Titre : Gellert - Les années après Albus (Partie 7)
Personnages/Pairing : Gellert, avec du Gellert/Albus et du Gellert/OC (pas le choix quand on écrit sur lui...)
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG-13
Défi : Forêt Interdite, Accio !, Corruption, Accio !, Forêt Interdite
Nombre de mots : 100 x 5
Note : Pour
fumseck_62442-- ma belle, j'espère être en mesure de terminer cette série d'ici la fin du défi ! :S
Note 2 : C'est la partie décisive : on a vu la montée au pouvoir... voici maintenant la déchéance.
Forêt Interdite
Appuyé contre la fenêtre, il fixe d'un œil morne la plaine qui s'étend devant lui, la forêt qui se trouve derrière. Le ciel est couvert, mais de là-haut, il peut encore voir les petites taches bleues que forment les myosotis dans le champ sous lui.
Forcé à l'inaction, il s'étiole. Il donnerait cher pour s'évader, pour quitter la cellule grise, froide, de sa prison. Mais on lui a retiré sa baguette - sa dignité - et il se retrouve pour la première fois démuni devant l'adversité.
Défaitiste, il contemple la forêt, au loin, en songeant qu'elle lui sera à jamais interdite.
Accio !
Peut-être le garde ne réalise-t-il pas à quel point il est dangereux, songe Gellert. Peut-être est-ce là la raison de sa bêtise.
Quoi qu’il en soit, il ne se plaint pas. À quelques pas de lui, une baguette, sur le bureau sans surveillance. Son propriétaire est allé se soulager.
Il rassemble toute sa concentration, tend la main. Il était un génie des sortilèges informulés, il y arrivera bien…
Accio !
La baguette frémit, fais un tour sur elle-même.
Accio ! ACCIO !
Elle glisse du bureau au moment où le garde sort. Gellert ne peut plus que serrer les dents.
Corruption
- Vous savez, Grindelwald, dit nonchalamment le garde, votre situation pourrait être bien pire !
Gellert lève les yeux au ciel. Il connaît le refrain. Le sourire du garde est lascif alors qu’il poursuit.
- Moyennant quelques… services… je pourrais vous procurer des avantages non négligeables…
- Très bien, fit Gellert d’un ton vif.
Le garde s’approche, sans méfiance. À travers les barreaux, Gellert l’empoigne. Le visage tout près du sien, il parait soudain plus dangereux.
- Souvenez-vous de ce que je vous dis, murmure-t-il, les dents serrées. Je ne m’abaisse que devant un seul homme. Ce n’est pas vous.
Accio !
Accio !
Ses efforts pour attraper cette baguette ont enfin payé. Le mince morceau de bois n’est plus qu’à quelques centimètres de lui. Il s’agenouille, tend le bras.
Il sait qu’il a l’air ridicule dans cette position - accroupi, la main tendue vers un objet à peine hors de sa portée - mais s’il parvient à mettre la main dessus, s’il parvient à…
- Alors, Grindelwald, on veut s’échapper ?
Il n’a pas le temps de se relever que la baguette est à nouveau dans les mains de son propriétaire. Le sourire du garde est narquois quand il lui écrase les doigts.
Forêt Interdite
Étendu dans son lit, les bras derrière la tête, il fixe le plafond d'un œil morne. Il se remémore la façon dont les cheveux d'Albus volaient derrière lui pendant leur combat, sa mine déterminée - déterminé à l'arrêter, lui - ses yeux impossibles à oublier.
Forcé à l'inaction, il se fait une raison. Il sait que la vie devant lui s'annonce médiocre - une véritable prison pour l'esprit plus encore que pour la chair. Il trouvera bien à s’amuser, seulement ce sera long…
Mais ce soir, défaitiste, il se remémore les cheveux d'Albus, en songeant que cette forêt-là lui demeurera à jamais interdite.