[repost] FMA - Ed, Al, Heid - PG | Une vie d’errance
Titre : Une vie d’errance
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er film
Personnages/Couple : Edward Elric, Alphonse Elric, Alfons Heiderich
Genre : de gen à angst
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, Squeenix, Bones ; je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thèmes : 2#21, « Le cœur d’un bohémien » pour 52_saveurs ;
et « sur la route » pour 6variations
Continuité/Spoil éventuel : fin de la première série animée et film (The Conqueror of Shambala)
Nombre de mots : 300 et des brouettes
**
Sans foi ni loi, sans feu ni lieu. Edward Elric a coupé tous les ponts. Brûlé la maison de son enfance, renié leur père, abandonné le rêve fou de revoir leur mère. Ils n’auront plus de passé. Lui et son frère vivent dans le présent, courant encore et toujours, et le seul futur qu’ils envisagent se limite à « retrouver leurs corps ». Ils ne voient pas plus loin.
On peut croire qu’il leur reste un foyer : celui des Rockbell, mais jamais ils n’envoient lettre ni appel téléphonique. Ils n’y reviennent que par nécessité absolue. De même, ils ne retournent au quartier-général voir Mustang que par obligation.
Ils courent le monde, dans tous les sens. Par voie ferrée, par route, à pied, en long en large et en travers, d’un bout à l’autre, plus loin encore, de retour et ils repartent, toujours. Une fuite en avant, peut-être.
Edward a appris la route. Les tracés, l’orientation, comment se débrouiller, avec ou sans montre d’argent. Toute sa vie tient dans une valise qu’il trimballe, et dont il pourrait finalement se passer, à la limite. Son cœur et son foyer sont dans l’armure qu’habite son frère. Ils n’ont pas besoin de maison où retourner, tant qu’ils sont ensemble. Ils ont appris l’errance et la liberté.
Dans un autre monde, cela reste identique. Il n’oubliera pas si facilement pareil apprentissage. L’errance est difficile à désapprendre. Il s’est fixé chez Alfons Heiderich parce qu’il n’avait pas d’autre choix. Il a cherché toutes les autres possibilités et finalement, ce garçon était son seul espoir de revoir un jour son monde d’origine et son frère.
Ce monde lui a échappé une fois de plus, son frère lui est revenu, il a perdu Heiderich. Plus rien ne le retenait à Munich désormais, et avec la misère grandissante, la colère qui montait dans les rues, ça devenait même dangereux pour des apatrides comme eux.
Alphonse, Noah, et la route qui les attendait : rien de plus, rien de moins. Edward n’a pas hésité une seule seconde.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er film
Personnages/Couple : Edward Elric, Alphonse Elric, Alfons Heiderich
Genre : de gen à angst
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, Squeenix, Bones ; je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thèmes : 2#21, « Le cœur d’un bohémien » pour 52_saveurs ;
et « sur la route » pour 6variations
Continuité/Spoil éventuel : fin de la première série animée et film (The Conqueror of Shambala)
Nombre de mots : 300 et des brouettes
**
Sans foi ni loi, sans feu ni lieu. Edward Elric a coupé tous les ponts. Brûlé la maison de son enfance, renié leur père, abandonné le rêve fou de revoir leur mère. Ils n’auront plus de passé. Lui et son frère vivent dans le présent, courant encore et toujours, et le seul futur qu’ils envisagent se limite à « retrouver leurs corps ». Ils ne voient pas plus loin.
On peut croire qu’il leur reste un foyer : celui des Rockbell, mais jamais ils n’envoient lettre ni appel téléphonique. Ils n’y reviennent que par nécessité absolue. De même, ils ne retournent au quartier-général voir Mustang que par obligation.
Ils courent le monde, dans tous les sens. Par voie ferrée, par route, à pied, en long en large et en travers, d’un bout à l’autre, plus loin encore, de retour et ils repartent, toujours. Une fuite en avant, peut-être.
Edward a appris la route. Les tracés, l’orientation, comment se débrouiller, avec ou sans montre d’argent. Toute sa vie tient dans une valise qu’il trimballe, et dont il pourrait finalement se passer, à la limite. Son cœur et son foyer sont dans l’armure qu’habite son frère. Ils n’ont pas besoin de maison où retourner, tant qu’ils sont ensemble. Ils ont appris l’errance et la liberté.
Dans un autre monde, cela reste identique. Il n’oubliera pas si facilement pareil apprentissage. L’errance est difficile à désapprendre. Il s’est fixé chez Alfons Heiderich parce qu’il n’avait pas d’autre choix. Il a cherché toutes les autres possibilités et finalement, ce garçon était son seul espoir de revoir un jour son monde d’origine et son frère.
Ce monde lui a échappé une fois de plus, son frère lui est revenu, il a perdu Heiderich. Plus rien ne le retenait à Munich désormais, et avec la misère grandissante, la colère qui montait dans les rues, ça devenait même dangereux pour des apatrides comme eux.
Alphonse, Noah, et la route qui les attendait : rien de plus, rien de moins. Edward n’a pas hésité une seule seconde.