Titre : Meilleures amies du monde
Auteur : Berylia
Base : GTO
Genre : Du cul du cul du cul !
Rating : Interdit aux moins de 18 ans, non, je ne rigole pas.
Résumé : Elles étaient amies d'enfance. Mais la vie est passée par-là, elles se sont déchirées, elles se sont blessées, elles se sont pleurées. Une vieille amitié peut-elle renaître de ses cendres et devenir quelque chose de plus fort ?
Couple : Urumi Kanzaki x Miyabi Aizawa x Tomoko Nomura
Avertissement : Threesome yuri avec des fluides.
Pour cause de trop de scénar cette fic a dû être coupée en deux, mais enfin, voilà le sacro-saint Graal : des fesses et des nichons !
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Meilleures amies du monde (Partie II)
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Miyabi poussa un autre cri et lui arracha le livre des mains. Si elle mettait la main sur ce producteur pervers elle allait l'étriper ! Comment osait-il laisser des choses pareilles à portée de quelqu'un comme Tomoko, elle serait incapable de se rendre compte que c'était mal. Sa respiration était haletante et ses yeux se posaient partout sauf sur ces... choses. Elle ne voulait même pas savoir à quoi ça servait. Elle ne s'était jamais sentie aussi gênée qu'en ce moment.
"Kya ! Ça bouge tout seul !"
Toroko regarda l'étrange tube rose fluo se démener tout seul sur le lit comme un poisson bien frais sur l'étalage du poissonnier.
Le sang de Miyabi ne fit qu'un tour, lâchant le livre, elle se précipita pour attraper le poisson rose fluo et l'éteindre.
"Ne touche pas à ces trucs là !" l'engueula-t-elle.
Toroko baissa la tête comme une petite fille prise en faute.
"Mais c'est pas ma faute, j'ai juste voulu voir ce qui se passait si j'appuyais sur le bouton." protesta-t-elle avec un filet de voix fluet.
Miyabi se contenta de faire les gros yeux en jetant d'une main ferme le vibromasseur au fond du sac de sport. Elle fit de même pour tous les autres objets étranges qui traînaient sur le lit, en faisant cependant bien attention à ne pas les regarder. Quand ce fut fait, elle balança rageusement le bagage le plus loin possible d'elle. Elle prit une profonde respiration et tenta de calmer son coeur affolé.
"Toro-chan, viens là !"
Elle sentit le lit bouger tandis que la rouquine obéissait à Urumi, mais elle garda les yeux fermés. Elle avait besoin de se calmer et de faire disparaître les deux énormes taches rouges qui ornaient ses joues. C'est pas comme si elle n'avait pas déjà vu des trucs pour vieux pervers comme ça. Il y en avait plein dans l'escalier où dormait Onizuka. Non, c'était juste parce qu'elle voulait protéger Tomoko, cette fille était si bête, elle ne reconnaîtrait pas un film de cul si elle en voyait un à la télé. Oui, voilà, elle était juste choquée parce qu'il y avait Tomoko avec elles, c'était un peu comme si l'un de ses petits cousins tombait sur les magazines cochons de son père. Elle poussa un long soupir et rouvrit les yeux, le coeur enfin en paix.
Eût-elle été plus vieille et plus enrobée, elle aurait eu un arrêt cardiaque.
Urumi était en train d'embrasser Toroko et sa main droite essayait vainement d'attraper en entier un des seins plantureux.
"Aaah !" ne put-elle s'empêcher de hurler, son esprit totalement à court de mots cohérents pour décrire ce qu'elle voyait.
Urumi détacha ses lèvres de celles de la rouquine et elle vit clairement briller un filet de bave qui la fit plisser le nez, d'un air dégoûté. Les échanges de salives lui semblaient être une des choses les plus répugnantes que l'on puisse concevoir.
"Qu... Qu'est-ce que tu fais à Tomoko ? Sale perverse !" cria-t-elle, sa voix une octave plus haut qu'à son habitude.
Le petit génie se rassit tranquillement sur ses talons tandis que Toroko luttait quelque peu pour faire obéir ses muscles. Les yeux vairons regardaient Miyabi et brillaient d'une lumière que cette dernière n'aima pas, mais alors pas du tout, c'était la lumière qu'elle avait dans le regard quand elle avait découvert un nouveau problème mathématique intéressant sur lequel travailler. Bizarrement elle sut ce que ressentait une malheureuse souris quand elle se retrouvait nez à nez avec un chat ayant envie de jouer.
"Miyabi-chan ?"
La voix d'Urumi était douce et elle prononçait toutes les syllabes une à une, les savourant tranquillement.
"Oui ?"
Sa voix était blanche de terreur. Elle sentait qu'elle devrait se lever, fuir ce lit et cette chambre le plus vite possible. Elle ressentit soudain le fait qu'elle était presque nue, que l'air jouait avec le bout de ses tétons, que les yeux vairons étaient clairement fixés sur l'aréole sombre de ses seins.
"Viens."
La voix de la blonde lui sembla soudain beaucoup plus forte et profonde. Bien sûr elle n'obéirait pas. Elle était la reine des refus et des caprices, celle qui disait toujours non. Cependant alors même qu'elle se disait ça elle se retrouva avançant lentement vers le centre du lit, vers Toroko à moitié affalée et Urumi bien droite, les fesses posées sur ses talons, la pointe de ses seins... Elle détourna le regard, rouge de honte. A quoi pensait-elle ?
"Miyabi ?"
La voix de la métisse était chaude contre son oreille, faisant courir des frissons étranges dans son dos. Elle était beaucoup trop près. Elle recula, mais Urumi s'avança vers elle, plantant pour prendre appui, une main de chaque côté de sa proie.
"Est-ce que tu n'es pas curieuse, Miyabi ?"
Les cheveux de soie se déversaient lentement sur sa poitrine dénudée et la brune tremblait à chaque nouvelle caresse du voile doré.
"Est-ce que tu n'as pas envie de savoir ?"
Ses yeux bruns et bleus semblaient contenir tout le savoir du monde, un savoir secret, interdit auquel elle seule pouvait donner accès.
Le souffle se remit à s'accélérer dans la poitrine de la brune.
"Est-ce que tu n'es pas tentée d'essayer ?"
Les lèvres fines d'Urumi n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes, son haleine brûlante contre sa bouche.
Elle ne bougeait plus, fascinée, envoûtée par ces paroles, son coeur s'envolait dans sa poitrine, pris de peur, pris de panique, pris d'envie, pris de désir. Elle laissa le visage parfait de la nymphe se rapprocher du sien. A quoi pouvait ressembler un baiser volé à un être céleste ?
Les lèvres d'Urumi étaient douces, légèrement humides, et le bout de sa langue semblait presque indécis alors qu'il passait doucement sur sa lèvre inférieure. Ses jambes se mirent à trembler et elle jeta ses bras autour du cou gracile, se raccrochant à elle, ouvrant la bouche pour la laisser entrer. Les mains blanches lui saisirent la taille, la maintenant contre elle. Fermant les yeux elle s'abandonna, respirant le doux parfum de lys qui semblait émaner du corps de l'être céleste qui l'enlaçait pour l'emmener vers un monde éthéré.
Grisée par les sensations elle cligna des yeux sans comprendre quand les lèvres chaudes se séparèrent des siennes. Les bras d'Urumi la lâchèrent et elle s'affaissa comme une poupée de chiffon, les yeux dilatés, le sang en ébullition, l'esprit empli de nuages blancs s'effilochant dans l'azur.
A travers la brume qui envahissait son esprit elle sentit Toroko venir s'installer à ses côtés. Elle tenta de tourner la tête ou de lui prendre la main mais ses muscles ne voulaient plus lui répondre.
Elle frissonna et se tourna très lentement. Toroko s'amusait à dessiner sur son ventre des symboles qui ne ressemblaient à rien de connu. Elle réussit à s'appuyer sur ses coudes pour se surélever. Son regard passa sans s'arrêter sur les doigts de Tomoko jouant sur son corps, ses yeux se posèrent sur Urumi, assise sur le grand lit, un peu à l'écart. Comme si elle sentait le poids de ce regard sur elle, la blonde releva les yeux de son livre et lui adressa un sourire.
"Q... qu'est-ce que tu lis ?"
La voix avait eu du mal à sortir de sa gorge, tout son corps semblait alangui.
Urumi brandit le bouquin. Au début les mots semblèrent danser devant ses yeux avant d'accepter enfin de reprendre leur place habituelle.
"Kamasoutra lesbien..." lut-elle à voix haute.
Un sentiment d'horreur tomba soudain sur son coeur. Prise de panique elle regarda Urumi se replonger dans l'observation des croquis explicatifs. Il fallait qu'elle sorte de là ! Et qu'elle emmène Toroko avec elle. Le bouquin avait piqué la curiosité du génie qui sommeillait en elle, et quand sa curiosité se réveillait elle ne tolérait aucun obstacle en travers de sa route.
"Toro-chan, enlève ta culotte." ordonna la blonde par-dessus son livre.
Les doigts de la rouquine cessèrent de jouer sur la peau de sa meilleure amie, et, confiante et sage, elle obéit sans plus réfléchir aux ordres d'Urumi.
Miyabi n'eut pas le temps de l'en empêcher que déjà la culotte avait disparut et la brune ferma les yeux rouges de honte. Toroko avait bien changé depuis l'époque où elles prenaient toutes leur bain ensembles.
Le livre se ferma dans un claquement sourd et elle sentit Urumi bouger sur le lit. Elle n'avait pas fuit. Il n'y avait nul part où fuir. Elle n'avait aucun espoir d'être sauvé, cette fois pas d'Onizuka volant à travers la fenêtre pour préserver sa virginité. Mais avait-elle vraiment envie d'être sauvée ? Elle refusa de répondre à cette question, tout comme elle refusa d'ouvrir les yeux, même quand elle sentit des mains tirer délicatement sur sa culotte. Son coeur battait la chamade mais elle ne savait plus réellement pourquoi.
Elle sentit un souffle sur sa joue, un rideau de cheveux caressa son visage et une bouche se posa contre la sienne, douce, chaude, légèrement tremblante. Elle sentait sa culotte glisser sur ses hanches tandis que ses lèvres étaient doucement écartées par une langue, une odeur de vanille lui montait lentement à la tête et elle se laissa tomber en arrière sur le lit. Le baiser ne prit pas fin pour autant, tout comme la course lente et presque lancinante de son dernier sous-vêtement caressant ses jambes. Elle sentait ses muscles se liquéfier lentement sous l'action douce et exaltante de cette langue.
Quand la bouche douce et rouge abandonna la sienne, elle eut l'impression d'être privée de souffle. Derrière ses paupières mi-closes elle regarda la bouche rouge de Toroko luire tandis que la langue rose de la rouquine recueillait les dernières miettes de leur baiser.
Sa culotte avait disparu. Elle n'avait pas besoin de regarder pour le savoir. Urumi n'abandonnait jamais et si elle ne sentait plus ces mains douces sur elle c'était qu'elle était arrivée à ses fins et passé à une nouvelle étape de son plan. Et en effet, la voix du petit génie s'éleva une fois de plus dans la pièce.
"Viens Toroko."
Et Toroko obéît. Prenant son courage à deux mains, Miyabi se releva légèrement, coinçant un oreiller sous sa tête. Ses membres étaient lourds, comme anesthésiés par le feu qui brûlait dans son sang.
Urumi commença par embrasser son loyal petit labrador. Puis elle attrapa délicatement la main droite de la jeune actrice et la leva à ses lèvres, commençant par la parsemer de caresses, de baisers, de petits coups de langue et de légères morsures. Tomoko ne bougeait pas, secouée de temps en temps par de longs frissons, hypnotisée par sa main prisonnière des doigts blancs et fins, esclave de ces dents brillantes, tremblante contre cette langue humide. Enfin, prenant tout le temps du monde, la blonde commença à lécher les doigts roses, y plantant plus qu'à son tour ses dents taquines avant de plonger ces derniers dans sa bouche, les en ressortant luisant de salive avant de recommencer l'opération. L'énorme poitrine de l'idole se soulevait et des sons étranges, sorte de jappements étouffés s'échappaient de sa gorge. Les mêmes sons qui semblaient s'échapper de celle plus menue de Miyabi, qui, à moitié affalée sur le lit tremblait de tout son long en contemplant le spectacle.
Finalement, les doigts tendrement malmenés sortirent de cette grotte où logeaient tant de mots étranges et, tenant toujours cette main en otage, Urumi se rapprocha de la pauvre brune délaissée. Instinctivement, elle remonta ses jambes contre elle, effrayée par le regard intense de la blonde. Doucement, tendrement cette dernière se rapprocha et déposa un baiser sur ses lèvres. Les cheveux blonds vinrent caresser son visage tandis que la langue rose pénétrait dans sa bouche avec une facilité déconcertante. De nouveau assaillie par une mollesse étrange, Miyabi se laissa faire, poussant de petits cris qui échappaient de sa gorge sans même lui demander la permission. Tout son corps se raidit soudainement quand elle sentit quelque chose glisser contre son sexe. Elle tenta de se redresser, mais Urumi l'embrassait toujours, maintenant sa tête contre l'oreiller. Elle sentit à nouveau ces... cette chose glisser contre elle, étalant cette sensation visqueuse et chaude. Un gémissement lui échappa alors que les doigts de Tomoko repassaient une fois de plus sur son clitoris. Ses poings serraient convulsivement les draps, elle n'osait se permettre de bouger ne serait-ce que d'un millimètre. Etait-ce par peur que cela continue ou au contraire que les doigts de son amie cessent leur va-et-vient ? Elle n'en savait fichtre rien, tout ce qu'elle savait c'était que quelque chose se passait, quelque chose qui l'empêchait de respirer, de bouger. Avec un sourire tendre, la blonde qui avait cessé de l'embrasser repoussa une mèche de cheveux bruns. Puis cette même bouche se posa sur la pointe sensible d'un de ses seins et Miyabi cria. Son corps tout entier se mit soudainement en mouvement, ses hanches se soulevèrent à la rencontre des doigts de Tomoko, se frottant contre eux, ondulant désespérément à la recherche de quelque chose ; sa main droite plaqua la blonde contre son sein, la suppliant par ce geste de continuer ; ses dents se refermèrent sur sa lèvre inférieure, ses yeux se fermèrent et son visage se crispa, son corps tout entier ne semblait tendre que vers un but. Et les doigts de la rouquine la caressaient de plus en plus habilement, et la bouche sur ses seins suçait de plus en plus fort, et ses cuisses ouvertes papillonnaient de plus en plus, et ses cris montaient de plus en plus aigus. Ses cuisses se fermèrent brutalement et sa bouche laissa échapper un bruit suraigu tandis que son corps tremblait violemment, la secouant à chaque nouvelle onde, tellement bon que s'en devenait douloureux, Miyabi sentit les larmes poindre au coin de ses yeux tandis qu'elle s'accrochait à cette sensation de plus en plus cruelle. Son souffle se coinçait dans sa gorge, ses jambes se serraient convulsivement, enfermant la main qui lui proportionnait tant de plaisir. Une sorte de douleur délicieuse la fouilla une dernière fois et tout disparut sous ses yeux. Ses muscles se relâchèrent, l'air quitta ses poumons, sa bouche s'ouvrit sur un O de surprise et elle se sentit tomber dans le lit alors qu'elle était toujours allongée. Comme à des milliers de kilomètres, elle vit les silhouettes floues de ses amies se détacher d'elle. Mais pour l'instant elle avait d'autres préoccupations, elle semblait avoir oublié comment respirer et son corps ne pouvait plus se mouvoir, et même si elle sentait l'air jouer sur ses cuisses ouvertes et mouillées elle n'arrivait pas à les bouger.
"Urumi-chan, j'ai mal à la main." geignit la jeune idole, assise sur ses talons. Elle essayait de bouger sa main endolorie, sans vraiment savoir que faire du liquide étrange et odorant qui luisait sur sa main. Elle avait envie de s'essuyer sur les draps, mais elle se doutait que ce n'était pas très poli, et elle n'avait pas envie de se faire réprimander par Urumi. Et puis... et puis cette odeur lui tournait la tête, comme lorsqu'elle respirait au-dessus des bouteilles de saké chaud.
"Ne t'inquiète pas, je vais t'aider."
Laissant Miyabi revenir tranquillement d'entre les morts, le génie avança vers la rouquine. Ses yeux vairons semblaient illuminés par un feu invisible et Toroko sentit qu'elle ne pouvait plus faire un geste.
Lentement, en souriant, Urumi reprit la main de la blonde comme elle l'avait fait peu avant, et, tout en regardant son fidèle toutou, elle se mit à lécher cette main. D'abord l'extérieur, avec des petits coups de langue rapide et son souffle qui faisait froid sur la peau nouvellement mouillée. Puis, elle passa au tranchant et à la paume, la faisant frémir sous ses chatouilles. Mais lorsqu'elle commença à lécher les doigts déjà glissants, les pieds de l'actrice se mirent à trembler et elle bougea à la recherche d'une position plus confortable qu'elle n'arrivait pas à trouver. Tantôt elle avait envie d'écarter les cuisses, tantôt de les serrer le plus fort possible, sans parler de ses seins qui lui faisaient mal comme si elle avait couru sans son soutif. Elle regarda Urumi le visage implorant, qu'est-ce qu'elle devait faire ?
Urumi avait consciencieusement nettoyé cette main d'une toilette de chat et posa sa paume sur la joue de la jeune fille pour la caresser. Elle murmura quelques mots de récompense que la jeune actrice ne comprit pas tout à fait puis elle l'attira vers elle. Tomoko se laissa embrasser avec aise, c'était une sensation tellement agréable, et puis elle se sentait bien dans ces bras, entourée par le parfum fleuri de sa meilleure amie. Quand une main se glissa entre ses cuisses pour les écarter elle obéit, confiante et quand elle sentit cette paume caresser la douceur de ses cuisses elle s'agrippa instinctivement au cou du petit génie.
Mais rien ne l'avait préparé à ce qu'elle ressentit lorsque deux doigts glissèrent lentement contre cette partie là de son corps. Elle prit en tremblant conscience d'un liquide chaud et épais qui était lentement étalé contre elle, mais elle n'avait pas vraiment assez de concentration pour y penser, tout ce qu'elle comprenait c'est que c'était étrange et que ça lui faisait presque mal mais pas vraiment...
"Urumi..." geignit-elle les larmes aux yeux, effrayée et tremblante.
"Chuuut..." La blonde arrêta de bouger et passa son autre main dans les longs cheveux auburn. "Tout va bien. T'es une bonne fille, Tomoko."
Elle la berça un moment, et les tremblements cessèrent et à son insu, les cuisses de Toroko commencèrent à bouger d'elles-mêmes. Saisissant sa chance de détourner l'attention de son amie fidèle, le jeune génie commença à tracer une ligne de baiser sur l'épaule de la jeune fille. Puis elle descendit lentement vers la poitrine énorme.
Tomoko était immobile, retenant son souffle. Les lèvres d'Urumi se promenaient sur ses seins et elle avait l'impression ce que ces derniers étaient en train d'enfler comme des ballons, qu'ils se tendaient vers quelque chose...
La langue rose d'Urumi effleura son téton et Tomoko cria de surprise, de plaisir et de gêne. Mais ses cris ne s'arrêtèrent pas, tout comme les coups de langue, les suçons, les morsures. La pauvre petite s'était remise à crier et son corps ondulait de plus belle contre la main qui était encore douloureusement immobile.
Puis tout disparut. Urumi avait retiré sa main et reculé de quelques pas. Tomoko se laissa tomber sur les fesses, perdue, haletante de désir, suppliant la blonde de revenir par mille petits couinements involontaires.
"Mets-toi à quatre pattes, Toroko."
La voix d'Urumi était rauque et on pouvait sentir que sa respiration n'était plus régulière et qu'elle devait faire un effort pour parler.
Sans y penser, la fidèle jeune fille obéît et elle frissonna lorsque ses cuisses se refermèrent.
"C'est bien, c'est un bon toutou ça." déclara la blonde en passant une main quelque peu glissante sur les fesses rebondies. "Maintenant rapproche-toi de Miyabi et mets tes seins au-dessus de son visage."
"Eh oh !" La pauvre petite fille riche essaya de protester, mais lever les bras suffisait à l'épuiser alors elle regarda avec fatalisme les deux énormes seins qui pendaient juste au-dessus d'elle, leurs tétons rouges et durs comme de petites groseilles.
Puis elle cessa de regarder quand elle se retrouva ensevelie sous la poitrine pulpeuse qui assourdissait à peine le cri que venait de pousser Tomoko.
"Non, Tomoko, il ne fait pas que tu étouffes Miyabi, tu dois tenir au-dessus d'elle."
"Mais..." protesta d'une voix tremblante le labrador à corps de femme. "Ça me fait trembler..."
Et comme pour le prouver elle se sentit choir encore une fois tandis que les doigts d'Urumi caressaient ses lèvres glissantes et gonflées.
"Allons, allons, Toroko, il faut obéir sinon je te laisse."
"Non !" s'écria la rouquine en se redressant prestement. Et Miyabi à moitié morte se dit que ce dialogue semblait tout droit sorti d'un roman porno à deux sous.
Mais bientôt son esprit se fixa sur autre chose, les deux énormes seins qui bougeaient juste au-dessus de son visage et caressaient accidentellement sa peau. Lentement, comme si elle était sous l'eau, elle leva les mains et arrêta les deux globes doux et mous. Avec curiosité, elle commença à les examiner et à jouer avec, ils étaient tellement plus ronds et plus tendre que les siens. Au-dessus d'elle Tomoko geignait et tremblait, mais elle n'y prêtait pas attention, observant cette paire de lolos qui avaient hypnotisé tous les hommes qui les avaient croisés. Puis, se sentant d'humeur mesquine, elle pinça le bout du téton droit en représailles. Tomoko cria et faillit s'effondrer sur elle, se reprenant au dernier moment en gémissant. Interpellée par la réaction, Miyabi réitéra son geste sur le gauche pour le même résultat. Amusée par les cris pornographiques, humiliants et ridicules de Tomoko, elle se mit à essayer d'en susciter d'autres, en titillant, en pinçant, en caressant, en chatouillant. Puis, poussée par une sorte d'instinct, elle en porta un à sa bouche. Une partie de son cerveau nota que le cri était plus long que les autres, l'autre ne se rendit compte de rien, trop occupée à jouir des sensations de cette chaire douce et tendre contre ses lèvres et ce délicieux objet de succion qui la faisait se frotter lentement les cuisses l'une contre l'autre tandis que sa main gauche titillait, pinçait, pelotait et chatouillait l'autre sein.
Tomoko était perdue. Elle avait mal aux poignets à force de se retenir de tomber, mais elle n'aurait pas bougé pour tous les gâteaux à la crème du monde. Quelque chose d'incroyable était en train de lui arriver, quelque chose qui la faisait miauler de toutes ses forces, quelque chose qui creusait son dos et la forçait à relever le torse et écarter les jambes, quelque chose qui la faisait trembler à chaque fois que la langue de Miyabi se promenait sur elle ou lorsque les doigts d'Urumi glissaient lentement sur sa vulve.
Et alors qu'elle croyait que jamais rien ne pourrait être plus fort que ce qu'elle ressentait, un doigt glissa avec lenteur à l'intérieur d'elle. Le cri qu'elle poussa se répercuta dans la pièce, déchirant le silence de la nuit.
"Tomoko ?" La voix de Kanzaki s'éleva, faible et emplie de doute. "Je... je t'ai fait mal ?"
"Unn." Tomoko nia de toute sa tête, serrant sa lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper d'autres cris, giflant une Miyabi indignée de son énorme paire de sein. Miyabi se vengea et la pauvre starlette se retrouva une fois de plus à geindre tandis que derrière elle Urumi se remettait à la torturer avec soin.
Tomoko ne réussissait plus à se contrôler, son corps tremblait, des spasmes la forçaient à resserrer ses cuisses, une seule phrase hantait ce qui restait de son cerveau : "N'arrête pas... pitié... n'arrête pas." Mais comme toujours elle n'osait pas demander quoi que ce soit à ses amies, alors elle serrait les dents et gémissait de plus en plus, presque douloureusement.
Etrangement, ses dernières pensées s'envolèrent quand Miyabi se mit à brutaliser ses seins de ses dents et de ses doigts et que les mains d'Urumi, coincées à présent entre ses cuisses se mirent à bouger de plus en plus vite, de plus en plus appuyées. La jeune fille cessa de respirer, désespérément concentrée sur ce qui lui arrivait, sur ces sensations qui la traversaient, l'immobilisaient, la secouaient, sur ces doigts, ces dents, cette langue, ce plaisir, cette douleur.
Puis ce fut comme si quelque chose s'écroulait sur elle. Son corps tout entier se mit à bouger de plus en plus convulsivement, elle tenta désespérément de se raccrocher aux sensations qui la fouillaient, à ce plaisir qui arquait son corps à ces draps froissés dans lesquels elle enfonçait ses griffes. Mais elle perdit pied et ses yeux s'écarquillèrent, sa voix se brisa et son corps s'affaissa en un instant qui dura si longtemps qu'elle en pleura de douleur et de joie.
Miyabi, elle fut beaucoup moins heureuse de se retrouver coincée sous une Toroko au bord de l'évanouissement, de toutes ces forces elle repoussa la jeune fille sur le côté et se redressa pour reprendre son souffle. Frissonnant dans l'air soudain froid, elle repoussa une mèche de cheveux et son regard se posa sur Urumi. Elle se tenait là, dressée sur ses talons, sa main s'essuyant sur les draps, les joues rouges, mais le regard fuyant. Son corps entier semblait tendu, les muscles jouant sous sa peau, les deux mèches blondes tombaient sur ses yeux, cachant son visage. Miyabi ouvrit la bouche pour l'appeler mais une réminiscence soudaine l'empêcha de prononcer ces mots. Derrière la jeune fille d'aujourd'hui elle revit l'enfant tremblante qui se tenait sur le seuil de sa maison le premier jour où elle l'avait invitée à rester dormir : le corps tendu d'appréhension, le visage caché dans ses cheveux, l'air distant et renfermé.
Sans mot dire, la brune quitta les flancs chauds de Tomoko et se dirigea vers la blonde. Celle-ci la regarda arriver, un mélange d'appréhension et de dédain plaqué sur son visage. Miyabi s'arrêta à quelques centimètres d'elle, laissant leurs seins se frôler avant de s'asseoir elle aussi sur ses talons.
"Alors le petit génie, ces expériences sont-elles satisfaisantes ?"
La blonde eut un sourire ironique.
"Ce serait plutôt à toi de me dire ça."
Miyabi haussa un sourcil :
"D'accord." répondit-elle avant de se jeter sur cette bouche rouge qui ne s'ouvrait décidément que pour dire des bêtises et qui pourrait être tellement mieux employée.
Urumi se prêta au jeu avec passion, sa langue fine et acérée prenant tout autant qu'elle rendait de plaisir et il fallut que Miyabi se force avant de pouvoir mettre fin à ce baiser.
"Tu as eu ton petit moment de dominatrice ma belle, maintenant c'est à moi de me venger." déclara-t-elle en poussant tendrement sa rivale en arrière.
Amusée, sous-estimant clairement la brune, Urumi se laissa faire, se demandant ce qu'elle pouvait attendre de la petite fille à papa. Les yeux clairs observèrent cette silhouette délicate qui se penchait au-dessus d'elle et elle sentit ce regard qui la parcourut avec quelque chose d'avide et de malicieux qui la fit frissonner. Elle leva la main pour caresser cette chair chaude mais Miyabe lui prit le poignet et dit :
"Si on ajoutait un gage ? Je parie que tu ne réussiras pas à rester les mains derrière la tête jusqu'à ce que j'en ai fini avec toi."
Le génie fit entendre un reniflement méprisant.
"Tu te crois si irrésistible, petite princesse ?"
La brune eut un sourire et relâcha ce poignet. Lentement et ostensiblement Urumi mit ses deux mains jointes derrière sa tête.
"Tu ne veux pas non plus me les attacher avec une cravate, vieux pervers ?"
Mais sa proie ne mordit pas à l'hameçon, préférant mordre la peau douce et blanche d'un sein. La blonde glapit mais se mit à fondre quand une langue rose vint réparer tout le mal qui lui avait été infligé.
Elle sentit avec un plaisir décuplé ces mains qui se promenaient sur elle tandis que les siennes ne pouvaient que s'accrocher l'une à l'autre, interdites de toucher le velours chaud et nacré de la peau de l'autre. Elle ressentit avec une incroyable précision chacun des doigts qui flânaient sur son corps pendant que la bouche avide se délectait de son cou, de ses oreilles, de sa poitrine, parfois même de ses lèvres. Mais en même temps elle sentait en elle une sorte de compte à rebours et tous ses sens étaient focalisés sur la lente approche de ces mains vers ses cuisses, vers son sexe humide de tous les cris qu'elle avait entendu, de tous les gémissements qu'elle avait bus, de tous les tremblements qu'elle avait senti, de tous les soupirs qu'elle avait respiré, de tous ces spasmes qu'elle avait contemplés, jalouse et comblée à la fois.
Quand enfin le moment arriva et que le plus petit frôlement fit palpiter ses lèvres elle gémit de plaisir, effaçant le visage amusé de Miyabi en fermant les yeux. Mais cette dernière ne l'entendait pas de cette oreille et retira sa main comme pour la punir. Urumi, furieuse et un petit peu outrée, il fallait bien l'avouer rouvrit les yeux... et gémit en découvrant entre ses cuisses la tête de la jeune fille qui s'y installait. Du coin de l'oeil elle prit conscience que Toroko était sortie de sa torpeur et s'approchait d'elles mais elle n'aurait pu s'en fiche plus. Pour l'instant tout son être se concentrait sur la sensation de ce souffle contre ses cuisses humides. Son cerveau si puissant s'emballait déjà, lui offrant mille images qui ajoutaient encore à son désir, elle se préparait mentalement à la sensation de cette langue sur elle, de ce souffle au centre de son être, de...
Rien n'avait pu la préparer. Quand cette chose humide et tendre se posa sur son clitoris elle hurla, de gêne, de plaisir, d'étrangeté, tout ça mêlé, la poussant à refermer les cuisses dans un geste de survie. Mais on ne la laissa pas faire, elle tenta de se relever mais Tomoko sur un ordre sec de Miyabi lui saisit les mains. Elle cria de nouveau, Miyabi avait repris son exploration et elle se sentait trembler de plaisir. Vainement elle essaya de récupérer ses mains mais la poigne de la rouquine était trop forte. Puis les lèvres de Tomoko se posèrent sur ses seins et elle sentit ces deux langues aller sur elle, la titiller, la goûter, la masturber. Les gémissements montaient vers ses lèvres, se succédant les uns aux autres comme se succédaient les sensations de plus en plus fortes, de plus en plus intenses. Son corps se mouvait en un bercement aussi erratique que subit, tantôt doux et languide, tantôt brusque et désespéré. Ses yeux s'ouvraient parfois pour contempler avec honte, amour, désir le visage de ses bourreaux qui la travaillaient inlassablement tandis que son esprit fuyait et que le plaisir enflait sous sa peau.
Alors qu'elle croyait ne plus pouvoir continuer, alors que son corps s'arquait, alors que le feu de la jouissance commençait à brûler son corps, Miyabi dont la langue ne s'arrêtait pas enfonça avec douceur et un peu d'appréhension un doigt dans le passage étroit et convulsé. Urumi sanglota, surprise et atterrée par la faim qui se mit à croître dans ses entrailles. Ses jambes se resserrèrent autour du visage de son amie, son bassin se précipita à la rencontre de ce doigt, ses traits se tirèrent en un masque presque douloureux tant elle était concentrée. Elle le sentait, elle savait que c'était là, juste là, à quelques enjambées encore, il fallait qu'elle y arrive, il fallait que...
"Encore..." gémit-elle en hurlant, en pleurant, le corps entier tordu par la douleur, par l'attente du plaisir.
Et ses hanches se jetaient sur Miyabi, et ses seins tremblaient d'excitation entre les lèvres de Tomoko, et ses yeux pleuraient tandis qu'elle tentait de ne pas écraser la jeune fille entre ses cuisses avides. Sa respiration haletante rebondissait dans la pièce agrémentée de pleurs, de suppliques qu'elle n'avait pas conscience de laisser sortir. Un seul mot se gravait dans son âme : encore, elle était si proche, si loin, si...
Son cri retentit à ses oreilles comme un coup de sifflet, la douleur était tellement douce, le plaisir tellement intense et insupportable, elle se tordit une dernière fois la gorge rauque, le visage douloureux, les orteils recroquevillés.
Puis ce fut le néant, ces interminables secondes pendant lesquelles elle cessa de savoir comment on respirait avant de se retrouver avalant l'air comme une naufragée rejetée sur la plage après une tempête, ses membres épuisés d'avoir trop lutté, son visage fatigué d'avoir tant crié, ses sens engourdis d'avoir tellement joui. Incapable de les aider, elle laissa ses meilleures amies la glisser sous les draps et se blottir contre elle, la protégeant de leurs corps chauds.
* La nuit était douce et souriante. Elles s'endormirent, pelotonnées les unes contre les autres comme une portée de louveteaux au fond de leur tanière.
xxx
D'un calme olympien, Urumi commanda avec toute la dignité d'une reine le petit déjeuner au room service. Après tout, c'était le manager de Toroko qui payait, autant en profiter. Au bout d'une bonne heure, Miyabi cessa enfin de piquer des fards pour un oui ou un non. Toroko, elle se jetait équitablement sur l'une, sur l'autre ou sur les deux en même temps avec la joie d'un labrador qui vient de retrouver son maître. Quand elles franchirent la porte de cette suite, elles surent, sans même parler qu'elles étaient de nouveau les meilleures amies du monde.
Le pas joyeux, la jeune starlette retrouva son manageur dans le lobby de l'hôtel, un parfait homme d'affaire en train de lire le journal, si l'on exceptait bien sûr sa face de crapule, ses cheveux gominés, ses airs de rabatteur et ses chaussures de yakuza.
"Bonjour monsieur Munakata !" hurla Toroko en sautillant, attirant par-là l'attention de tous les présents vers son opulente poitrine.
"Alors, mesdemoiselles, vous allez mieux ?" demanda le manageur, avec aux lèvres un sourire qu'Urumi qualifia de louche et Miyabi de pervers.
"Oh oui ! C'était génial, vous aviez raison ! On est redevenues les meilleures amies du monde. Merci !" s'écria la rouquine le plus innocemment du monde, heureuse d'avoir un tel manager.
Un groom s'approcha de leur table, un paquet à la main.
"Monsieur, voilà ce que vous aviez demandé."
Mais avant que l'objet eût pu changer de main, Urumi s'en empara.
"Urumi-chan, qu'est-ce que tu fais ?" s'enquit Toroko.
"Je vérifie quelque chose." déclara-t-elle en déballant la chose, presque certaine de ce qu'elle allait trouver.
Le visage de Miyabi pâlit quand elle vit la cassette vidéo. Toroko resta interloquée tandis que son manager se levait et se raclait la gorge.
"Ecoutez, on pourrait discuter..."
Le poing de Miyabi discuta à sa place tandis qu'Urumi s'affairait à détruire la bande compromettante.
Munakata resta dans son fauteuil, mit KO par deux petites jeunes filles qui s'éloignèrent en emportant avec elles sa protégée, leur meilleure amie.