Jun 08, 2008 12:31
Dans la prolongation des posts vains, superflus, puérils, futiles (et... ok je vais arrêter de vous sortir tous les mots du dictionnaire des synonymes de Word parce que sinon on en a encore pour un bout de temps), bref, vous avez compris l'idée, dans cette suite de posts aussi stériles que superflus donc (*kof*), histoire de nourrir ce besoin narcissique permanent qu'on les gens de parler d'eux-mêmes, parce que oui, je ne fais pas exclusion à la règle (mais haha ! pour une bonne raison : c'est tellement plus simple de parler de quelque chose que l'on connaît, et je peux me vanter de me connaître comme que le fond de la poche [oui comme tout le monde Hina...] *bouge sur sa chaise et sort une épingle de sa poche* Tiens c'est nouveaux ça...), je vais vous faire part (euh... vous suivez encore là ? non mais vu que moi je m'y perd déjà... >.<') d'un truc qui me titille depuis un moment :
Les Câlins *ton utilisé communément pour « La Revanche Des Mouches Tueuses » et autres séries B* (que j'écris d'ailleurs « calin » allez savoir pourquoi [ouh la mais c'est que ça nous fait une grande différence ça, biiiien... on ne reconnaîtrait presque pas le mot, c'était fort utile de le mettre là])
Bon. Je vais essayer d'être un peu sérieuse parce que OUI ! Déjà ça m'arrive de penser (faut pas croire euh ! *snif* xD) et de plus tant que je l'aurais pas mis par écrit ça continuera de me tourmenter (ça me bouffe toutes mes nuits ce truc, m'étonne pas que j'ai le même teint délicat de parchemin que les Volturi et les même cernes qu'Edward [Enlevez juste la beauté surnaturelle et c'est tout moi, oui oui je suis commune]).
Et puis c'est quand que j'arrête de causer bizarre ?
(Ah ? ça vient ? xD)
Bon, pour faire simple, vous avez tous vu cette pub pour je-ne-sais-plus-quelle-marque (mémoire de poisson rouge en pleine action !) avec les FREE HUGS non ?
Et, je ne sais pas si vous l'avez vu aussi ce reportage sur cette vieille Indienne qui faisait des câlins à tout le monde (et étrangement, malgré son grand âge, malgré sa peau jaunâtre, et malgré son odeur de vieille femme, les gens faisaient la queue pour lui rendre la pareille. Euh... Oui ?) et qui déclamait sa philosophie sur les étreintes - et si vous l'avez vu ça m'aiderait bien vu que je ne me rappelle pas un mot de son discours et maintenant que j'y pense je ne suis même plus sûre de ma nationalité.
Et puis je me suis rendu compte que moi aussi j'étais très affectueuse dans ce sens là, et au bout d'un moment je me suis juste demandé pourquoi.
Honnêtement, j'avais du mal à me cerner moi-même. Pourquoi ? Etais-je d'une telle puérilité ?
J'ai repensé à mon père qui m'avait un jour dit que ce n'était pas avec les câlins qu'on retenait les gens. A l'époque je m'étais dit qu'il fallait être idiot pour penser que je puisse agir de la sorte (hé oh, j'ai un minimum de discernement quand même), que c'était une simple marque d'affection, en fait, j'avais déjà un bout de mon raisonnement en place à ce moment-là.
Donc je me suis demandé si en réalité je n'agissais pas de manière inconsciente, ce qui expliquerait bien des choses, mais en même temps ça ne collait pas vraiment.
Bah, pour tout vous dire, il y a des gens que j'adore que je n'ai jamais touché de ma vie (oui des gens que je connais roh la la), alors mon interprétation ne tenait pas la route.
Ce qui m'a amené au deuxième point de la réflexion qui occupe (presque) toutes mes nuits (oui le reste du temps je rêve que je suis dans Resident Evil 4 et je flippe à mort, pas à cause des zombis mais à cause de ce *** de point de sauvegarde que je ne trouve pas, ce qui m'obligerait à tout recommencer depuis le départ en cas de mort subite).
Et là mesdames messieurs nous entrons en zone de turbulences du réel où le palpable et le tangible font place aux suppositions farfelues (normale, elles viennent de moi) et sans aucun appui scientifique (je suis une ES avec une mentalité de L en même temps donc bon...), cependant bravo si vous avez tenus jusque là (parce que sérieusement il faut le faire avec toutes ces digressions, allez hop, faisons une petite pose « nouilles chinoises »)
...
Pause finie ! Ces conjonctures sans fondements dont je vais vous faire part ne sont le fruit d'aucun plagia (durant ma pause, Kiwi qui en avait profité pour fouiner dans mes affaires m'a reproché de l'avoir imité. Euh... On est jumelles toutefois je ne pensais pas qu'on avait une telle connexion, mais, hé hé, les grands esprits se rencontrent), je tenais juste à le signaler.
... Euh oui. Ma folie est cent pour cent d'origine.
Alors. Bon, l'une des premières choses est en réalité très (même trop) évidente (à croire que je ne fais qu'écrire une pensée commune, euh, en fait c'est le cas, oui, bon, on va pas chipoter sur des détails), c'est tout simplement notre petite « bulle d'espace vitale », vous savez, cette chose activée inconsciemment par notre moi intérieur qui fait que si quelqu'un transgresse cette ligne (ou bulle vu qu'on est en 3D) imaginaire, d'une part on le ressent immédiatement et d'autre cela provoque une certaine gène, de l'agacement même dans certains cas (pour ne vous citer que moi, il existe deux personnes qui la plupart du temps son interdites dans cette limite personnelle, ma mère et ma petite sœur. Plus celles-ci m'agacent, plus la violation en devient inacceptable (cependant elle peut aussi laisser place à des sentiments primaires comme la colère dans des cas de contactes intenses [ça veut dire des baffes et autres réjouissances], et non lus à de l'irritation. J'ai pas très bien compris pourquoi), ce qui fait qu'il m'arrive de m'éloigner le plus possible de manière automatique avec une moue agacée.
Mais... Cette barrière mentale n'est pas active avec les gens que l'on apprécie (sinon tout le monde grimacerait involontairement en s'étreignant... Reum xD), ça semble évident mais en même temps... Pourquoi ?
Je m'explique : Je ne sais pas si vous avez remarqué mais quand une personne qui vous déplait vous étreint, ce n'est franchement pas agréable (enfin pour moi ça l'est, mais je ne sais pas si vous avez déjà été obligé de faire ça @_@), est-ce que ceux-ci peuvent le ressentir ?
"Pour inspirer la confiance, il faut d'abord faire confiance aux autres soi-même", "pour être aimé, il faut d'abord aimer" (nos sentiments influent sur les gens, ils le sentent, que vous les détestiez ou que vous les aimiez. Moi en particulier, je suis très sensible à ce genre de chose. Mais mon empathie provient en fait de l'environnement hystérique dans lequel j'ai vécu, enfin bref), et patati et patata, toutes ces phrases-clichées...
Les gens peuvent-ils vraiment ressentir ce que nous ressentons ? Dans ce cas, lors qu'un contact physique, la personne peut-elle sentir qu'on est mal à l'aise ? Est-ce que c'est pour cela qu'il y a des personnes qu'il semble naturel de câliner tandis que l'on se sent un tantinet mal à l'aise avec une autre ? Et si ça provenait simplement de ce que ressentent les autres à notre égard ?
Est-ce que malencontreusement, nous, voir même eux, transgressons leur barrière mentale, leur espace vital ?
Existe-t-il des gens purement platonique dont la force d'esprit empêche les autres d'approcher, ou bien est-ce de la pure timidité ? Avec des gens que l'on connaît bien ? Et pourquoi j'arrête pas de poser des questions ? (Sérieux je m'étais donné comme objectif d'apporter des réponses là TnT)
En résumé, si l'on suit mon raisonnement, notre espace vital peut être transgressé joyeusement par des personnes que l'on apprécie, parce que d'une part on les aime bien et que le contact d'un proche est toujours rassurant (si vous êtes là... moi aussi?), réconfortant, et que d'autre part, le contact avec cette personne permet de vérifier sans s'en rendre compte la manière dont celle-ci vous voit (mieux on se sent, plus c'est bon signe quoi), mais réagi violement ( ? xD) quand il s'agit « des autres » (terme assez général, je vous l'accorde), est-ce parce qu'en plus d'une répulsion naturelle, on refuse de laisser à ceux-ci une chance de nous déchiffrer et donc de mieux nous connaître ?
Enfin je crois. Personnellement, je connais la plupart du temps l'opinion des gens à mon sujet (empathie empathie.... xD) et ce grâce à une névrose paranoïaque fort bien développée [à envisager toutes les situations possibles, surtout les pires, on tombe souvent juste vous savez. Et puis ça passe le temps] et surtout, les yeux ne mentent pas (ho ho ho, et un peu de philosophie de jardin-fin, de jeux vidéos en fait, ça faisait longtemps).
... Voilà pourquoi je suis totalement incapable de faire preuve d'une hypocrisie diplomatique, et voilà pourquoi je m'attache facilement aux gens que font preuve d'un peu de gentillesse à mon encontre. Je ne devrais pas pourtant >.<
Enfin bref. Où est-ce que je voulais en venir déjà ? (et on se demande encore comment j'ai pu me taper une note aussi pourrie en dissert... Moi et l'argumentation =.=')
... Les courants d'air dans mon cerveau ont provoqués une perte de donné, ce qui fait que je conclurais ce long topic (plus de 1600 mots pour ne rien dire, j'hallucine, je suis vraiment la reine de la broderie) sur ces mots : Si vous pensez que tout ceci n'est qu'un amas d'idioties, vous avez probablement raison, après tout, je n'ai plus toute ma tête.
Ca m'apprendra à regarder des pubs Nike. Euh non. Adidas. Attendez c'était pas pour le SIDA ce truc ?
PS: Oui bon vous aurrez appris au moins une chose à mon sujet: je ne suis pas très fréquentable aux vues de ma santé psychologique sérieusement ébranlée (je propose une thérapie de groupe pour moi et ma famille), sans rancune, les conneries une fois écrites s'en vont rapidement
Et puis sérieux, ça m'a trop gonflé d'écrire un article avec "câlin" à chaque coin de ligne.
RAAAH!
xD voilà
hugs