Titre : Miroir
Personnages/Pairing : Sirius, Gellert, Snack et Grindeldore sous-entendu
Disclaimer : Tout à JKR
Rating : PG
Défi : Détraqueurs, ÉquilibreNombre de mots : 100 x 2
Note : Je ne savais pas où poster ces deux drabbles. J'ai longtemps hésité entre les poster sur mon LJ, les poster en cadeau à ces deux persos de
papotus_sempra(dont ces drabbles sont directement inspirés) ou tenter de les poster ici en sachant très bien qu'au fond, en les écrivant, je ne pensais pas du tout aux défis de cette comm'... Finalement, j'ai réalisé qu'ils formaient tous les deux un équilibre entre deux extrêmes... j'aimais bien l'image, je les poste donc ici en espérant ne décevoir personne.
Miroir
Parmi toutes les choses qui insupportent Sirius à Azkaban, ce sont les hurlements qui remportent la palme.
Il peut endurer les détraqueurs. Quand c'est trop difficile, il prend sa forme de chien et les émotions lui paraissent plus simples, plus gérables. Il peut un instant oublier qu'il est innocent de tout crime, emprisonné à tort.
Mais les cris de ceux qui revivent leurs souvenirs les plus sanglants -- les hurlements des condamnés qui demandent grâce. Cela, Sirius ne peut y échapper -- pas plus qu'au dégoût horrifié de ces yeux noirs qui hantent son esprit quand l'emprise des détraqueurs est trop forte.
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Parmi toutes les choses qui insupportent Gellert à Nurmengard, c'est le silence qui remporte la palme.
Il peut ignorer les injures, les quolibets des gardes. Il peut endurer les coups lorsque ceux qui sont chargés de sa sauvegarde ont envie de s'amuser à ses dépens. Les tourments du corps ne lui sont rien -- ceux de l'esprit suffisent amplement à sa peine.
Mais le silence étouffant, assourdissant -- l'absence de toute possibilité de conversation avec un pair. Cela, Gellert ne peut y échapper -- pas plus qu'au reproche brûlant de ces yeux bleus qui hantent son esprit quand la culpabilité est trop forte.