tag manquant : pour Bard de la Brigade Bleue
Titre : Des prétextes…
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist, tendance 1er anime
Personnage : Bard
Genre : moche
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 2#14, «
un aspirant scélérat depuis le début » pour
52_saveursAvertissements : auto-mutilation, trahison
Continuité : épisode #05 (1ère série), éventuellement 1er chapitre ; il me semble que la partie "Bard faisait partie de l’armée mais l’armée l’a viré après sa greffe" n’est pas présente dans le manga, qu’elle n’a été rajoutée que dans l’anime ? et que dans la nouvelle série, il est carrément absent...
Nombre de mots : 275
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Après, ils dirent de Bard que depuis le début, il n’était pas loyal envers l’armée. Qu’il n’avait pas l’esprit d’équipe. Qu’il se fichait bien du sort de ses camarades. Que si ça se trouve jeté dans un conflit - supposition seulement, pourtant - il aurait été capable de les trahir pour sauver sa peau. Qu’en tout cas, il se servait d’eux, qu’il les écrasait pour briller. Qu’il se serait vendu au plus offrant.
Sur le cas litigieux de son bras, ces accusations jouèrent. Elles ne prouvaient absolument rien, mais jetaient l’ombre sur l’état d’esprit qu’on lui prêtait.
Était-il coupable d’auto-mutilation, un crime puisque son corps appartenait à l’armée ? Ou, comme il le proclamait, n’avait-il rien fait de mal, même si c’était volontairement ; il ne s’était pas fait trancher le bras pour se faire réformer mais bien pour améliorer ses performances. En dotant son bras d’un automail il l’avait rendu plus puissant, augmentant la force qu’il mettait au service de l’armée ; avait-il alors au contraire fait acte de bravoure par ce sacrifice ?
Rien ne prévoyait un tel cas dans la loi militaire. Ça heurtait l’éthique - ou ce qui en tenait lieu - des dirigeants : reconnaître le bénéfice de cette opération, c’était accepter et encourager que l’on ampute massivement des soldats pour les rendre plus forts par la suite.
Non, cela restait trop cher. L’investissement demandé, en matériaux, en main-d’œuvre qualifiée, en temps surtout pour les opérations et le rétablissement ensuite, représentait trop. Quant à demander aux jeunes recrues un tel sacrifice ? Nul ne pouvait s’y résoudre.
Le ressentiment des camarades de Bard servant de prétexte bien pratique, il fut prononcé coupable de trahison.