Neu-Neuf de Pâques

Apr 03, 2010 20:47


Voici l'endroit où vous pouvez poster vos fics. 
L'entrée restera ouverte jusque lundi soir (mardi si les retardataires me préviennent)
Les posts peuvent être anonyme ou non. 
Le premier qui postera son œuvre pourra me demander une fic (n'importe quel pairing, prompt ou rating) et le dexuième aura droit à un drabble.

Je compte sur vous.
Et pour vous ( Read more... )

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anonymous April 5 2010, 20:17:23 UTC
Quelques minutes auparavant, Arthur essayait de rester calme tout en supportant les accès d'hyperactivité de son jeune protégé, lorsque celui-ci avait vu avec qui il allait partager sa première année de lycée.
„Non mais tu t'imagines“, s'excita Al, „c'est trop cool! T'as une idée de la collection de consoles que Kiku a, c'est le top du top! Et les jeux, ils les a tous je te dis, t-o-u-s! J'ai entendu dire qu'il les testait pour je ne sais quel magazine spécialisé au Japon, donc il reçoit tous les jeux avant même qu'ils ne sortent sur le marché, trop la classe, quoi! Et on pourra se taper des films d'horreurs en boucle la nuit, ils sont trop cool ses films d'horreurs japonais et...“
Arthur soupira, se frottant la racine du nez entre son index et son pouce.
„Je te rappelle que tu ne supportes pas les films d'horreurs, ne te rends pas ridicule en allant pleurer dans le lit du pauvre Kiku après ça.“
„Bah, ca va hein? T'ès trop chiant, plus besoin de me traiter comme enfant maintenant“, Al s'exclama avec un air boudeur, tout en se calmant pour le temps record d'environs trois secondes. Puis il aperçu quelqu'un dans la direction générale de la porte derrière Arthur, et s'élança à nouveau, plus excité que jamais, en s'écriant „Kikuuuuuuu!“ à en percer les tympans de son 'grand frère'.
A qui tout à coup toute distraction manquait pour réfléchir sur son propre nouveau coloc'. Et à vrai dire, rien que le nom du type qui devait dorénavant partager sa chambre lui rappelait de mauvais souvenirs. La dernière fois qu'il avait vu le norvégien, il semblait s'être bien calmé de ses années de bagarreur de son enfance et ne laissait plus que paraître une froideur seulement excédée encore par son petit frère. Mais ce qui l'inquiétait sérieusement et qu'il n'avouerai jamais, jamais s'il espérait garder sa position comme l'élève le plus craint et respecté de l'école, c'était le danois fou qui suivait son future colocataire partout comme un petit chien amoureux. Et si l'école prenait connaissance de ses rencontres antérieures avec ce fou furieux et son hache jouet quand ils étaient gosses, rencontres qui s'étaient rarement développées en sa faveur, s'en serait fini de sa réputation et de sa puissance.
Mais bah, tant qu'à faire, il devrait mieux voir l'aspect positif de cette nouvelle répartition des chambres, au moins il ne partagerait plus sa chambre avec ce frog pervert qui s'était tout juste matérialisé à ses côtés, comme il découvrait en sentant tout à coup une main se poser sur son derrière.
« Je te signale que tu ne vas dorénavant plus avoir l'occasion de me violer dans mon sommeil », Arthur lui annonça avec satisfaction, tout en ôtant la main du français avec une claque bien entraîné. Une claque que Francis esquiva avec tout autant d'entraînement, d'ailleurs.
« On ne peux pas violer les consentants », murmura-t'il distraitement avec un petit sourire sournois, pendant qu'il cherchait des yeux son nom dans la liste...
Arthur sut immédiatement qu'il avait trouvé, quand le sourire de Francis disparu et fit place à une expression bien plus sérieuse qu'il n'avait pas vu depuis un bon moment orner le visage du Français. Arthur ne pu s'empêcher de ricaner méchamment en observant la réaction qu'il avait profondément espéré. La revanche est un plat qui se mange froid, comme Francis lui-même adorait dire, et Arthur savait certainement apprécier l'ironie de la situation. Après que lui, Arthur, avait du supporter ce Frog pendant tout ce temps, il était que trop délicieux de voir Francis tomber sur Le Gars qui lui faisait ravaler tout ses emmerdements et...
Francis se retournait sur lui, le visage figé en un mélange de confusion ou peut-être d'horreur ou... en fait, Arthur n'était pas du tout sûr comment interpréter cette expression , et tout à coup cela n'avait plus rien d'amusant, mais à prendre un aspect inquiétant. Et soudainement, Francis se tourna vers la porte et franchit les quelques mètres vers la cours en pas de géant en tranchant les masses des élèves affolés comme Moïse divisa la Mer Rouge, avec une détermination que cette fois-ci, Arthur en était sûr, il n'avait jamais vu auparavant sur le visage de son éternel rival!
Après un très bref moment de réflexion, Arthur lui enclenchait le pas, une série d'injures découlant de les lèvres.

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anonymous April 5 2010, 20:36:09 UTC
J'espère que ce sera plus lisible comme ça.

« Ludwig, Ludwig, devine-quoi! Devine avec qui je vais partager ma chambre! »

Ludwig tituba à peine sur son banc quand il sentit un poids familier lui sauter dessus de derrière et des bras s'enlacer autour de sa poitrine.

« Ne me dis pas que nous... », il soupira, mais Ludwig ne pouvait renier la chaleur qu'il ressentait apparaitre sur ses joues. Il pouvait seulement espérer que Feliciano ne le remarquerait pas, ni d'ailleurs que qui que ce soit d'autre le voit rougir. Peine perdu en ce qui concernait Roderich, qui assit sur le banc en angle droit au sien, avait juste levé la tête de son livre à l'arrivée de leur ami commun, et qui maintenant le regardait d'un air amusé et avec rien que la trace d'un sourire moqueur dans le coin de ses lèvres.

« Veeee, mais non! Je vais partager ma chambre avec mon frérot. Tu n'as donc pas encore regardé la liste? »

Ludwig réussi à peine à masquer sa déception, mais Feliciano ne l'aurais probablement pas remarqué d'une façon ou d'une autre, il semblait bien trop excité de la nouvelle pour ça.

« Partager ma chambre avec Ludwig, ça aurait été super! Mais je suis bien content d'être avec mon cher fratello aussi, il y a tellement longtemps qu'on a plus été ensemble... »

Ludwig remarqua dans le coin du champs de sa vision une silhouette familière, et en effet, le deuxième Italien du campus était sous un arbre à peut-être vingts mètres d'eux à le fusiller du regard. Avec une munition de la taille de petits obus, si on s'en fiait au degré de noirceur de ses yeux, surtout comme Feliciano ne l'avait toujours pas encore lâché. Et bien que Ludwig ne faisait rien pour encourager ce câlin amical, il faillait bien dire qu'il ne s'efforça pas non plus de rompre le geste.

A côté de Lovino, un Espagnol bien connu leur faisait coucou par de grands mouvements de bras, un sourire éblouissant illuminant tout son visage, sans prendre compte - ou plutôt remarquer - les sentiments opposés de son ami. Roderich retourna le geste avec un simple signe de la main, bien plus élégant et réservé que celui d'Antonio bien évidemment, et se força même à un petit sourire. Antonio et Roderich avaient été camarades de chambre deux ans auparavant, avant que Roderich et Ludwig n'avaient été logés ensemble, mais à la fin de leur année commune, l'ambiance entre les deux s'était sérieusement aggravé. Chose oubliée depuis longtemps par Antonio, vu son caractère insouciant et chaleureux, mais Roderich en avait toujours gardé un petit goût amer. Et Ludwig n'avait jamais osé en demander plus, bien qu'il avait ses petits doutes sur la vrai nature de la relation entre Roderich et Antonio à l'époque...

« Non, je ne suis pas encore allé voir », Ludwig soupira à nouveau, et se résolu de se dénouer de son sac-à-dos italien après tout. Il n'avait nullement envie de voir Lovino finir par charger, pour défendre la virginité de son frangin, comme il aimait toujours dire. Et Ludwig avait encore moins envi de lui expliquer pour la énième fois que ce n'était jamais lui qui se glissait dans la chambre de son frère la nuit et que lui il n'y était pour rien, mais cela ne faisait qu'augmenter la fureur de Lovino à tous les coups. « Roderich et moi attendons que ça se calme un peu pour aller voir. Pourquoi, tu as vu avec qui nous...? »

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anonymous April 5 2010, 20:36:50 UTC
« Moi, tant que je ne me retrouve pas avec ton barbare de frère, tout me va », commenta Roderich de son côté, seulement pour décider de retourner son attention à son livre...

C'est juste à ce moment qu'on entendis une porte claquer au loin. Ou ressentit l'onde du choc qui accompagnait le son comme un petit tremblement de terre, et il n'y eut probablement personne dans tout l'ensemble du campus qui n'eut sursauté vu la secousse. Et en effet, aussitôt on aperçu sans grande surprise la tête blonde d'un jeune Suisse surgir de derrière l'aile où se trouvait le bureau du directeur et foncer en direction des dortoirs dans la direction opposée. Il ne s'arrêtait même pas quand il aperçut le petite groupe assit sur les bancs, ce qui ne l'empêchait absolument pas de jeter un regard furieux dans leur direction avec une envie de meurtre qui aurait dû faire pâlir Lovino d'envie.

« Tiens, je crois savoir avec qui je vais partager ma chambre cette année » murmura Roderich d'une façon pensive, sans lâcher Vash du regard le temps qu'il les passe. Mais apparemment, cette découverte semblait plutôt le mettre de bonne humeur, si on pouvait en croire le sourire amusé avec lequel il se replongeât enfin dans sa lecture.

« Ve, oui, Vash semble vraiment pas content que le directeur ne lui ai pas accordé sa chambre pour lui tout seul! » acquiesça Feliciano en riant. « C'est vrai que grand-frère Roderich et Vash sont amis d'enfance? »

« Oh, il y a longtemps de ça... », répondit Roderich sans lever la tête une nouvelle fois, et ne se donna même pas la peine de cacher sa bonne humeur. Et Ludwig était même assez sûr que la mélodie qu'il entendait son ami fredonner joyeusement était un air tiré de la flûte enchantée de Mozart.

« Et pour moi, tu s...? »

Ludwig fut interrompu à nouveau quand Feliciano se mit à faire de grands gestes à quelqu'un qu'il voyait passer.

« Tiens, voilà Feliks! Salut Feliks! », l'Italien se mit à crier joyeusement dans la direction d'une fille blonde plutôt mignonne, accompagné de son copain. Enfin, un garçon blond plutôt mignon, et Ludwig gémissait à l'idée qu'il se laissait avoir à tout les coups qu'il voyait Feliks passer dans son uniforme de fille.

En entendant la voix de Feliciano, Feliks se retournait et rendu le bonjour avec un enthousiasme tout aussi frénétique. Puis il montra sur son copain à ses côtés et fit un signe approbateur avec son pouce, accompagné d'un grand sourire démonstratif. Puis il fit au revoir d'une main et entraîna son accompagnateur prit de court avec l'autre en direction des dortoirs, son petit sourire profiteur toujours aux lèvres.

Quand l'étrange couple avait disparu derrière un coin de bâtiment, Feliciano leur expliqua avec un sourire heureux:

« Ve, je suis trop content pour Feliks qu'il partage enfin sa chambre avec Toris cette année! Vous savez, Toris était avec Ivan l'année dernière, et ça s'était pas trop bien passé pour Toris... Feliks s'est fait pas mal de soucis pendant qu'on était dans la même chambre, même s'il ne l'a jamais dis directement vous savez...? »

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shinrin_namida April 5 2010, 20:56:58 UTC
Kyaaaaaaaah!!! Merci d'avoir choisi ce prompt!!

Et chapeau! ^^ Alors que ce n'est pas ta langue maternelle, écrire autant, avec fluidité, c'est impressionnant!

Aaaaaah!! Maintenant, j'ai hâte de savoir avec qui est Francis!!! Et Ludwig!!! *bondit sur place* Et j'aimerais être une petite souris pour voir comment va se passer certaines des cohabitations!! ^^

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