[archive] FMA - Havoc/Fury - PG | Une histoire à suivre (07/33)
Série : Havoc et Fury, une histoire à suivre
Chapitre #07, Une faveur
Personnages/Couple : Jean Havoc, Cain Fury ; le reste de l'équipe Mustang - plus Alex Louis Armstrong
Thème #11, " fleur" (30_baisers)
Continuité/Spoil éventuel : épisode 48, référence à l'épisode 37 (première partie)
Genre : gen un p'tit peu parti en crack
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : 800
[prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Depuis quelques jours déjà, leurs vies semblent avoir basculé dans un autre monde, complètement loufoque. Ils lancent une rébellion contre l’armée, se rendent coupables de haute trahison par fidélité envers leur Colonel, trichent avec leurs identités, se trouvent à jouer des rôles pour le moins improbables.
Mais ça n’est encore presque rien avant qu’Armstrong enfonce le clou :
« Ça vous va vraiment à ravir ! » s’exclame-t-il, pensant peut-être leur remonter le moral… et apparemment, il croit vraiment ce qu’il dit.
« Permettez-moi de douter du bien-fondé de ce petit stratagème…
- Allons, allons. »
Il aide Fury à rajuster sa perruque et lui tapote gentiment la joue, continuant sur sa lancée :
« N’est-ce pas ? Vous êtes jolie comme un cœur, ainsi ! »
(Si, si, ils pourraient jurer que le féminin est audible dans son discours !)
Le malheureux Fury échange un regard désespéré avec Havoc. Puis il se met à rougir, et baisse le nez, se concentrant (ou faisant semblant) sur les cartes d’état-major déployées (auxquelles il ne comprend en définitive pas grand-chose…)
Havoc se sent obligé d’intervenir :
« Ouais, mais… je comprends pour moi, mais pourquoi lui aussi, en fait ?
- Le lieutenant Hawkeye tenait absolument à aider directement le Colonel, » avance placidement Farman, semblant ignorer que c’était une évidence criante. Avant qu’il ne puisse rétorquer que oui, ça il avait remarqué, merci bien, Armstrong précise sa pensée :
« Vous savez qu’on ne peut rien lui refuser. »
Ça aussi, il le sait, oui. Et ça vaut toutes les explications. Riza Hawkeye pouvait se montrer très… persuasive, quand il le fallait. C’est sans appel.
« Mais considérez ça comme une fleur que l’on vous fait ! tonne Armstrong, bizarrement enthousiaste.
- Hein ?
- J’ai dû renoncer à vous avoir comme beau-frère, à mon grand regret, mais ça ne veut pas dire que je ne peux plus chercher à faire votre bonheur. »
Qu’on se figure un instant le Lieutenant-colonel Alex Louis Armstrong, Alchimiste aux Bras Puissants, environ deux cents kilogrammes de muscles et de traditions familiales, plus les étincelles roses autour, annoncer qu’il tient à faire votre bonheur… c’est déjà effrayant en soi. Réaliser qu’il relie cette proposition à vous déguiser, vous, en la personne que vous considérez comme un rival imbattable autant que comme un modèle à suivre, et un innocent collègue qui n’a jamais rien demandé à personne, en fille… une minute de silence, je vous prie, pour notre malchanceux Havoc et les rouages de son cerveau.
« Mais… mais…
- Je tiens à vous voir heureux, Sous-lieutenant ! » proclame Armstrong, sans remarquer l’air de totale incompréhension qu’affichait l’objet de ses attentions.
Enfin, quel est le rapport entre ses déboires amoureux, la sœur cadette Armstrong et ces perruques…?
« Ah, mais bien sûr ! » s’exclame brusquement Farman. Son regard fit plusieurs allers-retours entre Havoc et Fury, pesant et confirmant une théorie. Tous les yeux se trouvent braqués sur lui.
« Bien sûr quoi ? »
Farman jette un dernier regard amusé à Havoc, avant de finalement répondre que non, rien du tout, rien d’important en tout cas, ne faites pas attention et veuillez pardonner cette exclamation.
Lui et Armstrong s’entreregardent avec un petit sourire de connivence, à la grande perplexité de Havoc et Breda. Fury, de son côté, se prend à craindre le pire, sans même pouvoir mettre le doigt sur quel genre d’horreur exactement pourrait être ce pire.
« Bien ! sur ce, intervient Armstrong, brisant leurs réflexions, nous avons encore un plan de bataille à mettre en place. Messieurs… et Madame, votre attention, je vous prie. »
Il ne leur laisse pas loisir de protester. Finie la récréation, l’heure reste somme toute grave. La grande question du pourquoi ces perruques seraient une faveur pour Havoc et pourraient résoudre ses misères, en ordre de priorité, ça passe largement après celle du comment mener à bien la campagne de rébellion du Général de Brigade Mustang sans se faire massacrer sur place.
En quittant la tente d’état-major quelques heures plus tard, Breda revient quand même à la charge, discrètement. Il pousse Farman du coude, lui rappelant qu’il n’a rien oublié :
« Alors, c’est quoi cette histoire de faire une fleur à son ex-futur beau-frère ? »
Farman a un sourire indéfinissable.
« Vous ne devinez pas ?
- Nan.
- Havoc aime les filles mignonnes, souriantes, avec bon caractère. Ou du moins, c’est ce qu’il dit.
- Ouais. Et donc ?
- He bien d’accord, elle n’est pas très souriante ces derniers jours, mais d’habitude…
- Oh. Non ?
- He si. »
Breda éclate de rire.
« N’importe quoi ! Perruque ou pas, Fury est un homme ! »
À cela, Farman ne répond rien, gardant pour lui l’idée que le fougueux baiser échangé sur le quai de la gare le jour du départ lui semble plutôt de bon augure de ce côté… Que ça soit pour le meilleur ou le pire, ensuite, ça n'était pas leur affaire.
***
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chapitre 10 direct
Chapitre #07, Une faveur
Personnages/Couple : Jean Havoc, Cain Fury ; le reste de l'équipe Mustang - plus Alex Louis Armstrong
Thème #11, " fleur" (30_baisers)
Continuité/Spoil éventuel : épisode 48, référence à l'épisode 37 (première partie)
Genre : gen un p'tit peu parti en crack
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : 800
[prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Depuis quelques jours déjà, leurs vies semblent avoir basculé dans un autre monde, complètement loufoque. Ils lancent une rébellion contre l’armée, se rendent coupables de haute trahison par fidélité envers leur Colonel, trichent avec leurs identités, se trouvent à jouer des rôles pour le moins improbables.
Mais ça n’est encore presque rien avant qu’Armstrong enfonce le clou :
« Ça vous va vraiment à ravir ! » s’exclame-t-il, pensant peut-être leur remonter le moral… et apparemment, il croit vraiment ce qu’il dit.
« Permettez-moi de douter du bien-fondé de ce petit stratagème…
- Allons, allons. »
Il aide Fury à rajuster sa perruque et lui tapote gentiment la joue, continuant sur sa lancée :
« N’est-ce pas ? Vous êtes jolie comme un cœur, ainsi ! »
(Si, si, ils pourraient jurer que le féminin est audible dans son discours !)
Le malheureux Fury échange un regard désespéré avec Havoc. Puis il se met à rougir, et baisse le nez, se concentrant (ou faisant semblant) sur les cartes d’état-major déployées (auxquelles il ne comprend en définitive pas grand-chose…)
Havoc se sent obligé d’intervenir :
« Ouais, mais… je comprends pour moi, mais pourquoi lui aussi, en fait ?
- Le lieutenant Hawkeye tenait absolument à aider directement le Colonel, » avance placidement Farman, semblant ignorer que c’était une évidence criante. Avant qu’il ne puisse rétorquer que oui, ça il avait remarqué, merci bien, Armstrong précise sa pensée :
« Vous savez qu’on ne peut rien lui refuser. »
Ça aussi, il le sait, oui. Et ça vaut toutes les explications. Riza Hawkeye pouvait se montrer très… persuasive, quand il le fallait. C’est sans appel.
« Mais considérez ça comme une fleur que l’on vous fait ! tonne Armstrong, bizarrement enthousiaste.
- Hein ?
- J’ai dû renoncer à vous avoir comme beau-frère, à mon grand regret, mais ça ne veut pas dire que je ne peux plus chercher à faire votre bonheur. »
Qu’on se figure un instant le Lieutenant-colonel Alex Louis Armstrong, Alchimiste aux Bras Puissants, environ deux cents kilogrammes de muscles et de traditions familiales, plus les étincelles roses autour, annoncer qu’il tient à faire votre bonheur… c’est déjà effrayant en soi. Réaliser qu’il relie cette proposition à vous déguiser, vous, en la personne que vous considérez comme un rival imbattable autant que comme un modèle à suivre, et un innocent collègue qui n’a jamais rien demandé à personne, en fille… une minute de silence, je vous prie, pour notre malchanceux Havoc et les rouages de son cerveau.
« Mais… mais…
- Je tiens à vous voir heureux, Sous-lieutenant ! » proclame Armstrong, sans remarquer l’air de totale incompréhension qu’affichait l’objet de ses attentions.
Enfin, quel est le rapport entre ses déboires amoureux, la sœur cadette Armstrong et ces perruques…?
« Ah, mais bien sûr ! » s’exclame brusquement Farman. Son regard fit plusieurs allers-retours entre Havoc et Fury, pesant et confirmant une théorie. Tous les yeux se trouvent braqués sur lui.
« Bien sûr quoi ? »
Farman jette un dernier regard amusé à Havoc, avant de finalement répondre que non, rien du tout, rien d’important en tout cas, ne faites pas attention et veuillez pardonner cette exclamation.
Lui et Armstrong s’entreregardent avec un petit sourire de connivence, à la grande perplexité de Havoc et Breda. Fury, de son côté, se prend à craindre le pire, sans même pouvoir mettre le doigt sur quel genre d’horreur exactement pourrait être ce pire.
« Bien ! sur ce, intervient Armstrong, brisant leurs réflexions, nous avons encore un plan de bataille à mettre en place. Messieurs… et Madame, votre attention, je vous prie. »
Il ne leur laisse pas loisir de protester. Finie la récréation, l’heure reste somme toute grave. La grande question du pourquoi ces perruques seraient une faveur pour Havoc et pourraient résoudre ses misères, en ordre de priorité, ça passe largement après celle du comment mener à bien la campagne de rébellion du Général de Brigade Mustang sans se faire massacrer sur place.
En quittant la tente d’état-major quelques heures plus tard, Breda revient quand même à la charge, discrètement. Il pousse Farman du coude, lui rappelant qu’il n’a rien oublié :
« Alors, c’est quoi cette histoire de faire une fleur à son ex-futur beau-frère ? »
Farman a un sourire indéfinissable.
« Vous ne devinez pas ?
- Nan.
- Havoc aime les filles mignonnes, souriantes, avec bon caractère. Ou du moins, c’est ce qu’il dit.
- Ouais. Et donc ?
- He bien d’accord, elle n’est pas très souriante ces derniers jours, mais d’habitude…
- Oh. Non ?
- He si. »
Breda éclate de rire.
« N’importe quoi ! Perruque ou pas, Fury est un homme ! »
À cela, Farman ne répond rien, gardant pour lui l’idée que le fougueux baiser échangé sur le quai de la gare le jour du départ lui semble plutôt de bon augure de ce côté… Que ça soit pour le meilleur ou le pire, ensuite, ça n'était pas leur affaire.
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