Même d'Halloweeeeeeeeeeeeeen

Oct 13, 2015 20:16

BOUH !

Et oui, bientôt Halloween, du coup, andersandrew fait un même (dont vous trouverez les détails sur son lj)

Du coup.... ma LISTE *insérer musique de suspence*

Thèmes :
Pile )

Leave a comment

U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 1/4 marryblack October 18 2015, 22:26:00 UTC
Napoléon Solo était un professionnel. Un professionnel de la fauche, certes, mais il savait, depuis qu'il était à la CIA, que les informations étaient la plus grande richesse à dérober. Elles étaient ses armes et son armure, et quand il se retrouvait face à des gens aussi dangereux que lui, elles étaient tout simplement… indispensables. Et d'après ce qu'il avait vu et vécu, et ce qu'il lisait actuellement dans les dossiers classifiés de la CIA, ce type, Kuryakin, était aussi dangereux que lui. plus dangereux que lui, se serait-il dit si son orgueil le lui avait permis.

Outre le fait qu'il était immense, en parfaite condition physique, et très efficace, ça Napoléon en avait été directement témoin la veille (et d'ailleurs ça lui avait grandement facilité les recherches, des agents du KGB de presque deux mètres de haut, ça ne court pas les rues), le dossier lui avait appris qu'il était joueur d'échecs (classé suffisamment haut pour inquiéter Napoléon sur ses capacités tactiques), champion de Sambo russe (à ne pas engager en corps à corps, donc) et d'autres petites choses intéressantes. Mais ce que cherchait Napoléon, ce n'étaient pas les forces de son ennemi, c'étaient ses faiblesses, ces petits détails qui pourraient lui donner l'ascendant sur le super agent. Parce que s'ils se retrouvaient face à face, il le savait parfaitement, l'américain se ferait tuer.

Alors il réunissait des petites miettes d'information sur cette bête humaine, recoupait avec ce qu'il avait vu, trouvait quelques munitions pour pouvoir l'attaquer efficacement. La trahison de son père, le goulag, la promiscuité de sa mère.

La nuit était tombée depuis longtemps et la nuque de l'agent Solo commençait à le faire souffrir. Son carnet était couvert de griffonnages, et les pages des dossiers recouvraient l'intégralité de son bureau. Une série de photos du géant russe, prises par leurs divers espions un peu partout dans le monde, s'étalaient devant lui, et Napoléon se fit craquer la nuque en étudiant le regard bleu vif déterminé de ce type, accroupi devant un fusil de sniper dans un paysage enneigé. Quelque chose le turlupinait, une chose sur laquelle il n'arrivait pas à mettre le doigt. Son regard passa des photos aux pages du dossier. Il y avait quelque chose là-dedans, quelque chose que ses collègues n'avaient pas vu, quelque chose de caché dans son histoire. Il fallait qu'il passe quelques coups de fil.

XxX

Les vampires d'Irkoustk, c'était comme ça que les informateurs de la CIA les avaient appelés. Un nom un peu racoleur, il fallait admettre, mais bon, on parlait quand même de personnes qui s'annonçaient "experts en parapsychologie", et d'autres qui voulaient absolument rencontrer ce type qui avait réussi à créer des chiens à deux têtes tout droit sortis d'une histoire de Mary Shelley, Vladimir Demikhov. En pleine guerre froide. Bref, Napoléon avait passé la nuit au téléphone avec des gens moyennement fiables, mais les informations se recoupaient, et si tout le reste restait à l'état de rumeurs, les vampires d'Irkoutsk étaient apparemment une réalité.

D'après ses sources, la course aux armements qui faisait rage entre les deux puissances ne s'était pas limitée aux canons et aux bombes, et d'un côté comme de l'autre, les recherches étaient allés au-delà des limites actuelles de la science et du corps humain. On lui avait dit que la découverte toute récente par le KGB d'une médium dans un hôpital, une certaine Nina Kulagina, commençait à faire réfléchir ses collègues de la CIA à des projets de contrôle mental et de clairvoyance et autre voyage astral. Il aurait pu raccrocher et les traiter de fous-furieux, mais les informations qu'il glanait ici et là commençaient à faire de plus en plus de sens.

Apparemment, les travaux de Demikhov sur l'allongement de la vie et les transplantations d'organes qui avaient menés à ses chimères et la découverte de personnes aux pouvoir psi auraient inspirés une poignée de scientifiques en Sibérie à créer une armée de super-soldats qui ne connaitraient ni la fatigue ni la douleur. D'après ses informateurs, les recherches avaient été menées dans le plus grand secret, en Sibérie, et même certaines petites mains qui travaillaient au sein même des laboratoires ignoraient tout du projet des savants d'Irkoutsk.

Reply

Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 2/4 marryblack October 18 2015, 22:26:37 UTC
A partir de ce point de l'histoire, les informations de Napoléon devenaient vraiment invraisemblables, mais les spécialistes lui avaient donné quelques dates, noms et évènements qui semblaient prouver sans l'ombre d'un doute leurs dires, après quelques vérifications. Et qui comblaient parfaitement les trous dans le dossier d'Illya Kuryakin.

Les savants d'Irkoustk ayant obtenu de bons résultats sur les animaux, ils décidèrent de passer directement aux tests sur les humains. Malheureusement leur drogue ne fonctionna pas exactement comme prévu. Les quelques survivants à l'injection développèrent bien une endurance et une force inégalable, malheureusement, les effets secondaires furent terribles. Les pseudo super soldats furent atteints d'une frénésie sanguinaire et développèrent une addiction… au sang humain.

Napoléon devait l'admettre, le surnom était plutôt bien trouvé. Et surtout, ça expliquait parfaitement les petits détails qui le chiffonnaient dans le dossier de l'autre type. Il n'était pas sûr à 100%, mais il garderait cette information de côté… au cas où il le rencontre à nouveau…

XxX

Napoléon aurait presque rit en repensant à cette nuit de recherches, s'il n'était pas occupé à envoyer un type par-dessus le rail de sécurité de la passerelle. Ses petites recherches lui avaient été utiles bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé, mais pas du tout comme il croyait. Il ne s'était pas retrouvé face à Illya Kuryakin à nouveau, plutôt à ses côtés, avec la complicité de leurs supérieurs respectifs. Pas qu'il lui fasse totalement confiance pour autant, mais il n'y avait pas à dire, il était efficace, et, bien que Napoléon ait un peu de mal à l'admettre, ils marchaient plutôt bien en duo.

Les yeux de l'américain ne s'attardèrent pas sur la forme immobile du garde, quelques mètres au-dessous de lui, et scannèrent le reste de la pièce. Il ne sentit la présence de l'autre gars qui se faufilait dans son dos qu'au dernier moment, et s'écarta juste assez pour que la lame du couteau ne fasse qu'égratigner son avant-bras. Son arme était levée avant même que l'information ne fasse le chemin jusqu'à son cerveau, mais il n'eut pas le temps de tirer, une détonation étouffée par un silencieux résonna dans le dos du garde et il s'écroula aux pieds de Napoléon. Sur la passerelle, en face de lui, le géant russe hocha une fois la tête, le visage fermé, comme à son habitude. Napoléon croisa son regard, un instant, avant de lui faire signe de le suivre.

Plusieurs minutes plus tard, ils étaient à bout de souffle, au milieu de la salle de repos des gardes, une dizaine d'hommes et de femmes assommés ou pire allongés sur le sol autour d'eux. Napoléon passa une main sur son front humide et se dirigea vers les écrans de contrôle. Le temps de vérifier que leur voie était bien libre, il réalisa que le bruit qu'il entendait dans son dos était la respiration d'Illya. Beaucoup trop forte pour qu'il aille bien. Il avait déjà assisté à ses petites crises, une fois ou deux, même si le russe essayait de les lui cacher. Sans doute que tuer son partenaire tout de suite lui vaudrait des soucis avec ses supérieurs.

Il aurait pu le laisser comme ça, mais leur mission n'était pas terminée, et, même s'il ne le dirait sans doute jamais à voix haute, Napoléon avait besoin de lui, et en pleine possession de ses moyens, si possible. Un nouveau coup d'œil aux écrans lui apprit que le reste des gardes était en patrouille de l'autre côté du bâtiment. Ils avaient le temps. Un peu de temps. Suffisamment pour s'occuper du problème de son collègue. Et peut-être confirmer le léger doute qui subsistait encore dans son esprit. Est-ce que c'était possible, les russes avaient-ils créé des vampires?

Illya avait fermé les yeux et tentait de reprendre une respiration normale, battant un rythme rapide du bout des doigts sur sa jambe, et il ne réagit même pas quand Napoléon le contourna pour fermer la porte derrière lui. Pas que ça serve vraiment à quelque chose, vu qu'ils étaient virtuellement seuls dans cette aile, mais il préférait. Et il se doutait que s'il avait été en mesure d'aligner une pensée cohérente, l'autre aurait préféré aussi.

Reply

Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 3/4 marryblack October 18 2015, 22:27:29 UTC
Il se planta devant son grand dadais de partenaire de mission et prit le temps de remonter sa manche, dévoilant l'estafilade qui traversait son avant-bras, avant de lui parler.

"Oh Péril, on se réveille."

Les yeux bleus acier d'Illya passèrent de ceux de Napoléon à son bras, et l'américain put distinctement le voir prendre une inspiration brusque. Son langage corporel avait tout du junkie en manque. Napoléon leva son bras tailladé devant lui et il vit nettement Illya se retenir de faire un pas en arrière. Sa blessure était plus profonde qu'il aurait cru au premier abord, et maintenant que sa manche n'épongeait plus, il sentait le sang couler le long de son bras. Et les yeux du russe suivaient maintenant la goutte rouge sombre qui descendait lentement.

"Qu'est ce que…"

Dans toute autre situation, il aurait été fier d'avoir fait perdre ses mots au Péril Rouge, mais là, il n'avait pas le temps de faire le fanfaron, il fallait que l'autre grand machin se reprenne, et vite, de préférence.

"Tu ne vas pas me faire croire que tes petites crises sont autre chose que du manque. J'ai lu ton dossier Péril, je sais. Et je saigne, alors vas-y et c'est réglé. J'aimerais éviter de me faire tuer parce que tu penses à autre chose."

Illya était crispé, les poings serrés, et il ne répondit rien, pendant de longues secondes. Napoléon se demanda même un instant s'il n'allait pas simplement lui mettre son poing dans la figure. Il allait baisser le bras et trouver une autre solution quand Illya lui attrapa le poignet. La goutte de sang avait atteint son coude et était sur le point de tomber au sol, laissant une trace rouge foncée le long de son bras. La poigne de l'autre homme était puissante, presque douloureuse, et il sembla hésiter une seconde supplémentaire avant de plaquer ses lèvres contre la peau de l'américain, juste avant que la goutte soit tombée au sol.

Napoléon prit une inspiration sifflante alors que la langue de l'autre homme remontait la peau tendre de son bras pour atteindre la plaie, avec un grognement presque bestial.

L'agent Solo avait prévu de détourner le regard et laisser Illya prendre ce dont il avait besoin, histoire de retourner au plus vite à la mission. Il n'avait pas prévu… ça. Déjà, la sensation, le léger tiraillement, la chaleur qui apaisait légèrement la douleur de la blessure, le souffle brûlant et erratique sur sa peau, tout cela avait provoqué une chaleur dans son ventre qu'il ne connaissait que trop bien.

Napoléon Solo était un homme qui ne se gênait que très rarement. Il aimait le plaisir, et le prenait où il était. Il avait tout testé, ou presque, et se laisser séduire par des garçons de temps à autres ne le dérangeait absolument pas, en temps normal. Mais pas lui, pas maintenant. Il se mordit la lèvre pour s'empêcher de réagir, de faire un bruit, mais en face, l'autre semblait se prendre au jeu. Sans vraiment réaliser qu'ils avaient bougé, Napoléon sentit son dos heurter violemment le mur, et le corps du géant russe se presser contre lui.

Dans un coin de sa tête, il se souvint de la nuit où il s'était renseigné sur les vampires d'Irkoustk. Où les spécialistes lui avaient dit que les effets précis variaient selon les sujets. Si tous ressentaient l'addiction, la frénésie pouvait prendre différentes formes. Certains devenaient extrêmement violents, d'autres ressentaient une euphorie passagère, et puis … il y avait Illya. Illya qui visiblement, d'après le léger mouvement de son bassin contre Napoléon, ressentait l'adrénaline… différemment.

La main libre du russe avait empoigné les cheveux de l'américain, et de l'autre il pressait son poignet contre le mur, au-dessus de sa tête, pour garder sa plaie à portée de lèvres. Napoléon ne pouvait que suivre le mouvement de ses hanches, les yeux mi-clos. Il s'en voudrait plus tard, et pour le peu qu'il avait fréquenté le Péril Rouge, il serait sans doute beaucoup plus gêné que lui. Et puis de toute façon, vu le poids de l'animal, il n'avait pas d'autre choix pour le moment. Alors autant apprécier. Sa main libre passa le long du dos du russe et s'arrêta sur son fessier, pour le presser un peu plus contre lui. Sans vraiment s'en rendre compte, il s'était mis à haleter, alors qu'il se frottait contre l'autre homme sans plus aucune retenue.

Reply

Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 4/4 marryblack October 18 2015, 22:28:01 UTC
Il aurait pu continuer un long moment, oublier la mission, les gardes, tout ce qui n'était pas Illya et ses lèvres sur sa peau, sa carrure massive contre lui, s'il n'avait pas senti la tête lui tourner. Cette sensation, comme s'il avait bu, il la connaissait pour l'avoir vécue une paire de fois, après s'être pris une balle ou un coup de couteau. Il avait s'évanouir dans les bras d'Illya s'il continuait, et le pire, c'est qu'il en avait envie…

Un effort de volonté lui fit lever le bras pour attraper une poignée de cheveux blonds et tirer violemment en arrière. Un grognement agacé résonna dans la pièce, mais il vit vite son partenaire faire le point et se redresser en s'essuyant rapidement les lèvres maculées de son sang. Pendant un instant, ils restèrent là, à un souffle l'un de l'autre, sans trop savoir quoi faire ou dire. Finalement, Illya libéra le poignet de Napoléon, où une marque rouge laissait présager l'apparition d'un bleu le lendemain, et s'écarta d'un pas, pour le laisser s'éloigner du mur, sans le regarder dans les yeux.

L'américain reprit son souffle et se redressa, rabaissant la manche déchirée sur sa blessure. Il lissa ses vêtements en toussotant et vérifia son arme coincée dans sa ceinture, dans le creux de son dos, pour se donner une contenance. Il leva les yeux vers l'autre homme, qui avait repris son expression froide et stoïque, mais dont les joues rouges et les lèvres trahissaient ce qui venait de se passer, et lui lança un sourire amusé.

"Si ça ne tenait qu'à moi je t'aurais laissé continuer, Péril, mais on a du boulot… si tu t'en sens capable dans ton état…"

Il se dirigea vers la porte en donnant une légère tape sur le fessier de son partenaire au passage, qui se crispa et lui lança un de ces regards noirs dont il avait le secret. Napoléon n'en fit pas grand cas et reprit son arme en sortant de la pièce, l'esprit à nouveau sur la mission, sans doute pour occulter le fait qu'il avait une violente envie de retourner contre le mur et se laisser vider de son sang. Il délirait, sans aucun doute.

Une seconde plus tard, il sentit la présence d'Illya dans son dos, et entendit la porte se refermer doucement derrière eux. Le souffle à son oreille le fit frissonner beaucoup trop violemment à son gout.

"Mon état n'avait pas l'air de te déplaire tout à l'heure, cowboy."

Le sourire était audible dans la voix du russe. Napoléon fit mine de n'avoir rien entendu. Et d'ignorer le frisson qui venait de le traverser. Ils reprendraient cette discussion… plus tard.

Reply

Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 4/4 _profiterole_ November 1 2015, 18:14:18 UTC
C'était hot ! ^_^

Reply

Re: U.N.C.L.E - Illya/Napoléon - AU Fantastique - Les vampires d'Irkoutsk 4/4 jainas November 2 2015, 07:41:02 UTC
Je confirme, c'était très hot, et le worldbuilding est bien !

Reply


Leave a comment

Up