Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 3/4marryblackOctober 18 2015, 22:27:29 UTC
Il se planta devant son grand dadais de partenaire de mission et prit le temps de remonter sa manche, dévoilant l'estafilade qui traversait son avant-bras, avant de lui parler.
"Oh Péril, on se réveille."
Les yeux bleus acier d'Illya passèrent de ceux de Napoléon à son bras, et l'américain put distinctement le voir prendre une inspiration brusque. Son langage corporel avait tout du junkie en manque. Napoléon leva son bras tailladé devant lui et il vit nettement Illya se retenir de faire un pas en arrière. Sa blessure était plus profonde qu'il aurait cru au premier abord, et maintenant que sa manche n'épongeait plus, il sentait le sang couler le long de son bras. Et les yeux du russe suivaient maintenant la goutte rouge sombre qui descendait lentement.
"Qu'est ce que…"
Dans toute autre situation, il aurait été fier d'avoir fait perdre ses mots au Péril Rouge, mais là, il n'avait pas le temps de faire le fanfaron, il fallait que l'autre grand machin se reprenne, et vite, de préférence.
"Tu ne vas pas me faire croire que tes petites crises sont autre chose que du manque. J'ai lu ton dossier Péril, je sais. Et je saigne, alors vas-y et c'est réglé. J'aimerais éviter de me faire tuer parce que tu penses à autre chose."
Illya était crispé, les poings serrés, et il ne répondit rien, pendant de longues secondes. Napoléon se demanda même un instant s'il n'allait pas simplement lui mettre son poing dans la figure. Il allait baisser le bras et trouver une autre solution quand Illya lui attrapa le poignet. La goutte de sang avait atteint son coude et était sur le point de tomber au sol, laissant une trace rouge foncée le long de son bras. La poigne de l'autre homme était puissante, presque douloureuse, et il sembla hésiter une seconde supplémentaire avant de plaquer ses lèvres contre la peau de l'américain, juste avant que la goutte soit tombée au sol.
Napoléon prit une inspiration sifflante alors que la langue de l'autre homme remontait la peau tendre de son bras pour atteindre la plaie, avec un grognement presque bestial.
L'agent Solo avait prévu de détourner le regard et laisser Illya prendre ce dont il avait besoin, histoire de retourner au plus vite à la mission. Il n'avait pas prévu… ça. Déjà, la sensation, le léger tiraillement, la chaleur qui apaisait légèrement la douleur de la blessure, le souffle brûlant et erratique sur sa peau, tout cela avait provoqué une chaleur dans son ventre qu'il ne connaissait que trop bien.
Napoléon Solo était un homme qui ne se gênait que très rarement. Il aimait le plaisir, et le prenait où il était. Il avait tout testé, ou presque, et se laisser séduire par des garçons de temps à autres ne le dérangeait absolument pas, en temps normal. Mais pas lui, pas maintenant. Il se mordit la lèvre pour s'empêcher de réagir, de faire un bruit, mais en face, l'autre semblait se prendre au jeu. Sans vraiment réaliser qu'ils avaient bougé, Napoléon sentit son dos heurter violemment le mur, et le corps du géant russe se presser contre lui.
Dans un coin de sa tête, il se souvint de la nuit où il s'était renseigné sur les vampires d'Irkoustk. Où les spécialistes lui avaient dit que les effets précis variaient selon les sujets. Si tous ressentaient l'addiction, la frénésie pouvait prendre différentes formes. Certains devenaient extrêmement violents, d'autres ressentaient une euphorie passagère, et puis … il y avait Illya. Illya qui visiblement, d'après le léger mouvement de son bassin contre Napoléon, ressentait l'adrénaline… différemment.
La main libre du russe avait empoigné les cheveux de l'américain, et de l'autre il pressait son poignet contre le mur, au-dessus de sa tête, pour garder sa plaie à portée de lèvres. Napoléon ne pouvait que suivre le mouvement de ses hanches, les yeux mi-clos. Il s'en voudrait plus tard, et pour le peu qu'il avait fréquenté le Péril Rouge, il serait sans doute beaucoup plus gêné que lui. Et puis de toute façon, vu le poids de l'animal, il n'avait pas d'autre choix pour le moment. Alors autant apprécier. Sa main libre passa le long du dos du russe et s'arrêta sur son fessier, pour le presser un peu plus contre lui. Sans vraiment s'en rendre compte, il s'était mis à haleter, alors qu'il se frottait contre l'autre homme sans plus aucune retenue.
Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 4/4marryblackOctober 18 2015, 22:28:01 UTC
Il aurait pu continuer un long moment, oublier la mission, les gardes, tout ce qui n'était pas Illya et ses lèvres sur sa peau, sa carrure massive contre lui, s'il n'avait pas senti la tête lui tourner. Cette sensation, comme s'il avait bu, il la connaissait pour l'avoir vécue une paire de fois, après s'être pris une balle ou un coup de couteau. Il avait s'évanouir dans les bras d'Illya s'il continuait, et le pire, c'est qu'il en avait envie…
Un effort de volonté lui fit lever le bras pour attraper une poignée de cheveux blonds et tirer violemment en arrière. Un grognement agacé résonna dans la pièce, mais il vit vite son partenaire faire le point et se redresser en s'essuyant rapidement les lèvres maculées de son sang. Pendant un instant, ils restèrent là, à un souffle l'un de l'autre, sans trop savoir quoi faire ou dire. Finalement, Illya libéra le poignet de Napoléon, où une marque rouge laissait présager l'apparition d'un bleu le lendemain, et s'écarta d'un pas, pour le laisser s'éloigner du mur, sans le regarder dans les yeux.
L'américain reprit son souffle et se redressa, rabaissant la manche déchirée sur sa blessure. Il lissa ses vêtements en toussotant et vérifia son arme coincée dans sa ceinture, dans le creux de son dos, pour se donner une contenance. Il leva les yeux vers l'autre homme, qui avait repris son expression froide et stoïque, mais dont les joues rouges et les lèvres trahissaient ce qui venait de se passer, et lui lança un sourire amusé.
"Si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais laissé continuer, Péril, mais on a du boulot… si tu t'en sens capable dans ton état…"
Il se dirigea vers la porte en donnant une légère tape sur le fessier de son partenaire au passage, qui se crispa et lui lança un de ces regards noirs dont il avait le secret. Napoléon n'en fit pas grand cas et reprit son arme en sortant de la pièce, l'esprit à nouveau sur la mission, sans doute pour occulter le fait qu'il avait une violente envie de retourner contre le mur et se laisser vider de son sang. Il délirait, sans aucun doute.
Une seconde plus tard, il sentit la présence d'Illya dans son dos, et entendit la porte se refermer doucement derrière eux. Le souffle à son oreille le fit frissonner beaucoup trop violemment à son gout.
"Mon état n'avait pas l'air de te déplaire tout à l'heure, cowboy."
Le sourire était audible dans la voix du russe. Napoléon fit mine de n'avoir rien entendu. Et d'ignorer le frisson qui venait de le traverser. Ils reprendraient cette discussion… plus tard.
"Oh Péril, on se réveille."
Les yeux bleus acier d'Illya passèrent de ceux de Napoléon à son bras, et l'américain put distinctement le voir prendre une inspiration brusque. Son langage corporel avait tout du junkie en manque. Napoléon leva son bras tailladé devant lui et il vit nettement Illya se retenir de faire un pas en arrière. Sa blessure était plus profonde qu'il aurait cru au premier abord, et maintenant que sa manche n'épongeait plus, il sentait le sang couler le long de son bras. Et les yeux du russe suivaient maintenant la goutte rouge sombre qui descendait lentement.
"Qu'est ce que…"
Dans toute autre situation, il aurait été fier d'avoir fait perdre ses mots au Péril Rouge, mais là, il n'avait pas le temps de faire le fanfaron, il fallait que l'autre grand machin se reprenne, et vite, de préférence.
"Tu ne vas pas me faire croire que tes petites crises sont autre chose que du manque. J'ai lu ton dossier Péril, je sais. Et je saigne, alors vas-y et c'est réglé. J'aimerais éviter de me faire tuer parce que tu penses à autre chose."
Illya était crispé, les poings serrés, et il ne répondit rien, pendant de longues secondes. Napoléon se demanda même un instant s'il n'allait pas simplement lui mettre son poing dans la figure. Il allait baisser le bras et trouver une autre solution quand Illya lui attrapa le poignet. La goutte de sang avait atteint son coude et était sur le point de tomber au sol, laissant une trace rouge foncée le long de son bras. La poigne de l'autre homme était puissante, presque douloureuse, et il sembla hésiter une seconde supplémentaire avant de plaquer ses lèvres contre la peau de l'américain, juste avant que la goutte soit tombée au sol.
Napoléon prit une inspiration sifflante alors que la langue de l'autre homme remontait la peau tendre de son bras pour atteindre la plaie, avec un grognement presque bestial.
L'agent Solo avait prévu de détourner le regard et laisser Illya prendre ce dont il avait besoin, histoire de retourner au plus vite à la mission. Il n'avait pas prévu… ça. Déjà, la sensation, le léger tiraillement, la chaleur qui apaisait légèrement la douleur de la blessure, le souffle brûlant et erratique sur sa peau, tout cela avait provoqué une chaleur dans son ventre qu'il ne connaissait que trop bien.
Napoléon Solo était un homme qui ne se gênait que très rarement. Il aimait le plaisir, et le prenait où il était. Il avait tout testé, ou presque, et se laisser séduire par des garçons de temps à autres ne le dérangeait absolument pas, en temps normal. Mais pas lui, pas maintenant. Il se mordit la lèvre pour s'empêcher de réagir, de faire un bruit, mais en face, l'autre semblait se prendre au jeu. Sans vraiment réaliser qu'ils avaient bougé, Napoléon sentit son dos heurter violemment le mur, et le corps du géant russe se presser contre lui.
Dans un coin de sa tête, il se souvint de la nuit où il s'était renseigné sur les vampires d'Irkoustk. Où les spécialistes lui avaient dit que les effets précis variaient selon les sujets. Si tous ressentaient l'addiction, la frénésie pouvait prendre différentes formes. Certains devenaient extrêmement violents, d'autres ressentaient une euphorie passagère, et puis … il y avait Illya. Illya qui visiblement, d'après le léger mouvement de son bassin contre Napoléon, ressentait l'adrénaline… différemment.
La main libre du russe avait empoigné les cheveux de l'américain, et de l'autre il pressait son poignet contre le mur, au-dessus de sa tête, pour garder sa plaie à portée de lèvres. Napoléon ne pouvait que suivre le mouvement de ses hanches, les yeux mi-clos. Il s'en voudrait plus tard, et pour le peu qu'il avait fréquenté le Péril Rouge, il serait sans doute beaucoup plus gêné que lui. Et puis de toute façon, vu le poids de l'animal, il n'avait pas d'autre choix pour le moment. Alors autant apprécier. Sa main libre passa le long du dos du russe et s'arrêta sur son fessier, pour le presser un peu plus contre lui. Sans vraiment s'en rendre compte, il s'était mis à haleter, alors qu'il se frottait contre l'autre homme sans plus aucune retenue.
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Un effort de volonté lui fit lever le bras pour attraper une poignée de cheveux blonds et tirer violemment en arrière. Un grognement agacé résonna dans la pièce, mais il vit vite son partenaire faire le point et se redresser en s'essuyant rapidement les lèvres maculées de son sang. Pendant un instant, ils restèrent là, à un souffle l'un de l'autre, sans trop savoir quoi faire ou dire. Finalement, Illya libéra le poignet de Napoléon, où une marque rouge laissait présager l'apparition d'un bleu le lendemain, et s'écarta d'un pas, pour le laisser s'éloigner du mur, sans le regarder dans les yeux.
L'américain reprit son souffle et se redressa, rabaissant la manche déchirée sur sa blessure. Il lissa ses vêtements en toussotant et vérifia son arme coincée dans sa ceinture, dans le creux de son dos, pour se donner une contenance. Il leva les yeux vers l'autre homme, qui avait repris son expression froide et stoïque, mais dont les joues rouges et les lèvres trahissaient ce qui venait de se passer, et lui lança un sourire amusé.
"Si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais laissé continuer, Péril, mais on a du boulot… si tu t'en sens capable dans ton état…"
Il se dirigea vers la porte en donnant une légère tape sur le fessier de son partenaire au passage, qui se crispa et lui lança un de ces regards noirs dont il avait le secret. Napoléon n'en fit pas grand cas et reprit son arme en sortant de la pièce, l'esprit à nouveau sur la mission, sans doute pour occulter le fait qu'il avait une violente envie de retourner contre le mur et se laisser vider de son sang. Il délirait, sans aucun doute.
Une seconde plus tard, il sentit la présence d'Illya dans son dos, et entendit la porte se refermer doucement derrière eux. Le souffle à son oreille le fit frissonner beaucoup trop violemment à son gout.
"Mon état n'avait pas l'air de te déplaire tout à l'heure, cowboy."
Le sourire était audible dans la voix du russe. Napoléon fit mine de n'avoir rien entendu. Et d'ignorer le frisson qui venait de le traverser. Ils reprendraient cette discussion… plus tard.
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