Fic 31 jours - Félix et Compagnie
Eh oui, Félix est de retour ! Et pas tout seul, évidemment...
Crosspost 31_jours
Titre: Tout ou rien
Auteur: Mélie, alias gribouille
Jour/Thème: 20 juin / Pendaison
Fandom: Original (Félix et Compagnie)
Personnage/Couple: Neil, Gala, Félix
Rating: PG
Warnings éventuels: Euh... menace de tentative de suicide ?
Disclaimer: Ils sont à moi et rien qu'à moi.
De temps en temps, ça lui prenait. Il avait l'air ridicule, comme ça. Heureusement, il finissait par se calmer tout seul. Félix, en attendant, terminait ses devoirs, ou commençait un livre.
S'il avait été sérieux, là, il s'y serait intéressé de très près. Mais Neil ne franchirait jamais le pas. Neil n'était qu'une comédie. Mais Félix et lui n'avaient pas le même humour.
"Je ne peux plus le supporter, tu comprends !"
L'idée lui avait traversé l'esprit, plusieurs fois, de laisser la chaise et la corde en place, afin que Neil n'ait pas à tout refaire à chaque fois. Mais ce serait lui mâcher le travail, et Félix n'avait aucune raison de le faire. Si ce n'était une envie d'en finir vite. Mais il savait parfaitement qu'il n'en finirait pas du tout, que Neil redescendrait, et qu'il devrait encore se coltiner son meilleur ami les jours suivants.
"Je sais qu'elle ne m'aime pas ! Je le vois dans ses yeux ! Et toi, tu ne me dis rien, parce que tu es un ami fidèle, et que tu ne veux pas me faire le moindre mal ! Je sais combien cette pensée est odieuse ! Mais tu vois, Félix, je l'ai compris, je l'ai compris tout seul !"
Au moins, Neil avait la décence de se passer la corde autour du cou et de la tenir fermement durant son monologue, au lieu de le proférer pieds à terre. Oui, Félix devait lui reconnaître au moins ça : il avait le goût de la mise en scène. Même s'il le portait parfois trop loin.
"Ô rage ! Ô désespoir ! Ô Cupidon ennemi !"
Cette fois-là, Félix avait failli donner lui-même le coup de pied décisif. Mais... dans sa chambre ? On remonterait trop facilement à lui. Neil ne valait pas la peine de tout risquer...
"Je ne peux plus le supporter ! Je veux être pendu à son bras, ou pendu tout court ! C'est tout ou rien, Félix, tout ou rien !"
Neil soupira. Félix releva les yeux de son livre. Il en était arrivé à la partie où son meilleur ami idôlatrait sa petite soeur.
"Ô Gala, ma tendre Gala ! Pourquoi faut-il que tes yeux si purs se détournent de moi ? Qu'ai-je fait pour mériter ce dédain ? Peut-être réussirai-je à te conquérir dans une autre vie ? Adieu, monde cruel !"
Puis il s'arrêtait quelques minutes, durant lesquelles Félix revenait à son roman.
Enfin, Neil descendait, rangeait la chaise du côté du bureau, et la corde sous le lit de Félix.
Sauf quand Gala entrait.
"Tiens, encore là lui ?"
Elle venait ramasser quelque chose, une boîte de gâteaux, un livre, un DVD, puis ressortait. Le soupir que Neil poussait était alors tout autre.
"... mais souffrir le néant, et risquer de ne plus jamais la revoir..."
Et, immanquablement, il descendait.
Et la journée se terminait comme s'il ne s'était rien passé. En quittant la maison de Félix, Neil faisait un détour par la chambre de Gala pour lui baiser les pieds, manifestement sourd à la musique dont le volume aurait découragé n'importe qui d'autre.
Puis il retournait chez lui, et Félix terminait son roman.
FIN.
Crosspost 31_jours
Titre: Tout ou rien
Auteur: Mélie, alias gribouille
Jour/Thème: 20 juin / Pendaison
Fandom: Original (Félix et Compagnie)
Personnage/Couple: Neil, Gala, Félix
Rating: PG
Warnings éventuels: Euh... menace de tentative de suicide ?
Disclaimer: Ils sont à moi et rien qu'à moi.
De temps en temps, ça lui prenait. Il avait l'air ridicule, comme ça. Heureusement, il finissait par se calmer tout seul. Félix, en attendant, terminait ses devoirs, ou commençait un livre.
S'il avait été sérieux, là, il s'y serait intéressé de très près. Mais Neil ne franchirait jamais le pas. Neil n'était qu'une comédie. Mais Félix et lui n'avaient pas le même humour.
"Je ne peux plus le supporter, tu comprends !"
L'idée lui avait traversé l'esprit, plusieurs fois, de laisser la chaise et la corde en place, afin que Neil n'ait pas à tout refaire à chaque fois. Mais ce serait lui mâcher le travail, et Félix n'avait aucune raison de le faire. Si ce n'était une envie d'en finir vite. Mais il savait parfaitement qu'il n'en finirait pas du tout, que Neil redescendrait, et qu'il devrait encore se coltiner son meilleur ami les jours suivants.
"Je sais qu'elle ne m'aime pas ! Je le vois dans ses yeux ! Et toi, tu ne me dis rien, parce que tu es un ami fidèle, et que tu ne veux pas me faire le moindre mal ! Je sais combien cette pensée est odieuse ! Mais tu vois, Félix, je l'ai compris, je l'ai compris tout seul !"
Au moins, Neil avait la décence de se passer la corde autour du cou et de la tenir fermement durant son monologue, au lieu de le proférer pieds à terre. Oui, Félix devait lui reconnaître au moins ça : il avait le goût de la mise en scène. Même s'il le portait parfois trop loin.
"Ô rage ! Ô désespoir ! Ô Cupidon ennemi !"
Cette fois-là, Félix avait failli donner lui-même le coup de pied décisif. Mais... dans sa chambre ? On remonterait trop facilement à lui. Neil ne valait pas la peine de tout risquer...
"Je ne peux plus le supporter ! Je veux être pendu à son bras, ou pendu tout court ! C'est tout ou rien, Félix, tout ou rien !"
Neil soupira. Félix releva les yeux de son livre. Il en était arrivé à la partie où son meilleur ami idôlatrait sa petite soeur.
"Ô Gala, ma tendre Gala ! Pourquoi faut-il que tes yeux si purs se détournent de moi ? Qu'ai-je fait pour mériter ce dédain ? Peut-être réussirai-je à te conquérir dans une autre vie ? Adieu, monde cruel !"
Puis il s'arrêtait quelques minutes, durant lesquelles Félix revenait à son roman.
Enfin, Neil descendait, rangeait la chaise du côté du bureau, et la corde sous le lit de Félix.
Sauf quand Gala entrait.
"Tiens, encore là lui ?"
Elle venait ramasser quelque chose, une boîte de gâteaux, un livre, un DVD, puis ressortait. Le soupir que Neil poussait était alors tout autre.
"... mais souffrir le néant, et risquer de ne plus jamais la revoir..."
Et, immanquablement, il descendait.
Et la journée se terminait comme s'il ne s'était rien passé. En quittant la maison de Félix, Neil faisait un détour par la chambre de Gala pour lui baiser les pieds, manifestement sourd à la musique dont le volume aurait découragé n'importe qui d'autre.
Puis il retournait chez lui, et Félix terminait son roman.
FIN.