Titre : Gellert - Les années après Albus (Partie 5)
Personnages/Pairing : Gellert, avec du Gellert/Albus et du Gellert/OC (pas le choix quand on écrit sur lui...)
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG-13
Défi : Arrogance, Carte du Maraudeur, Démonstration, Promesse, Jardin
Nombre de mots : 100 x 5
Note : Toujours pour
fumseck_62442 , et je poste maintenant parce qu'une gentille demoiselle m'a fait part de son impatience à lire la suite... ^^
Note 2 : Allez savoir pourquoi, parmi tous les drabbles de cette série (et il y en a un tas !), j'ai un faible pour "Démonstration"...
Arrogance
Seul, il fait tourner sa baguette entre ses doigts. L'Elder Wand, la baguette la plus puissante du monde. Cette dénomination arrogante a l'avantage d'être vraie. Cela fait sourire Gellert - il en est le propriétaire.
Lui. Personne d'autre.
Cela le fait sourire, mais il n'oublie pas l'histoire sanglante qui entache le morceau de sureau dans ses mains. Un jour, quelqu'un le défiera en duel.
Il se tient prêt, mais lentement, les années passent - il ne sera pas toujours aussi alerte.
Un jour, quelqu'un tentera de la lui reprendre - demain ou dans trente ans.
Et secrètement, il espère que ce sera Albus.
Carte du Maraudeur
- Je ne vois pas où est le problème, dit furieusement Gellert à ses hommes. Vous avez été entraînés aux attaques de nuit - vous êtes si discrets que l'on vous traite de maraudeurs. Matthäus Mendel a créé chacune de vos baguettes - crin de chimère, dent de vampire...
- Nous avons besoin d'une carte, répond le chef du groupe, les yeux baissés. Nous ne pouvons trouver l'endroit exact sans carte.
Matthäus pose une main apaisante sur son bras. Il est le seul qui sache remédier à ses crises d'impatience de plus en plus fréquentes.
- Voici une carte. Filez, maintenant, ordonne-t-il. Vite !
Démonstration
Le garçon n'était pas très âgé - dix-sept ans, peut-être. Sa mère, qui laisse entendre une plainte déchirante, s'est recroquevillée sur son corps.
Il a reçu le sort de mort il y a peu, en tentant d'empêcher un ennemi de s'infiltrer chez lui. Gellert, en contemplant son visage serein, ses cheveux blonds, a soudain très froid.
- Mes sympathies, murmure Matthäus.
Gellert hausse un sourcil. Son lieutenant hoche la tête.
- Tu ne sais pas ? Souviens-toi de cette conversation que nous avons eu il y a quinze ans, Gellert. Cet enfant...
Il tend le bras.
- ... en est la meilleure démonstration.
Promesse
Karl Mendel est un jeune homme au talent certain. Il possède la puissance de ses parents. Il a le rire facile, l'intelligence vive. Souvent, Matthäus lui a parlé de sa fierté d'être père d'un tel jeune homme.
Mais il n'a pas parlé de ses lèvres pleines, de son teint clair. Il n'a pas non plus parlé de ses yeux bleus qui pétillent lorsqu'il rit, de ses dents droites et nacrées.
- Promet-moi, Gellert, murmure son lieutenant. Prend-le dans ton armée si tu le désires. Mais ne le séduit pas.
- Cela ne me viendrait pas à l'esprit, ment-t-il.
Jardin
Plus de sept ans qu’ils sont en guerre - et toujours, les myosotis fleurissent. Cela émerveille Gellert lorsqu’il a le loisir d’y songer.
Devant lui, la coupe de vin est pleine. Il y trempe les lèvres. Le breuvage est amer, aussi amer que le sang versé, et une fois de plus, ces yeux bleus le hantent.
Bleu myosotis, comme les fleurs de son jardin. Quel est leur nom anglais ?
Forget-me-not.
Et l’allemand ?
Vergissmeinnicht, bien sûr.
Quoi qu’il fasse, il est forcé de se souvenir.
La coupe est vide à présent. Résigné, il s’empare d’une plume, de parchemin.
Cher Albus…