Putain, LJ! t'as vraiment que ça a faire, de planter la fenêtre de mise à jour juste quand je clique "poster" et sans sauver de brouillon ??
Titre : Au bord de l’eau
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : Winry Rockbell/Scieszka (plus vagues indices de Scieszka -> Sloth)
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, Studio Bones ; je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Notes : à inclure dans un des épisodes entre le 43 et la fin de la série - mais je suis incapable de retrouver lequel ; peut-être 47 ? est-ce que quelqu’un arrive à replacer cette scène ou a les moyens techniques de vérifier une dizaine d’épisodes pour la retrouver ?
Thèmes #29, "le bruit des vagues" pour
30_baisersNombre de mots : ~400
Continuité/Spoil éventuel :
**
Il n’y a pas grand’ chose à faire à Riesenburg, pour Winry en ce moment, et pour l’amie qu’elle a amené là pour la mettre à l’abri : rien, à part attendre que le temps passe, attendre que les frères Elric reviennent d’elles ne savent trop où, attendre qu’assez d’eau ait coulé sous les ponts pour qu’on ait oublié leur incartade et que Scieszka puisse rentrer à Central sans plus rien risquer.
En parlant d’eau qui coule, pont ou non, les voilà qui se tiennent assises près du ruisseau et contemplent la vie. L’eau file, fait des vaguelettes, des remous, glougloute et murmure le long de la rive, clapote doucement dans les creux ou bondit contre les rochers. On dirait que lorsque les rayons du soleil couchant s’inclinent et viennent caresser la rivière, elle chante différemment de la pleine journée. Le vent, avec l’air qui rafraîchit, s’est calmé.
(De mémoire, Scieszka peut réciter au moins quatre descriptions de rivières à partir de trois livres différents, mais bien sûr, si elle veut décrire elle-même le cours d’eau ci-présent, ça sonne tout de suite moins bien.)
Quoiqu’il en soit, c’est magnifique ; ça serait une ambiance parfaite pour s’embrasser. Sauf qu’elle a peur, elle n’ose pas, cette idée choque trop sa réserve ; elle détourne les yeux du visage qui la fascine pour aller s’engloutir dans la contemplation de l’eau.
Au lieu de laisser libre cour aux désirs de la chair, elle se perd dans ses pensées. L’eau vive qui danse a l’air d’être vraiment vivante et lui rappelle quelque chose, une pensée en entraînant une autre. Un corps de femme qui se déforme, une eau mouvante, une rivière sortie de son lit et leur montrant un visage souriant flottant au milieu d’une masse liquide dans le noir.
Elle se perd dans d’obscures considérations sur la nature et sur les motivations des « extraterrestres » ou de ce que l’on appellerait plutôt « homoncules ». Elle se rappelle leur trouble à toutes les deux, Winry et elle-même ce jour lointain, et se demande pourquoi. Se pourrait-il, finalement, qu’elles ne soient pas si différentes, elle-même ou Winry, et cette femme liquide qui fait encore des vagues dans sa mémoire ?