chez moi
Alors. Il est deja longtemps depuis que j'ai parle un mot de francais, et ca commence a me manquer, ce pouvoir que me donne cette langue de poesie en sortant de ma tete, en glissant par-dessus la langue dans ma bouche, ou au moins a travers les bouts de mes doigts...
Deux semaines. Il y en a deux et j'etais toujours en France. Dans le bel sud ensoleille. Apres huit mois tranquilles a Digne, j'ai fait mes enormes valises, je les ai sorties, et j'ai ferme la porte de mon cher petit appart. J'ai marche a la gare routiere avec mes affaires, sous le beau ciel dignois--clair et brillant, je suis montee dans le bus pour Nice, je suis arrivee a l'aeroport, je suis montee dans l'avion, et j'ai fait enfin un pas sur le sol Americain--ou plutot Bostonien--encore une fois. Tout mecaniquement. J'aurais cru etre un peu plus triste de quitter cette petite ville provencale, jolie, ordinaire. Pourtant je ne l'etais pas vraiment... J'avais hate de me rejoindre a mon propre pays, mon propre culture, mon propre peuple. Il me semble en revanche que je ne me suis jamais laissee m'accrocher tout a fait a ma vie en France, et au monde simple, aise, et passionnant que j'y ai decouvert. Est-ce dommage? Peut-etre... j'ai toujours cru qu'il faut apprendre a vivre pleinement, et avec tout son esprit, dans le moment present, avec les personnes presentes, dans l'endroit ou on se trouve au present, et non ailleurs. De l'autre cote, elle m'est importante l'idee de ne jamais se sentir chez soi sur la terre, de ne trouver un "home" que chez Dieu, un Dieu qui--je le crois--*est* mon vrai "home." C'est avec cette pensee que je reste, pour le moment. Cependant, pour le moment, il est bon d'etre encore Chez moi.
6-23-06
What if I
could take my home with me anywhere?
My room
my base
my place
to
throw down my coat
kick off my shoes
kick up my heels
RELAX
to let down the blinds
let down my guard
be safe be still be naked
BE ME
my shelter, my haven, my home...
What if I
could go there
anywhere
anywhen
...always be at home? out there?
WHAT if my
Home
was my
God
Deux semaines. Il y en a deux et j'etais toujours en France. Dans le bel sud ensoleille. Apres huit mois tranquilles a Digne, j'ai fait mes enormes valises, je les ai sorties, et j'ai ferme la porte de mon cher petit appart. J'ai marche a la gare routiere avec mes affaires, sous le beau ciel dignois--clair et brillant, je suis montee dans le bus pour Nice, je suis arrivee a l'aeroport, je suis montee dans l'avion, et j'ai fait enfin un pas sur le sol Americain--ou plutot Bostonien--encore une fois. Tout mecaniquement. J'aurais cru etre un peu plus triste de quitter cette petite ville provencale, jolie, ordinaire. Pourtant je ne l'etais pas vraiment... J'avais hate de me rejoindre a mon propre pays, mon propre culture, mon propre peuple. Il me semble en revanche que je ne me suis jamais laissee m'accrocher tout a fait a ma vie en France, et au monde simple, aise, et passionnant que j'y ai decouvert. Est-ce dommage? Peut-etre... j'ai toujours cru qu'il faut apprendre a vivre pleinement, et avec tout son esprit, dans le moment present, avec les personnes presentes, dans l'endroit ou on se trouve au present, et non ailleurs. De l'autre cote, elle m'est importante l'idee de ne jamais se sentir chez soi sur la terre, de ne trouver un "home" que chez Dieu, un Dieu qui--je le crois--*est* mon vrai "home." C'est avec cette pensee que je reste, pour le moment. Cependant, pour le moment, il est bon d'etre encore Chez moi.
6-23-06
What if I
could take my home with me anywhere?
My room
my base
my place
to
throw down my coat
kick off my shoes
kick up my heels
RELAX
to let down the blinds
let down my guard
be safe be still be naked
BE ME
my shelter, my haven, my home...
What if I
could go there
anywhere
anywhen
...always be at home? out there?
WHAT if my
Home
was my
God