Hum... Dernier jour du NaNo pour moi, si j'arrive à écrire... C'est là tout le problème, j'ai la tête vidée, je sais pas sur quoi écrire. Auriez-vous l'amabilité de me donner quelques prompts, ce soir ? Ça m'aiderait beaucoup é_____è
1.
jainas, Rien de nouveau à l'est de Bagdad (rebuild et spoilers pendant qu'on y est), "mais quels genres de parents appellent leur enfant Fulgence ?"
Ces monstres de parents
Virgile s'était réfugié chez Han pour le week-end. Stéphanie et Seylan lui avaient assuré que ça ne posait aucun problème mais Han en voyait un d'environ un mètre soixante-cinq pour cinquante kilogrammes : Sixte. Sixte avait aussi décidé de se réfugier chez Han pour le week-end. Comme pour le reste de la semaine, d'ailleurs. Le nombre de réfugiés politiques avait beaucoup augmenté depuis qu'il avait son propre appartement. Sixte ne le dérangeait pas parce qu'ils étaient plus ou moins officiellement ensemble et qu'il était toujours partant pour s'envoyer en l'air jusqu'à s'effondrer de fatigue mais Virgile n'allait certainement pas cautionner ce genre de nuit. Han allait devoir faire ceinture. Et il allait surtout devoir réfréner Sixte. Ça n'allait pas être une partie de plaisir.
Heureusement pour son capital sympathie, Virgile cuisinait pas trop mal et il avait réussi éloigner Sixte de la cuisine. Une bonne odeur embaumait toute la pièce et devait même se répandre dans le couloir. Han, assis devant la télévision après une longue et fatigante journée à suivre M.André partout, regardait vaguement les informations en se disant que ça ne servait pas à grand chose. Après tout, il était au cœur de l'information toute la journée, il n'avait pas besoin d'une deuxième couche le soir. Cela étant dit, il savait très bien qu'il restait là parce que Sixte travaillait sur la table basse. Il avait investi ce coin de l'appartement sans demander la permission, tout comme il passait plus de temps ici que chez ses parents. Ça ne dérangeait pas Han. Il aimait bien le retrouver, le soir, discuter avec lui, dîner avec lui, dormir avec lui. Une petite vie bien rangée, en somme. L'année précédente, ça lui aurait donné envie de vomir mais, aujourd'hui, la perspective de vivre avec Sixte le réjouissait, surtout en sachant que Sixte venait à lui volontairement.
Le repas fut annoncé. Virgile avait dressé la table sur le bar américain, Han n'ayant toujours pas investi dans une table. Il faudrait qu'il le fasse à un moment ou à un autre mais ça ne faisait pas partie de ses priorités.
Le dîner se composait d'une salade composée, d'un curry de dinde à la crème accompagné de riz et une tarte aux pommes finissait de cuire au four. Han apprécia cette simplicité. Quand Sixte cuisinait, le menu se transformait très rapidement en repas gastronomique. Pour l'instant, Sixte ne faisait aucune remarque, se contentant d'aligner ses médicaments dans son assiette avant de les avaler tout rond, sans eau.
- Merci encore de m'héberger, bredouilla Virgile.
- Y'a pas de quoi, assura Han.
- Tu restes jusqu'à quand ? demanda Sixte en fixant la salade d'un mauvais œil.
- J-Je repars lundi matin.
- Ça veut dire trois nuits.
Sixte avait l'air horrifié. Han se sentit gêné et Virgile rougit dès qu'il comprit ce que Sixte sous-entendait. Ça avait été une très mauvaise idée de lui apprendre les sous-entendus.
- L'étage devrait avoir une porte, continua Sixte. Ou une trappe. C'est vite fait.
- Non, l'arrêta Han, tu ne feras pas des travaux d'aménagement dans mon appartement. Quand tu en auras un à toi, tu y feras ce que tu voudras.
- Et si nos deux noms figurent sur le bail ?
Ce fut au tour de Han de rougir violemment. Virgile s'étouffa avec sa salade.
- On en est pas encore là ! Je te rappelle que t'es mineur !
- Oui mais dans treize mois, tu sortiras de l'illégalité et tu ne pourras plus te réfugier derrière cette excuse minable pour me renvoyer chez mes parents.
- Qui te dit qu'on sera encore ensemble dans treize mois ? tenta Han.
Sixte ne répondit que par un sourire plein d'assurance. Han savait très bien pourquoi ils seraient encore ensemble dans treize mois.
- Et donc, Virgile, continua Han, pourquoi tu as fui ?
- Le frère de ma mère passe le week-end à la maison. Je sais que c'est mal de dire ça mais je le déteste.
- Tu ne squattais pas chez Eva et Rose ?
- Si, j'habite chez elles, mais elles ne sont pas là ce week-end et je n'aime pas rester là-bas si elles n'y sont pas.
- On pourrait y aller, nous, fit remarquer Sixte. Il faut que je m'occupe de l'aquarium, de toute façon.
- T'iras tout seul demain, para Han. Donc ton oncle vient à Lyon !
- Oui, confirma Virgile.
- Il est plus jeune que ta mère ?
- Non, Fulgence a six ou sept ans de plus qu'elle.
- Fulgence, répétèrent Han et Sixte en même temps.
- Oui...
- Quel genre de monstres appellent leur enfant Fulgence ? demanda Han.
- La vieille bourgeoisie, répondit Sixte. En même temps, dans la famille de Virgile, Fulgence ne se démarque pas des autres.
Virgile hocha la tête. Il était bien d'accord avec Sixte. Heureusement que son père avait insisté pour trouver des prénoms pas trop étranges à ses six enfants, ils étaient déjà assez bien servis sans l'intervention de leur mère ou, pire, de sa mère.
- Je crois que tu es assez mal placé pour parler de ça, Sixte, fit remarquer Han sur le ton de la plaisanterie.
- Et toi donc, Han Solo.
- Mais je t'ai déjà dit que mon prénom ne venait pas de là !
Petit sourire de victoire de la part de Sixte. Han craquait totalement face à ce genre de sourire. Il allait peut-être reconsidéré cette histoire d'aquarium.
***
2.
shali_83, Rien de nouveau à l'est de Bagdad (pré-rebuild), "Il se demandait quel vision du mondeVirgile pouvait bien voir du haut de ses presque deux mètres."
Complexe
Makoto se trouvait petit. Il faisait un mètre soixante-douze et collectionnait les géants dans son entourage. Han faisait un mètre quatre-vingt-cinq. Klaus mesurait un mètre quatre-vingt-deux. Awanjo avait deux centimètres de moins que Klaus. Le propre petit frère de Makoto, Kenji, le dépassait de six centimètres. Le record absolu était détenu par Virgile et son mètre quatre-vingt-dix-huit. Le plus affolant, c'était que Virgile n'avait pas fini de grandir, pour son plus grand malheur. Il n'y avait rien de pire pour lui bouffer le moral qu'une visite chez le médecin se terminant par la mesure.
Makoto avait arrêté de grandir avant même la fin du lycée et il savait qu'il n'y avait guère d'espoir du côté de la génétique. Ses parents étaient des japonais de pure souche, qu'il dépassait lui-même d'une demi-tête. Il aurait dû s'estimer heureux de sa taille mais il n'y arrivait pas, pas au milieu de toutes ces grandes perches. Le plus petit de son entourage était Anakin, un cousin de Han, qui avait un centimètre de moins que Kenji. Son ami Pierrick, troisième membre de la triade, dépassait lui aussi le mètre quatre-vingt. Makoto se sentait tout petit et écrasé quand ils sortaient tous ensemble.
Dans ces moments-là, Makoto se demandait quelle vision du monde Virgile pouvait bien avoir de ses presque deux mètres. Il avait toujours les yeux au-dessus de la foule. Voyait-il le danger arriver plus rapidement que les autres ? Voyait-il les gens comme Gulliver ? Makoto s'imaginait assez bien dans le rôle du Liliputien.
Autre chose l'intriguait : Virgile avait de très grandes jambes et pourtant il était toujours à traîner derrière. Il aurait dû avancer plus vite qu'eux, en toute logique. Makoto avait l'impression de trottiner à côté de Han plutôt que de marcher. Pourtant, Virgile était toujours derrière eux, le nez en l'air, regardant les bâtiments, les nuages, tout ce qui était plus haut que lui. Lorsque Makoto faisait ça, et il avait essayé, il se prenait systématiquement le bord du trottoir, un passant ou une crotte de chien. Virgile semblait être immunisé à tout ça. Les gens s'écartaient de lui naturellement et préféraient même descendre sur la route si le trottoir était trop étroit. Il fallait dire que Virgile était large et bourré de muscles.
Makoto se trouvait petit et ça continuerait jusqu'à ce qu'il rencontre plus petit que lui.
***
3.
jainas, Naruto, "Tel est pris qui croyait prendre", R,
Anonymat
La soirée avait plutôt bien commencé. Ils s'étaient retrouvés chez lui, s'étaient déshabillés en refermant la porte d'entrée et s'étaient amusés pendant une bonne heure sans se prendre la tête. Il n'y avait pas de quoi se compliquer la vie, de toute façon. Ils baisaient, et alors ? Des tas d'autres ninja s'envoyaient en l'air, partout, tout le temps, parfois même en mission. Ça lui était arrivé à lui aussi et ça avait été terriblement excitant. Il avait baisé ce type qu'il ne connaissait même pas et ils s'étaient quittés sur une promesse d'assassinat dès qu'ils se retrouveraient. Après tout, ils étaient ennemis mais même les Kage ne pouvaient pas leur reprocher ce genre de comportement puisqu'ils y étaient aussi passés un jour ou l'autre.
A Konoha, il n'y avait plus de cours d'éducation sexuelle depuis que le Troisième était revenu au pouvoir. Il avait jugé ça dépassé et c'eût pour résultat une augmentation du nombre d'avortements. Avant, les genin étaient mis au courant de certaines méthodes de torture et entraînés bien plus sévèrement sur la question. A quinze ans, chaque ninja, fille ou garçon, passait l'initiation qui consistait à s'envoyer en l'air avec un homme et une femme, désignés par tirage au sort. Le système était équitable et les adultes connaissaient leur rôle. Ils savaient aussi quels risques ils prenaient s'ils sortaient du cadre de leur devoir. Après cette initiation, les jeunes étaient autorisés à avoir des rapports sexuels pour leur propre satisfaction avec d'autres ninjas n'ayant pas atteint la majorité, c'est-à-dire vingt ans. On ne demandait qu'aux jônins de remplir des missions où leur corps pouvait être utilisé de cette manière si on avait besoin de chair fraîches. Les filles savaient se protéger, les garçons être sérieux. Ces méthodes avaient apporté une stabilité parmi les ninja de Konoha. Ils avaient tous conscience que le sexe était l'une de leurs armes mais, une fois entre les murs protecteurs de la ville, le sexe redevenait un plaisir, un moment de détente, une manière de décompresser.
C'était exactement ce qu'ils faisaient. Ils décompressaient en baisant. C'était d'ailleurs assez efficace.
Pourquoi préférait-il les hommes ? Bonne question. Peut-être qu'il n'y avait pas besoin de faire semblant d'être doux et à l'écoute du partenaire. Peut-être qu'il pouvait aller plus loin dans les petites tapes, être un peu plus rugueux, parfois violent. Il aimait assez ça, quand son partenaire commençait à gémir de douleur. Ça l'étonnait souvent d'apprécier cette petite touche sadique. C'était bien loin de son caractère, de l'homme qu'il était en dehors de cet appartement. Mais ici, il était chez lui, il n'avait pas à porter de masque.
Il sentit un doigt descendre le long de son dos, faire quelques spirales sur ses fesses et glisser un peu plus bas. Il ne broncha pas. Prendre et se faire prendre, c'était la règle du jeu, même s'il préférait dominer la situation. Il se décontracta, essaya de ne pas fixer son attention sur le gel froid que l'autre appliquait généreusement et profita du moment. De toute façon, il retournerait la situation à la moindre occasion et ils le savaient parfaitement. C'était ce qui rendait le jeu si intéressant.
***
4. Moi, Rien de nouveau à l'est de Bagdad (Rebuild + spoilers), "le jeu en valait la chandelle"
Han n'avait pas vu Sixte depuis quatre jours et il se doutait qu'il devait être dans un état de nerf assez incroyable. Les fêtes de Noël l'agaçaient au plus haut point, de toute façon. Ses habitudes de solitaire étaient mises à mal et il n'acceptait pas de partager la joie et la bonne humeur ambiante. Ça n'avait pas surpris Han de recevoir un SMS lui ordonnant de venir le plus tôt possible.
La maison des Evans-Valero était aussi accueillante que d'habitude, pleine de lumières et de rires. Une bonne odeur de cookies au chocolat flottait dans l'air. Sixte ne laissa pas Han profiter ce l'ambiance. Il le tira sans surprise dans sa chambre et ils y restèrent un long moment.
Lorsqu'ils redescendirent, il n'y eut aucun commentaire, aucune remarque et Han se dit que Sixte avait certainement mis les choses au clair avec tout le monde. Hypothèse renforcée par la force que mettait Thomas pour les ignorer. Han se sentit bêtement heureux d'être enfin officiellement le petit ami de Sixte après une année de clandestinité. S'il l'avait su plus tôt, il aurait été beaucoup plus inventif quelques minutes plus tôt.
Robert, le grand-père de Sixte, était en train de donner le biberon à Paul, dernier né de la famille. Paul avait sept semaines et Sixte le détestait corps et âme. Han n'aurait jamais pu être assez reconnaissant envers cet bébé. Si Sixte avait déserté chez ses parents et passé la plus grande partie de son temps chez Han, c'était grâce à ce petit bonhomme.
Sixte avait très mal pris la naissance de ce qu'il appelait "le monstre". Il le regardait à peine, ne parlait quasiment plus à ses parents, leur jetait parfois un regard condescendant. Han trouvait cette attitude déplorable mais il n'en parlait pas à Sixte. Prendre le parti de Lila et Thomas était la meilleure chose à faire pour se fâcher avec Sixte or Han n'avait pas du tout envie que cela arrive.
- Tiens, Sixte, tu veux prendre ton petit frère ? demanda Robert sur un ton paternaliste.
- Non. Et, génétiquement, ce n'est pas mon frère, répondit froidement Sixte.
- Je croyais qu'on en avait déjà discuté, soupira Lila.
- On ne va pas recommencer, coupa Thomas. Ça ne sert à rien.
Han sentit le vent glacé de la discorde foutre en l'air la joyeuse ambiance des fêtes dans la petite maison des rêves. Il aurait volontiers pris Sixte sous le bras pour l'embarquer chez lui mais il n'avait pas le droit de quitter le domicile familial avant le trente décembre, date à laquelle ses parents monteraient à Paris pour fêter le réveillon du jour de l'An chez la sœur cadette des Valero, Eglantine. D'ici là, Sixte tournerait comme un lion en cage, cherchant n'importe quel prétexte pour semer la pagaille afin de se faire mettre à la porte. A bien y réfléchir, s'envoyer en l'air à son arrivée n'était que l'un de ces moyens, réalisa Han en fixant Sixte d'un air désespéré. Sixte l'utilisait rarement de la sorte, ce n'était pas bon signe.
- Han, peut-être ? tenta Robert pour détendre l'atmosphère.
- Je suis très mauvais avec les bébés, avoua Han.
- Mais non, allons !
- J'ai fait tomber une cousine par terre... Vraiment, il vaut mieux éviter.
Robert n'insista pas et garda jalousement son petit fils dans les bras. Han était peut-être passé pour un incapable aux yeux du patriarche mais il s'était assuré au moins une semaine de sexe. Il eut confirmation lorsque Sixte lui lança un petit sourire narquois. Oh oui, le jeu en valait parfaitement la chandelle.
***
5.
jainas, House MD, "chanson",
Cuddy arriva, furieuse, dans le bureau de House.
- On t'entend dans tout l'hôpital ! hurla-t-elle.
- Comment ? J'entends pas !
Comment aurait-il pu, juste derrière son amplificateur branché à sa guitare électrique qu'il branlait plus qu'il n'en jouait ? Cuddy essaya de passer derrière le bureau pour arracher le câble d'alimentation mais House poussa l'ampli d'un coup de pied. Il roula tout bonnement, monté sur roulettes comme il l'était, narguant Cuddy.
- Ingénieux, n'est-ce pas ? brailla House sur un air des Rolling Stones.
- C'est un hôpital, ici ! hurla Cuddy. Les patients ont besoin de se reposer dans le calme et le silence !
- Des études ont démontré que la musique était bonne pour le moral ! Quand le moral va, le reste suit ! Et puis tout le monde aime le rock !
Il donna un grand coup de médiator sur les six cordes. Le bruit fit trembler les parois de verre du bureau. Puis House enchaîna avec une suite de quelques notes jouées à une vitesse démoniaque, ses doigts jouant sur les cordes avec une telle facilité qu'on aurait pu penser qu'il était musicien et non pas médecin.
- Smilin' face and laughin' eyes, brailla House pour ensuite placer quelques accords. But ya can't keep on tellin' me all those lies! How'd you expect me to belive, Honey, I ain't that naive!
- Qu'est-ce que c'est que ça ?!
- C'est notre jeunesse, Cuddy ! Mais j'admets que ce n'est pas la plus connue. Alors...
Il changea de mélodie et Cuddy reconnut tout de suite l'introduction de Highway to Hell. House sauta les couplets pour passer directement au refrain qu'il hurla en secouant la tête comme un gamin de quatorze ans.
- Allez Cuddy ! Je sais que tu dansais comme une folle là-dessus quand t'étais jeune ! Chante avec moi ! Highway to Hell
Cuddy sourit malgré elle face à ce comportement plus qu'inapproprié. Elle se reprit bien vite et quitta le bureau en faisant claquer ses talons. Il lui fallait un technicien pour couper le courant dans le bureau de House, tout de suite, avant que sa bonne humeur ne contamine tout le monde.
Total : 2786
J'AI ATTEINT LES 50000 MOTS \o/
J'AI VAINCU LE NANOWRIMO \o/
Merci à vous T____T