[new] Saiyuki - Hakkai, Gojyo, Kanan - PG~ | Si déjà ils ne se haïssent pas...
Titre : Si déjà ils ne se haïssent pas...
Auteur : ylg
Base : Saiyūki
Personnages/Couples : Cho Hakkai, Sha Gojyō, Cho Kanan
Genre : tendu
Gradation : PG~ / K++
Légalité : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o2#o4, « Lutte » pour 10_choix
Continuité/Spoil éventuel : cf les précédents
rappelez-moi d'éditer les posts et ajouter les liens un de ces jours
Nombre de mots : ~500
***
Il n’avait pas voulu l’aimer. Ça n’était pas prévu. Il ne pensait même pas que ça pourrait arriver. Mais voilà…
Cette fille est une légende devenue vraie. Elle est différente de ce qu’il imaginait. Peut-être parce qu’il imaginait ce qu’elle était autrefois, avant que le malheur frappe et la change. Et il est probable que s’il avait pu la rencontrer à cette époque, elle lui aurait tout de suite plu. Il ne saura jamais. Il préfèrerait ne pas y penser.
La demoiselle est en colère. Voilà pour le côté spunky. Il l’attendait pleine de vie ; au moins elle fait preuve d’un regain d’énergie salutaire après des années de captivité passive. Il l’attendait pleine d’humour aussi ; il comprend qu’elle n’en ait plus beaucoup. Du temps où il vivait avec Hakkai il en avait pour deux, puisque l’humour de Hakkai... n’est pas à la portée de tout le monde. Mais avec elle en plus dans l’équation, l’équilibre est rompu et il ne peut pas juste la rejeter ou l’ignorer. Elle le fascine...
*
Kanan regarde cet homme à la dérobée. Elle voudrait pouvoir l’ignorer, pourtant son regard ne cesse de revenir vers lui. La couleur de ses yeux et celle de ses cheveux fait de lui un ennemi épidermique. Elle n’y peut rien. Et les paroles qu’il prononce la mettent si mal à l’aise...
Il la traite comme... Comme rien. Comme une fille normale. Absolument normale. Il ne lui veut aucun mal. Il ne lui fait aucun mal. Et c’est elle qui s’en fait.
Il ne la touche pas, à ses dires parce que pour lui elle appartient à un autre. Mais elle voit dans ses yeux qu’il la trouve séduisante. Elle croit ?
Ça n’est pas le même désir, le même appétit, que ce qu’elle a déjà vu et qui la fait se sentir si sale. Lui la regarde avec respect. Il ne la traite pas comme une porcelaine fragile - ce qu’a tendance à faire Gonō. Hakkai. Son nom est Hakkai.
Il ne la traite pas non plus comme une poupée. Ce qu’ont fait…
Il lui fait quand même peur. Comment pourrait-elle admettre qu’on la regarde encore comme une jeune dame à la fois désirable et respectable ? Comment ignorer tout ce qui s’est passé depuis... la séparation ?
*
Ni Gojyō ni Kanan ne voulait pas trouver l’autre sympathique. C’est plus pratique pourtant, pour eux trois, s’ils arrivent à s’entendre au lieu de sa haïr. Pour les semaines de route à faire ensemble, ça facilite les choses. Mais. Ils pensaient se limiter à une entente froide.
Pas d’attachement.
Pas de question posée.
Pas de compassion ou d’intérêt mutuels.
Car ils se pensaient rivaux, à devoir se disputer leur avenir au terme de ce voyage. Si au lieu de ça ils essaient de s’embarquer dans des accords amiables, dans de grandes négociations courtoises, diplomatiques, à l’image précisément de Hakkai, et pas à une guerre terrible comme leurs instincts voudraient le réclamer, où iront-ils ?
Ils se débattent avec l’idée et essaient encore de la nier, sous prétexte qu’ils n’y sont pas encore et que les choses peuvent encore changer. Mais quelle étrange situation...
Auteur : ylg
Base : Saiyūki
Personnages/Couples : Cho Hakkai, Sha Gojyō, Cho Kanan
Genre : tendu
Gradation : PG~ / K++
Légalité : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o2#o4, « Lutte » pour 10_choix
Continuité/Spoil éventuel : cf les précédents
rappelez-moi d'éditer les posts et ajouter les liens un de ces jours
Nombre de mots : ~500
***
Il n’avait pas voulu l’aimer. Ça n’était pas prévu. Il ne pensait même pas que ça pourrait arriver. Mais voilà…
Cette fille est une légende devenue vraie. Elle est différente de ce qu’il imaginait. Peut-être parce qu’il imaginait ce qu’elle était autrefois, avant que le malheur frappe et la change. Et il est probable que s’il avait pu la rencontrer à cette époque, elle lui aurait tout de suite plu. Il ne saura jamais. Il préfèrerait ne pas y penser.
La demoiselle est en colère. Voilà pour le côté spunky. Il l’attendait pleine de vie ; au moins elle fait preuve d’un regain d’énergie salutaire après des années de captivité passive. Il l’attendait pleine d’humour aussi ; il comprend qu’elle n’en ait plus beaucoup. Du temps où il vivait avec Hakkai il en avait pour deux, puisque l’humour de Hakkai... n’est pas à la portée de tout le monde. Mais avec elle en plus dans l’équation, l’équilibre est rompu et il ne peut pas juste la rejeter ou l’ignorer. Elle le fascine...
*
Kanan regarde cet homme à la dérobée. Elle voudrait pouvoir l’ignorer, pourtant son regard ne cesse de revenir vers lui. La couleur de ses yeux et celle de ses cheveux fait de lui un ennemi épidermique. Elle n’y peut rien. Et les paroles qu’il prononce la mettent si mal à l’aise...
Il la traite comme... Comme rien. Comme une fille normale. Absolument normale. Il ne lui veut aucun mal. Il ne lui fait aucun mal. Et c’est elle qui s’en fait.
Il ne la touche pas, à ses dires parce que pour lui elle appartient à un autre. Mais elle voit dans ses yeux qu’il la trouve séduisante. Elle croit ?
Ça n’est pas le même désir, le même appétit, que ce qu’elle a déjà vu et qui la fait se sentir si sale. Lui la regarde avec respect. Il ne la traite pas comme une porcelaine fragile - ce qu’a tendance à faire Gonō. Hakkai. Son nom est Hakkai.
Il ne la traite pas non plus comme une poupée. Ce qu’ont fait…
Il lui fait quand même peur. Comment pourrait-elle admettre qu’on la regarde encore comme une jeune dame à la fois désirable et respectable ? Comment ignorer tout ce qui s’est passé depuis... la séparation ?
*
Ni Gojyō ni Kanan ne voulait pas trouver l’autre sympathique. C’est plus pratique pourtant, pour eux trois, s’ils arrivent à s’entendre au lieu de sa haïr. Pour les semaines de route à faire ensemble, ça facilite les choses. Mais. Ils pensaient se limiter à une entente froide.
Pas d’attachement.
Pas de question posée.
Pas de compassion ou d’intérêt mutuels.
Car ils se pensaient rivaux, à devoir se disputer leur avenir au terme de ce voyage. Si au lieu de ça ils essaient de s’embarquer dans des accords amiables, dans de grandes négociations courtoises, diplomatiques, à l’image précisément de Hakkai, et pas à une guerre terrible comme leurs instincts voudraient le réclamer, où iront-ils ?
Ils se débattent avec l’idée et essaient encore de la nier, sous prétexte qu’ils n’y sont pas encore et que les choses peuvent encore changer. Mais quelle étrange situation...