désarçonné, Gellert ne peut s’empêcher d’éclater de rire.
Quidditch
Elphias se tient toujours devant lui, de l’autre côté des barreaux. Doge, celui qu’Aberforth appelait l’Avorton, celui à qui Albus écrivait avec tant de bonne volonté… La scène est d’un ridicule.
- Ne vous a-t-il pas raconté l’été 1899, Doge ?
La voix de Gellert est cassée à force de retenir son hilarité.
- Albus est-il toujours fan de Quidditch ? Si vous le lui demandez gentiment, peut-être vous racontera-t-il ce jour où il m’a confondu avec un vif d’or…
Elphias s’enfuit, mais pas avant que Gellert ne savoure l’horreur, la colère, le déni et le doute de son regard.
Crossover **
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
Es ist der Vater mit seinem Kind…
Dehors, le brouillard rampe sur la plaine, camoufle les sapins de sa douceur moite. L’éclairage offert par la lune est blafard. À la fenêtre, Gellert se remémore ce poème, savouré en cachette dans la bibliothèque de Durmstrang.
Il a élu cette île pour la brume, pour la forêt digne de l’Erlköning de son enfance, pour la terreur qu’elle inspire aux prisonniers.
Il est prisonnier - mais cette nuit l’apaise.
… Erreicht den Hof mit Mühe und Not ;
In seinen Armen das Kind war tot.
Petits Bonheurs
En se levant, ce matin-là, il a la surprise de découvrir un paquet devant sa paillasse. Recouvert de papier brun, retenu par une corde de chanvre, cette chose git là, comme un intrus dans son territoire.
Intrigué, Gellert s’en empare.
Le paquet est mou et lourd. Il fronce les sourcils, hésite... le déballe.
C’est une couverture. Faite de laine rouge, moelleuse, elle exsude déjà une sublime chaleur par ce temps frigorifiant.
Épinglé au centre, un mot.
Cher Gellert,
Le sacrifice d’une mère m’a rappelé combien le pouvoir de l’amour peut être puissant.
Puisses-tu te le remémorer à ton tour.
Albus
Contact
- On doit vous donner ça, maintenant, dit le garde, laconique. Ordres du Ministère.
Au bout de son bras, un journal. Gellert le fixe, osant à peine en croire ses yeux. Stoïque, il attend que l’homme le dépose devant la porte et s’éloigne avant de s’approcher, de saisir l’objet de sa convoitise.
Il aborde un masque d’indifférence, mais intérieurement, il exulte. Enfin, on lui donne la possibilité de reprendre contact avec le monde !
Délicatement, il déplie les feuilles si fragiles, ouvre le journal et commence sa lecture.
Nul ne peut saisir l’ampleur de l’émotion qui s’est emparée de lui.
** Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ? C'est le père emportant son enfant...
Le Roi des Aulnes, de Goethe -- et Goethe, vu ce qu'il écrivait, ne pouvait être qu'un sorcier, moi je dis ^^ Autrement, c'est mon poème préféré depuis mes 12 ans, et même si ce n'est pas *exactement* un crossover avec personnages, pouvons-nous dire que c'est un crossover pour l'atmosphère ? ^^