Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 4/4marryblackOctober 18 2015, 22:28:01 UTC
Il aurait pu continuer un long moment, oublier la mission, les gardes, tout ce qui n'était pas Illya et ses lèvres sur sa peau, sa carrure massive contre lui, s'il n'avait pas senti la tête lui tourner. Cette sensation, comme s'il avait bu, il la connaissait pour l'avoir vécue une paire de fois, après s'être pris une balle ou un coup de couteau. Il avait s'évanouir dans les bras d'Illya s'il continuait, et le pire, c'est qu'il en avait envie…
Un effort de volonté lui fit lever le bras pour attraper une poignée de cheveux blonds et tirer violemment en arrière. Un grognement agacé résonna dans la pièce, mais il vit vite son partenaire faire le point et se redresser en s'essuyant rapidement les lèvres maculées de son sang. Pendant un instant, ils restèrent là, à un souffle l'un de l'autre, sans trop savoir quoi faire ou dire. Finalement, Illya libéra le poignet de Napoléon, où une marque rouge laissait présager l'apparition d'un bleu le lendemain, et s'écarta d'un pas, pour le laisser s'éloigner du mur, sans le regarder dans les yeux.
L'américain reprit son souffle et se redressa, rabaissant la manche déchirée sur sa blessure. Il lissa ses vêtements en toussotant et vérifia son arme coincée dans sa ceinture, dans le creux de son dos, pour se donner une contenance. Il leva les yeux vers l'autre homme, qui avait repris son expression froide et stoïque, mais dont les joues rouges et les lèvres trahissaient ce qui venait de se passer, et lui lança un sourire amusé.
"Si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais laissé continuer, Péril, mais on a du boulot… si tu t'en sens capable dans ton état…"
Il se dirigea vers la porte en donnant une légère tape sur le fessier de son partenaire au passage, qui se crispa et lui lança un de ces regards noirs dont il avait le secret. Napoléon n'en fit pas grand cas et reprit son arme en sortant de la pièce, l'esprit à nouveau sur la mission, sans doute pour occulter le fait qu'il avait une violente envie de retourner contre le mur et se laisser vider de son sang. Il délirait, sans aucun doute.
Une seconde plus tard, il sentit la présence d'Illya dans son dos, et entendit la porte se refermer doucement derrière eux. Le souffle à son oreille le fit frissonner beaucoup trop violemment à son gout.
"Mon état n'avait pas l'air de te déplaire tout à l'heure, cowboy."
Le sourire était audible dans la voix du russe. Napoléon fit mine de n'avoir rien entendu. Et d'ignorer le frisson qui venait de le traverser. Ils reprendraient cette discussion… plus tard.
Un effort de volonté lui fit lever le bras pour attraper une poignée de cheveux blonds et tirer violemment en arrière. Un grognement agacé résonna dans la pièce, mais il vit vite son partenaire faire le point et se redresser en s'essuyant rapidement les lèvres maculées de son sang. Pendant un instant, ils restèrent là, à un souffle l'un de l'autre, sans trop savoir quoi faire ou dire. Finalement, Illya libéra le poignet de Napoléon, où une marque rouge laissait présager l'apparition d'un bleu le lendemain, et s'écarta d'un pas, pour le laisser s'éloigner du mur, sans le regarder dans les yeux.
L'américain reprit son souffle et se redressa, rabaissant la manche déchirée sur sa blessure. Il lissa ses vêtements en toussotant et vérifia son arme coincée dans sa ceinture, dans le creux de son dos, pour se donner une contenance. Il leva les yeux vers l'autre homme, qui avait repris son expression froide et stoïque, mais dont les joues rouges et les lèvres trahissaient ce qui venait de se passer, et lui lança un sourire amusé.
"Si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais laissé continuer, Péril, mais on a du boulot… si tu t'en sens capable dans ton état…"
Il se dirigea vers la porte en donnant une légère tape sur le fessier de son partenaire au passage, qui se crispa et lui lança un de ces regards noirs dont il avait le secret. Napoléon n'en fit pas grand cas et reprit son arme en sortant de la pièce, l'esprit à nouveau sur la mission, sans doute pour occulter le fait qu'il avait une violente envie de retourner contre le mur et se laisser vider de son sang. Il délirait, sans aucun doute.
Une seconde plus tard, il sentit la présence d'Illya dans son dos, et entendit la porte se refermer doucement derrière eux. Le souffle à son oreille le fit frissonner beaucoup trop violemment à son gout.
"Mon état n'avait pas l'air de te déplaire tout à l'heure, cowboy."
Le sourire était audible dans la voix du russe. Napoléon fit mine de n'avoir rien entendu. Et d'ignorer le frisson qui venait de le traverser. Ils reprendraient cette discussion… plus tard.
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