Et voici le chapitre 6. Ueda et la fée sortent histoire de se changer un peu les idées. Mais une chose en entrainant une autre...
Chapitre 6
Elle est toujours endormie. Ueda décide de se lever. Aujourd’hui, c’est lui qui va préparer le petit-déjeuner.
« Ohayõ ! lui dit-il en souriant lorsqu’elle entre dans la cuisine. Tu peux m’attendre à côté. La nourriture arrive ! »
Elle a l’air mieux que la veille.
« Oishiii ~ c’est délicieux Tat-chan. »
Ca fait plaisir de voir son visage sourire à nouveau.
« Je ne travaille pas aujourd’hui, commence-t-il. Est-ce que… » Il ne sait pas trop comment continuer : « … est-ce que ça te dirait qu’on passe la journée ensemble ? »
Elle le regarde, surprise.
« Ne t’en fais pas… je reste avec toi…
- Non, ce n’est pas ce que je veux dire Chiaki-chan. Je pensais plutôt à … Je ne sais pas trop … on pourrait aller au cinéma ou…
- Comme un rendez-vous !? 〜 »
Ca y est ! Elle s’emporte à nouveau. Il aurait dû mieux choisir ses mots.
« Non, non, simplement on pourrait sortir pour se changer les idées, ne ?
- Yatta 〜 »
***
Si on met de côtés les quelques regards amusés ou perplexes de ceux qui le voient discuter tout seul, il passe plutôt un bon moment. La fée est vraiment incroyable. Elle pétille et déborde d’énergie. Il n’aurait jamais cru qu’on pouvait faire autant de choses en une seule journée.
« Maou ©〜 Et si on allait manger ? J’ai envie de… ramen ! oh oui, des ramen ! Ca te dit ? »
Il la voit virevolter sur elle-même. Elle est trop mignonne. Non, mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il doit se ressaisir. Mais la fée est si joyeuse qu’il ne résiste pas longtemps.
***
Il ne se rappelle même plus comment ils sont retournés à l’appartement mais il est là maintenant en train de l’embrasser fougueusement.
« Attends, s’interrompt-il, est-ce que… enfin, tu es sûre ? »
Elle ne lui répond pas par des mots, elle se contente de déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
Comment en sont-ils arrivés là ? Non pas que ça lui déplaise, seulement il commence à se poser un tas de questions. Est-ce que c’est différent de faire l’amour avec une fée ? est-ce qu’il se passe des trucs spéciaux ? est-ce que… Elle semble deviner ce qui lui trotte dans la tête.
« Tat-chan, si tu n’en as pas envie… on peut s’arrêter… »
Franchement, ils sont déjà aller un peu trop loin pour qu’il puisse s’arrêter ! Alors il balaye ses doutes et doucement, il commence à la déshabiller et c’est d’un air malicieux qu’elle l’aide à ôter ses vêtements.
Il n’a encore jamais ressenti quelque chose comme ça avant. De ses mains il découvre le corps de Chiaki. Ses formes ne sont pas parfaites, mais il se dégage un je-ne-sais quoi de magique. Rien d’étonnant en même temps… eh ! une seconde ! et si c’était un sort qu’elle lui avait jeté ? Oui, sûrement, elle l’a ensorcelé cependant il n’y a rien de magique là-dedans -
Avant qu’elle arrive, sa vie était, certes plus tranquille, mais surtout elle était triste et ennuyeuse. Bon, il ne va pas dire qu’il est content de se faire pourchasser par des voleurs d’yeux. Seulement depuis que la fée est là, il sent une énergie nouvelle l’envahir.
« C’est - c’est incroyable Tat-chan 〜»
Il la sert un peu plus fort dans ses bras ? Il se rend compte aussi à quel point tout semble naturel avec elle. N’allez pas croire qu’il a déjà eu des centaines de filles (ou de garçons, selon les ragots que l’on écoute), cependant il s’est toujours senti un peu maladroit, ne sachant comment se placer ou comment prendre la fille. Ce n’est pas ce qui se passe avec elle. Non, avec elle, il a confiance en lui. Il sait ce qu’il doit faire…
Il ne se pose plus aucune question.
***
Il lui caresse la joue et la voit lui sourire.
« Mao 〜Tat-chan, c’est juste fantastique 〜
- Toi aussi tu es fantastique. C’est la première fois que je ressens ça.
- La première fois, répète-t-elle, … »
Il la regarde, surpris. Masaka 〜, ce n’est pas possible.
« Heu, Chiaki-chan… tu veux dire que c’était ta première fois ? » demande-t-il soudainement un peu gêné.
Elle acquiesce de la tête.
« Eeh ?, s’exclame-t-il
- Pourquoi tu réagis comme ça, s’étonne-t-elle.
- Et bien, déjà je ne pensais pas que c’était ta première fois ; ensuite tu ne te rends pas compte de la pression pour un garçon d’être la première fois d’une fille ! »
Elle se met à rire.
« Mais c’est passé maintenant », souligne-t-elle. Puis elle vient se blottir un peu plus contre lui « et plutôt bien passé. C’était … magique »
C’est drôle qu’elle ait aussi choisi cet adjectif.
« D’ailleurs, tellement magique que l’on va remettre ça… et tout de suite !! »
Yatta ! pense-t-il à son tour.
***