Défi Tous les défis : Fenêtre sur cours (2)
Titre : Fenêtre sur cours
Personnages / Pairing : Hermione Granger / Severus Snape
Rating : PG-13, voire R par précaution...
Défi : cauchemar, habitude, auror, effet secondaire, superstition, rumeur, détraqueur, contact
Nombre de mots : 8x100
Notes de l’auteur : tadam ! Voici la deuxième partie de ma série « Fenêtre sur cours » sur les tribulations de notre Miss-je-sais-tout préférée et de notre prof de DCFM adoré.
Bonne lecture !
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Cauchemar : Songe d’une nuit d’hiver
Un rêve.
Leur première nuit. Enfin. Extraordinaire juste par leur complicité. L’appeler par son prénom. L’entendre murmurer le sien. La sentir tremblante entre ses bras. Se sentir frissonner entre les siens.
Un rêve agité.
Ses peurs à lui, à elle, à eux. Pour cette première fois. Pour demain matin. Pour les jours qui suivent. Quel avenir pour lui, pour elle, pour eux ? Pour les autres même ?
Un cauchemar.
La guerre. Potter. Dumbledore. Voldemort. La guerre encore. Le souvenir de Lily. L’amitié de Weasley. Le regard des autres. La guerre toujours. Cette maudite guerre... Jusqu’à quand ?
La réalité.
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Habitude : Mauvaise habitude
Ils ont pris l’habitude de se voir après les cours.
Rien que le mot est un délice. Ce qu’ils font l’est davantage encore.
« Embrasse-moi... Allez, Sev’... Rhaaaa ! Tu boudes encore ?!
- Pourquoi avoir laissé Weasley et Potter copier sur toi ? J’vais devoir leur mettre une bonne note maintenant !
- Désolée, l’habitude...
- Tsssk...Tu me prives d’un sacré plaisir !
- Pardon ? T’as besoin de ces deux abrutis pour être heureux ?! Et moi alors ?!
- Excuse-moi, l’habitude... Rhoooo, allez, fais pas la gueule, Herm’... Un p’tit bisou pour me faire pardonner ?»
...
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Auror : De grands projets
L’avenir. Cette réalité encore incertaine et si fragile rend le mot presque vain.
C’est si bon d’en parler pourtant, de se prendre à espérer que tout ceci sera un jour terminé.
« Alors Granger, que ferez-vous après vos ASPIC ?
- De grandes études professeur.
- Prétentieuse !
- Je sais... Quelque chose d’utile.
- Auror comme tout le monde ?
- Pourquoi pas ? Comme ça je pourrais t’avoir sous la main tout le temps. Emprisonné, enchainé, menotté... Soumis à ma seule volonté.
- Pourquoi attendre ?
- Oui, pourquoi... »
Alors ils profitent du temps présent. Tout simplement.
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Effet secondaire : Les ravages de l’amour
L’amour les rend beaux.
Si bien que Severus est désormais harcelé par Sybille, Minerva, Narcissa, Nymphadora, Remus, Harry, Ginny, Padma, Pavarti et il en passe.
Si bien qu’Hermione est désormais harcelée par Dean, Justin, Neville, Draco, Remus, Kingsley, Ginny, Colin, Denis et elle en passe.
L’amour les rend beaux. Merlin sait pourtant qu’il y avait du boulot ! Et qu’il reste de la marge...
L’amour les rend aveugles aussi. Par Merlin pourquoi sont-ils constamment harcelés ? La rançon du succès ? Ce n’est pas eux qui s’en plaindraient. Même s’ils sont parfois soulagés de pouvoir s’échapper pour se retrouver !
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Superstition : Le jeu de l’amour et du hasard
Eh bien, tu en fais une tête...
Elle laisse tomber une brassée de gallions.
C’est donc toi qui as braqué Gringotts !
Elle se laisse tomber sur une chaise.
Tu as truqué le match ? Trafiqué les balais des Serpentard ? Payé l’arbitre ?
Elle laisse tomber !
Et hurle presque : « Heureux au jeu, malheureux en amour ! »
Il est stupéfait. Puis froissé qu’elle doute autant de lui, qu’elle soit si grossièrement irrationnelle, qu’elle se laisse si facilement influencer. Avant de comprendre que c’est avant tout d’elle qu’elle doute.
Viens là que je conjure le mauvais sort...
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Rumeur : Elle court, elle court la rumeur
Granger flirte avec Malfoy.
Snape est attiré par Lupin.
Granger fait ménage à trois avec Potter et Weasley.
Snape couche avec Trelawney...
« Moi et Trelawney ? Non mais ça va pas d’inventer des trucs pareils ?! Tu as perdu la tête ma parole !
- Oui, pour toi.
- ...
- Allez Severus de mon cœur, plus c’est gros plus les gens y croient !
- Grumpf... OK. Mais alors je peux dire que tu te tapes Firenze...
- Niaaaargh... Soit. »
Snape et Granger sont ensemble.
« Celle-là c’est pas moi !
- Moi non plus... »
Oups.
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Détraqueur : Une peur sans nom et sans visage
Les détraqueurs.
Il les craint. Il a tant de mauvais souvenirs, minuscules éclats de sa mémoire épuisée. Il faut dire qu’il n’est plus tout jeune. Oh bien sûr, il n’est pas vieux, mais c’est comme s’il l’était tant le chemin de sa vie est sinueux.
Les détraqueurs.
Elle les craint. Elle a tant de peurs, insaisissables courants de son cœur angoissé. Il faut dire qu’elle est encore si jeune. Pas tant que ça, mais un peu quand même, surtout que sa vie était un long fleuve tranquille jusqu’à présent.
Les détraqueurs ? Désormais tous deux en ont la même horreur.
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Contact : Le reflet dans le miroir de l’âme
Des yeux noirs, vides et froids. Sans la moindre étincelle de vie. Comme une fenêtre condamnée.
Une fenêtre condamnée qui ouvre sur son âme torturée, presque damnée, et cependant nuancée. Inaccessible à qui se limite aux apparences. Inaccessible à tous en somme. Sauf à elle.
Il aime la regarder. Il la touche des yeux. Il l’enrobe toute entière de son regard. Il suit les traits de son visage, les courbes de son corps, les épis de ses cheveux.
Des fragments. Un tout. Elle.
Et ce contact à distance est presque plus fort que le contact physique de leur corps amoureux.