Je vais répondre en français parce que je sens que j'aurais déjà du mal dans cette langue... J'ai tendance à rejoindre ton raisonnement... plutôt ton point de vue sur l'Europe. Je n'aime pas l'idée d'une France en autarcie, j'aime l'idée d'un pays fondu aux autres, des frontières floues voire abolies, et au début j'étais partie pour voter en faveur de la Constitution. Je me suis d'ailleurs sentie assez mal tout à l'heure dans l'isoloir, je ne savais plus vraiment ce que je devais faire... parce que tu as raison, un compromis entre 15 pays ne sera jamais parfait, et que rien ne dit que ce que l'on nous proposera ensuite sera mieux. J'en avais quelque peu conscience à ce moment là et ça ajouté à l'envie, vraiment, de voir se construire l'Europe, ça m'a fait plutôt mal de voter non. Mais je crois que je l'ai fait pour des principes et des ideaux (ces ideaux qu'à mon avis tu n'as pas du tout perdu ou rejeté en votant pour un compromis, puisque c'est justement pour les défendre que tu as fait ton choix) Parce que certaines choses me dérangent tout de même énormément, dans ce compromis. C'est pour ça que je ne pense pas que mes raisons de voter non soient moins bonnes (mais loin d'être meilleures pour autant) que celles de voter oui, les deux conséquences amenaient leurs lots d'avantage et d'inconvénients et on ne peut pas dire qu'on nous ai facilité l'accès à l'info pour faire notre choix... Au final je ne suis pas certaine qu'il y ait de bonne solution... J'ai l'impression (sans doute faussée, je suis assez naive et finalement pas très informée en ce qui concerne la politique... en ce qui concerne plein de choses) d'aller voter non pas en me demandant quel choix fera le mieux avancer les choses que "quel choix limitera au mieux la casse"... Et que je vote oui ou non ça reste une triste impression
En fait, comme je l'ai dit (ou en tout cas j'ai essayé ;) dans mon post, je crois que ce qui me gêne dans le vote non pour un idéal, c'est que j'ai franchement du mal à voir comment on va avancer maintenant. J'aurais voté non si un des partisans du non avait, une seule fois pendant la campagne, réussit à me faire croire en une révision du traité. Mais objectivement, je ne vois pas... les partis qui ont fait voter le non ne sont pas au pouvoir, et même le PS n'a aucune certitude de passer en 2007 (*sigh*...) et puis visiblement même si c'était le cas de toute façon ils sont pas tous d'accord.
Bref ma grande question reste, c'était une question de limiter la casse (peu importe le vote), je suis d'accord, mais - comment on avance maintenant avec le non? Avec le oui je le voyais - on pouvait travailler à amender la constitution, élire des représentants plus puissants qu'aujourd'hui, faire des pétitions...
J'ai tendance à rejoindre ton raisonnement... plutôt ton point de vue sur l'Europe. Je n'aime pas l'idée d'une France en autarcie, j'aime l'idée d'un pays fondu aux autres, des frontières floues voire abolies, et au début j'étais partie pour voter en faveur de la Constitution. Je me suis d'ailleurs sentie assez mal tout à l'heure dans l'isoloir, je ne savais plus vraiment ce que je devais faire... parce que tu as raison, un compromis entre 15 pays ne sera jamais parfait, et que rien ne dit que ce que l'on nous proposera ensuite sera mieux. J'en avais quelque peu conscience à ce moment là et ça ajouté à l'envie, vraiment, de voir se construire l'Europe, ça m'a fait plutôt mal de voter non. Mais je crois que je l'ai fait pour des principes et des ideaux (ces ideaux qu'à mon avis tu n'as pas du tout perdu ou rejeté en votant pour un compromis, puisque c'est justement pour les défendre que tu as fait ton choix) Parce que certaines choses me dérangent tout de même énormément, dans ce compromis. C'est pour ça que je ne pense pas que mes raisons de voter non soient moins bonnes (mais loin d'être meilleures pour autant) que celles de voter oui, les deux conséquences amenaient leurs lots d'avantage et d'inconvénients et on ne peut pas dire qu'on nous ai facilité l'accès à l'info pour faire notre choix... Au final je ne suis pas certaine qu'il y ait de bonne solution... J'ai l'impression (sans doute faussée, je suis assez naive et finalement pas très informée en ce qui concerne la politique... en ce qui concerne plein de choses) d'aller voter non pas en me demandant quel choix fera le mieux avancer les choses que "quel choix limitera au mieux la casse"... Et que je vote oui ou non ça reste une triste impression
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Bref ma grande question reste, c'était une question de limiter la casse (peu importe le vote), je suis d'accord, mais - comment on avance maintenant avec le non? Avec le oui je le voyais - on pouvait travailler à amender la constitution, élire des représentants plus puissants qu'aujourd'hui, faire des pétitions...
Aujourd'hui je ne vois pas ça, et ça m'inquiète.
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