Choses que l'on peut voir sur le petit ou sur le grand écran. Ou pas.
Be Kind Rewind
Je l'ai enfin vu hier... en VF. Enfin, j'imagine que c'est mieux que de le louper bêtement... maiiiiis qu'est-ce qui lui arrive à mon cinéééé qui passe tout en VO d'habitude TT.TT surtout qu'il est bien, ce film. Très, très bien, même.
Pour mémoire : Michel Gondry (un frenchy, tiens !) est le réalisateur d'Eternal Sunshine of the spotless mind, également un très, très grand film.
Be Kind Rewind n'a rien à voir avec Eternal Sunshine..., mais c'est quand même un grand film.
Tout d'abord, c'est drôle. Très drôle : ça faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça au cinéma ! Rien que l'histoire : Jerry (Jack Black) travaille près d'une centrale nucléaire ou je ne sais trop quoi. Lors d'une tentative de sabotage mémorable, il se fait accidentellement magnétiser le cerveau. Et efface toutes les cassettes du vidéo-club tenu par son ami Mike (Mos Def, alias Ford Escort dans H2G2 !!). Ils n'ont pas d'autres choix que de retourner les films à leur manière... et avec les moyens du bord (imaginez Ghostbusters avec des guirlandes à la place des rayons lasers ou je ne sais quoi).
Ce qui est bien, c'est que c'est drôle même quand on ne connait pas les films. Et encore plus drôle quand on les connait... et quand ce sont des films qu'on a vu des dizaines de fois (Ghostbusters, par exemple...). Mais même sans ça, rien que de voir les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour réaliser leurs films vaut le coup.
Et puis il y a les personnages, aussi, très simples, et très humains... puis toute l'évolution de l'histoire...
On récapitule : un grand hommage au cinéma, et très drôle en plus. Je prends !
Damages
Alors, Damages, quoi c'est ? C'est une série qui passe sur Canal + en ce moment (mais qui devrait bien se faire réapproprier par TF1 un jour ou l'autre... du moins je l'espère pour tous ceux qui n'ont pas Canal...). Le premier épisode commence : une fille à moitié nue sous son manteau couvert de sang court dans la rue. Elle s'appelle Ellen Parsons, et elle travaille pour Hewes & Associates, un cabinet d'avocats renommé. Flash-back : six mois plus tôt. Ellen se fait engager par Patty Hewes (la sublime Glenn Close). Début d'une lente descente aux enfers...
Chaque épisode retrace à la fois ce qui s'est passé dans la vie d'Ellen pendant ces six mois, et ce qui lui arrive actuellement. Avec changements visuels à la clé : des couleurs beaucoup plus sombres, verdâtres, assez dérangeantes, pour le "présent".
Un, l'histoire est intéressante. L'ambiance est très glauque, certes, mais ce n'est pas pour me déplaire. Et puis, une série d'avocats où il n'y a quasiment jamais de scènes dans un tribunal... fallait le faire. Sans parler du suspense, du fait que c'est tordu à souhait, des rebondissements qu'on peut prévoir mais pas forcément...
Deux, les personnages. Qui ont tous leurs forces et leurs faiblesses. Même Patty, manipulatrice à souhait, n'est pas infaillible. Et même Frobisher, l'homme d'affaires pourri contre lequel elle engage un long combat, se serait sans doute déjà fait piquer sans le bon sens de son avocat.
Trois, le jeu des acteurs. Glenn Close n'a plus rien à prouver, Ted Danson est dérangeant au possible. Et Rose Byrne, qui joue Ellen Parsons, est à surveiller de près. De très près.
Dans l'ensemble, c'est vraiment une très bonne série. Tout le monde n'accroche pas, pourtant : ambiance trop glauque, histoire trop tordue pour certains. Mais moi, ça me va :-) - bon, d'accord, ça ne m'empêche pas d'avoir deux épisodes de retard sur la diffusion française, mais vraiment, derrière Twin Peaks, cette série est un de mes gros coups de coeur du moment.
Citizen Kane, d'Orson Welles.
Et voilà, ça y est, je l'ai enfin vu. Et je dois avouer qu'il est tout simplement génial.
Début du film : plusieurs plans sur une espèce de grand manoir, Xanadu. Un homme sur son lit de mort qu'on ne voit que l'ombre ou presque. Prononce un mot : "Rosebud", lâche une boule de verre qui se brise au sol.
C'est le point de départ du film : la mort de Charles Foster Kane, grand magnat de la presse, et cet énigmatique dernier mot sur lequel va se pencher un journaliste, Thompson - dont on ne voit quasiment jamais le visage -, en allant recueillir le témoignages de personnes ayant connu Kane.
La réalisation est magistrale : de très beaux plans, des jeux avec l'ombre... et Orson Welles n'avait que 25 ans. Un génie, je vous dis ! Sans parler de son interprétation de l'énigmatique Kane à tous les âges ou presque. Le scénario est passionnant, très osé pour l'époque (1941), parce qu'il prend à contre-pied le fameux "rêve américain"...
Bon, eh bien maintenant je ne peux que comprendre pourquoi tant d'acteurs et de réalisateurs y faisaient référence...
Autres.....
Petit détour au Grand Cercle (un magasin de livres, DVD, CDs......) avec ma môman aujourd'hui... et c'est elle qui a craqué (elle a ramené Les Fous du Roi, Un lion en hiver et Elizabeth), pas moi, pour une fois ^w^ bon, certes, j'ai pris Citizen Kane, mais je n'appelle pas ça craquer. Non, moi, j'appelle ça un réflexe naturel. Si on croise... je sais pas, moi, le Saint Graal, ou la Toison d'Or, ou autre objet mythique de grande valeur, on peut pas simplement passer devant sans s'arrêter... si ? é_è
Bon, et euh... me suis arrêtée au rayon figurines... y avait des trucs sympa... dont des figurines PotC. Alors d'abord je vois Jack. Normal. Puis Pintel. "Oh O.O ils font des figurines même sur lui O.O" puis un random-homme-poisson. "Wow O.O". Je retourne la boîte pour voir qui ils font d'autres.
Norrington. "Kyaaaaaa !" je fouille le rayon et fais tomber la moitié des boîtes au passage sans succès. Sur le point de partir, je baisse les yeux et... il était juste sous mon nez ! ... bon, il a fallu me raisonner que 1) il était pas si bien fait que ça (c'est le Norrington mode sans perruque et avec air déterminé) et 2) j'étais pas encore passée au rayon DVD et ce serait bien si je ne me ruinais pas. Donc je l'ai pas pris. J'ai été forte >.<
Bon et voilà, demain retour à la prépa, cours de latin (on boycotte pas finalement : la proviseure adjointe va venir discuter...)... DS de latin samedi...
... et en attendant ce soir je vais essayer de répondre à quelques mème que j'ai en retard. Non, je ne vous ai pas oubliés ! >.
Je l'ai enfin vu hier... en VF. Enfin, j'imagine que c'est mieux que de le louper bêtement... maiiiiis qu'est-ce qui lui arrive à mon cinéééé qui passe tout en VO d'habitude TT.TT surtout qu'il est bien, ce film. Très, très bien, même.
Pour mémoire : Michel Gondry (un frenchy, tiens !) est le réalisateur d'Eternal Sunshine of the spotless mind, également un très, très grand film.
Be Kind Rewind n'a rien à voir avec Eternal Sunshine..., mais c'est quand même un grand film.
Tout d'abord, c'est drôle. Très drôle : ça faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça au cinéma ! Rien que l'histoire : Jerry (Jack Black) travaille près d'une centrale nucléaire ou je ne sais trop quoi. Lors d'une tentative de sabotage mémorable, il se fait accidentellement magnétiser le cerveau. Et efface toutes les cassettes du vidéo-club tenu par son ami Mike (Mos Def, alias Ford Escort dans H2G2 !!). Ils n'ont pas d'autres choix que de retourner les films à leur manière... et avec les moyens du bord (imaginez Ghostbusters avec des guirlandes à la place des rayons lasers ou je ne sais quoi).
Ce qui est bien, c'est que c'est drôle même quand on ne connait pas les films. Et encore plus drôle quand on les connait... et quand ce sont des films qu'on a vu des dizaines de fois (Ghostbusters, par exemple...). Mais même sans ça, rien que de voir les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour réaliser leurs films vaut le coup.
Et puis il y a les personnages, aussi, très simples, et très humains... puis toute l'évolution de l'histoire...
On récapitule : un grand hommage au cinéma, et très drôle en plus. Je prends !
Damages
Alors, Damages, quoi c'est ? C'est une série qui passe sur Canal + en ce moment (mais qui devrait bien se faire réapproprier par TF1 un jour ou l'autre... du moins je l'espère pour tous ceux qui n'ont pas Canal...). Le premier épisode commence : une fille à moitié nue sous son manteau couvert de sang court dans la rue. Elle s'appelle Ellen Parsons, et elle travaille pour Hewes & Associates, un cabinet d'avocats renommé. Flash-back : six mois plus tôt. Ellen se fait engager par Patty Hewes (la sublime Glenn Close). Début d'une lente descente aux enfers...
Chaque épisode retrace à la fois ce qui s'est passé dans la vie d'Ellen pendant ces six mois, et ce qui lui arrive actuellement. Avec changements visuels à la clé : des couleurs beaucoup plus sombres, verdâtres, assez dérangeantes, pour le "présent".
Un, l'histoire est intéressante. L'ambiance est très glauque, certes, mais ce n'est pas pour me déplaire. Et puis, une série d'avocats où il n'y a quasiment jamais de scènes dans un tribunal... fallait le faire. Sans parler du suspense, du fait que c'est tordu à souhait, des rebondissements qu'on peut prévoir mais pas forcément...
Deux, les personnages. Qui ont tous leurs forces et leurs faiblesses. Même Patty, manipulatrice à souhait, n'est pas infaillible. Et même Frobisher, l'homme d'affaires pourri contre lequel elle engage un long combat, se serait sans doute déjà fait piquer sans le bon sens de son avocat.
Trois, le jeu des acteurs. Glenn Close n'a plus rien à prouver, Ted Danson est dérangeant au possible. Et Rose Byrne, qui joue Ellen Parsons, est à surveiller de près. De très près.
Dans l'ensemble, c'est vraiment une très bonne série. Tout le monde n'accroche pas, pourtant : ambiance trop glauque, histoire trop tordue pour certains. Mais moi, ça me va :-) - bon, d'accord, ça ne m'empêche pas d'avoir deux épisodes de retard sur la diffusion française, mais vraiment, derrière Twin Peaks, cette série est un de mes gros coups de coeur du moment.
Citizen Kane, d'Orson Welles.
Et voilà, ça y est, je l'ai enfin vu. Et je dois avouer qu'il est tout simplement génial.
Début du film : plusieurs plans sur une espèce de grand manoir, Xanadu. Un homme sur son lit de mort qu'on ne voit que l'ombre ou presque. Prononce un mot : "Rosebud", lâche une boule de verre qui se brise au sol.
C'est le point de départ du film : la mort de Charles Foster Kane, grand magnat de la presse, et cet énigmatique dernier mot sur lequel va se pencher un journaliste, Thompson - dont on ne voit quasiment jamais le visage -, en allant recueillir le témoignages de personnes ayant connu Kane.
La réalisation est magistrale : de très beaux plans, des jeux avec l'ombre... et Orson Welles n'avait que 25 ans. Un génie, je vous dis ! Sans parler de son interprétation de l'énigmatique Kane à tous les âges ou presque. Le scénario est passionnant, très osé pour l'époque (1941), parce qu'il prend à contre-pied le fameux "rêve américain"...
Bon, eh bien maintenant je ne peux que comprendre pourquoi tant d'acteurs et de réalisateurs y faisaient référence...
Autres.....
Petit détour au Grand Cercle (un magasin de livres, DVD, CDs......) avec ma môman aujourd'hui... et c'est elle qui a craqué (elle a ramené Les Fous du Roi, Un lion en hiver et Elizabeth), pas moi, pour une fois ^w^ bon, certes, j'ai pris Citizen Kane, mais je n'appelle pas ça craquer. Non, moi, j'appelle ça un réflexe naturel. Si on croise... je sais pas, moi, le Saint Graal, ou la Toison d'Or, ou autre objet mythique de grande valeur, on peut pas simplement passer devant sans s'arrêter... si ? é_è
Bon, et euh... me suis arrêtée au rayon figurines... y avait des trucs sympa... dont des figurines PotC. Alors d'abord je vois Jack. Normal. Puis Pintel. "Oh O.O ils font des figurines même sur lui O.O" puis un random-homme-poisson. "Wow O.O". Je retourne la boîte pour voir qui ils font d'autres.
Norrington. "Kyaaaaaa !" je fouille le rayon et fais tomber la moitié des boîtes au passage sans succès. Sur le point de partir, je baisse les yeux et... il était juste sous mon nez ! ... bon, il a fallu me raisonner que 1) il était pas si bien fait que ça (c'est le Norrington mode sans perruque et avec air déterminé) et 2) j'étais pas encore passée au rayon DVD et ce serait bien si je ne me ruinais pas. Donc je l'ai pas pris. J'ai été forte >.<
Bon et voilà, demain retour à la prépa, cours de latin (on boycotte pas finalement : la proviseure adjointe va venir discuter...)... DS de latin samedi...
... et en attendant ce soir je vais essayer de répondre à quelques mème que j'ai en retard. Non, je ne vous ai pas oubliés ! >.