C'est presque un murmure, mais les yeux de Watson ne trompent pas. Un coup d'oeil à Mary permet à Holmes de se rendre compte qu'elle est presque - presque - plus amusée qu'agacée. Peut-être s'y attendait-elle.
"J'ai dit dehors."
Le docteur Watson, lui, s'y attendait, c'est certain. Sans quoi il n'aurait pas fouillé la chambre sous l'oeil intrigué de celle qui était désormais sa femme.
"Je ne peux qu'admirer votre perspicacité, mon cher Watson. Que vous ayez pensé à vérifier si le placard n'avait pas de double fond était particulièrement... - Veuillez sortir de cette chambre et retourner à Londres, Holmes. Je me souviens vous avoir invité à mon mariage, mais pas à ma lune de miel. - Je me suis dit qu'après tout ce que nous avions partagé..., souffle le détective. - Dehors. - Très bien, très bien..."
La porte se referme. Holmes sourit et allume sa pipe.
Si Watson avait mieux inspecté le placard, il se serait rendu compte que ce dernier communiquait avec la chambre voisine, laquelle Holmes aurait certainement rejoint dans l'éventualité où il n'aurait pas été trouvé. Les ébats de son collègue avec Mary Morstan - ou plutôt Mary Watson, maintenant qu'il ne pouvait plus rien y faire - ne l'intéressaient nullement. Il n'était pas si méchant.
En revanche, il pensait avoir désormais suffisamment perturbé Watson pour que quelques souvenirs auxquels Mary n'aurait certainement jamais accès lui reviennent à un moment quelque peu inopportun. Peut-être même juste assez inopportun pour que la première escale de Watson une fois de retour à Londres soit le 221B Baker Street, de préférence seul.
En quittant l'hôtel, la pensée qu'il ne se conduisait pas en véritable ami traversa Holmes. Après tout, si cette Mary pouvait faire le bonheur de Watson, pourquoi ne pas la laisser faire ?
"Mais avoir sa femme n'empêche peut-être pas ce cher Watson d'avoir besoin de moi ni moi de lui..., marmonna le détective. Et puis, ce n'est pas elle qui va lui donner des affaires intéressantes à m'aider à résoudre..."
FIN.
(... j'ai un peu l'impression que je les écris peut-être trop comme House et Wilson..........)
XD Holmes ne respecte vraiment rien! Watson ne pourra jamais être tranquille, jamais...mais le veut-il vraiment?
(C'est très bien comme ça! C'est tout à fait le côté ingénieux et envahissant de Holmes, et cette façon qu'il a de toujours sembler être dans son bon droit!^^)
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"Dehors."
C'est presque un murmure, mais les yeux de Watson ne trompent pas. Un coup d'oeil à Mary permet à Holmes de se rendre compte qu'elle est presque - presque - plus amusée qu'agacée. Peut-être s'y attendait-elle.
"J'ai dit dehors."
Le docteur Watson, lui, s'y attendait, c'est certain. Sans quoi il n'aurait pas fouillé la chambre sous l'oeil intrigué de celle qui était désormais sa femme.
"Je ne peux qu'admirer votre perspicacité, mon cher Watson. Que vous ayez pensé à vérifier si le placard n'avait pas de double fond était particulièrement...
- Veuillez sortir de cette chambre et retourner à Londres, Holmes. Je me souviens vous avoir invité à mon mariage, mais pas à ma lune de miel.
- Je me suis dit qu'après tout ce que nous avions partagé..., souffle le détective.
- Dehors.
- Très bien, très bien..."
La porte se referme. Holmes sourit et allume sa pipe.
Si Watson avait mieux inspecté le placard, il se serait rendu compte que ce dernier communiquait avec la chambre voisine, laquelle Holmes aurait certainement rejoint dans l'éventualité où il n'aurait pas été trouvé. Les ébats de son collègue avec Mary Morstan - ou plutôt Mary Watson, maintenant qu'il ne pouvait plus rien y faire - ne l'intéressaient nullement. Il n'était pas si méchant.
En revanche, il pensait avoir désormais suffisamment perturbé Watson pour que quelques souvenirs auxquels Mary n'aurait certainement jamais accès lui reviennent à un moment quelque peu inopportun. Peut-être même juste assez inopportun pour que la première escale de Watson une fois de retour à Londres soit le 221B Baker Street, de préférence seul.
En quittant l'hôtel, la pensée qu'il ne se conduisait pas en véritable ami traversa Holmes. Après tout, si cette Mary pouvait faire le bonheur de Watson, pourquoi ne pas la laisser faire ?
"Mais avoir sa femme n'empêche peut-être pas ce cher Watson d'avoir besoin de moi ni moi de lui..., marmonna le détective. Et puis, ce n'est pas elle qui va lui donner des affaires intéressantes à m'aider à résoudre..."
FIN.
(... j'ai un peu l'impression que je les écris peut-être trop comme House et Wilson..........)
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(C'est très bien comme ça! C'est tout à fait le côté ingénieux et envahissant de Holmes, et cette façon qu'il a de toujours sembler être dans son bon droit!^^)
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