[new fic] Michel Vaillant - Madame Douléac/Benjamin Vaillant - PG~13 | Épouse, compagne...
tags manquants : pour la Maman d'Yves et pour l'Oncle Benjamin
Titre : Épouse, mère, compagne, veuve
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Madame Douléac/Benjamin Vaillant, mention d’Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : drama
Gradation : PG à PG-13 / T-
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème #22, « bercer » pour 30_baisers
Continuité/Spoil éventuel : spéculatif des années dans le futur ; je doute fortement que ça arrive pour de vrai dans la série
Avertissement : death fic
Nombre de mots : ~700
***
Elle a déjà été mariée et s’est retrouvée veuve très vite ; elle restera pour toujours Madame Douléac. Son nom de jeune fille, elle s’en est joyeusement débarrassé en épousant son grand amour. Le nom de son époux est aussi celui qu’il a transmis à leur fils : raison de plus pour le garder.
Alors non, même si, après de longues, très longues années de respect mutuel, de compagnonnage et d’affection, elle a fini par épouser Benjamin - et oh, qu’il lui en fallu de temps pour accepter de ne plus le considérer comme Monsieur le Patron - elle ne sera jamais Madame Vaillant. Madame Vaillant c’est Élisabeth, ou Agnès ; des dames respectables, dans la famille, les épouses toujours, les mères des enfants. La lignée aînée, aussi : c’est curieux comme Françoise, malgré son mariage avec Michel, a l’air d’une éternelle fiancée.
Quant à elle avec son Yves, même si c’est tout comme si Benjamin l’avait élevé, elle ne se sent pas faire partie du clan. D’autant plus avec cette courte période où il a bien failli se faire voyou et il a fallu l’intervention de Michel pour le remettre dans le droit chemin.
Depuis il s’est trouvé une bonne place, et même une fiancée adorable. Ah, du jour où elle l’a rencontrée, elle a été conquise : cette Gabrièle rendra son fils heureux.
Mais elle s’égare. Voilà. Depuis qu’elle est rassurée sur le sort de son petit qui a bien grandi, elle a accepté de se dire qu’elle-même n’est pas encore si vieille et qu’elle avait encore une vie devant elle.
Elle et Benjamin ont pourtant fait ça à l’ancienne, à échanger des promesses solennelles longtemps avant de se donner le moindre baiser. Entre eux, il y a de la tendresse surtout ; même s’ils rallument aussi quelques feux qu’elle croyait oubliés...
Ils ont bien quelques années devant eux. Benjamin non plus n’est pas encore si âgé, mais déjà vieillissant. Le poids des soucis de toute une vie, après leur mariage, maintenant qu’il prend enfin le temps de souffler un peu, le rattrape d’un coup. Un accident de santé après l’autre, il décline.
C’est quelqu’un d’autre autre qui le secondera, assurera la continuité et reprendra un jour l’entreprise des Transports Benjamin Vaillant. Il lève un peu le pied, mais trop tard. Il espérait qu’Yves prendrait sa suite : ça semblait logique ; il l’a élevé comme un un oncle et a fini par épouser sa mère, il aurait aussi bien pu l’adopter. Il a attendu longtemps que le garçon change d’avis ; he non. Yves s’est rangé dans les traces du vrai neveu et filleul de Benjamin - c’est comme s’il en avait un deuxième, tiens. Benjamin pas eu d’enfants et n’en aura pas. Il a considéré Michel presque comme le sien, à une époque... et Yves définitivement.
Ça ferait jaser, bien sûr, s’il l’avouait. Les gens sont tellement prompts à imaginer le mal ! Il n’aurait jamais touché la femme d’un de ses gars de son vivant et il lui a fallu beaucoup de travail après pour admettre que Madame Douléac lui plaisait et n’était pas définitivement mise à l’écart de tout par son veuvage.
Sa femme aujourd’hui regarde la fatigue qui tombe sur lui. Une première attaque, une seconde... Benjamin se retrouver alité et le médecin cesse de parler de guérison. Elle voit venir la suite... Elle a déjà vu mourir un mari, durant ces heures terribles qu’a duré son agonie après l’accident. Elle a enduré son sort des années sans se plaindre. Ces années encore elle a su trouver quand même du bonheur. Sa vie, leur vie, n’ont pas été si pires. Elle est reconnaissante pour ce qu’elle a reçu.
Elle se résigne à bercer les derniers instant d’un second époux.
Ils ne seront pas restés officiellement mariés bien longtemps mais depuis le temps qu’ils se connaissent, elle perdra un compagnon sûr. Elle sait que quand le moment viendra, ça sera toujours trop tôt, elle ne sera jamais prête, mais elle fera face. L’important, pour elle, est d’abord que Benjamin s’éteigne en paix, sans souffrance, sans regret. Ensuite, il lui faudra consoler Yves. Son grand garçon si sensible... Elle-même saura rester digne et forte. Elle se raccroche à l’idée que Gabrièle sera là pour lui, qu’elle la secondera. Qu’elle saura lui montrer la vie qui va : ce qui part, ce qui reste, ce qui reste encore à venir.
Titre : Épouse, mère, compagne, veuve
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Madame Douléac/Benjamin Vaillant, mention d’Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : drama
Gradation : PG à PG-13 / T-
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème #22, « bercer » pour 30_baisers
Continuité/Spoil éventuel : spéculatif des années dans le futur ; je doute fortement que ça arrive pour de vrai dans la série
Avertissement : death fic
Nombre de mots : ~700
***
Elle a déjà été mariée et s’est retrouvée veuve très vite ; elle restera pour toujours Madame Douléac. Son nom de jeune fille, elle s’en est joyeusement débarrassé en épousant son grand amour. Le nom de son époux est aussi celui qu’il a transmis à leur fils : raison de plus pour le garder.
Alors non, même si, après de longues, très longues années de respect mutuel, de compagnonnage et d’affection, elle a fini par épouser Benjamin - et oh, qu’il lui en fallu de temps pour accepter de ne plus le considérer comme Monsieur le Patron - elle ne sera jamais Madame Vaillant. Madame Vaillant c’est Élisabeth, ou Agnès ; des dames respectables, dans la famille, les épouses toujours, les mères des enfants. La lignée aînée, aussi : c’est curieux comme Françoise, malgré son mariage avec Michel, a l’air d’une éternelle fiancée.
Quant à elle avec son Yves, même si c’est tout comme si Benjamin l’avait élevé, elle ne se sent pas faire partie du clan. D’autant plus avec cette courte période où il a bien failli se faire voyou et il a fallu l’intervention de Michel pour le remettre dans le droit chemin.
Depuis il s’est trouvé une bonne place, et même une fiancée adorable. Ah, du jour où elle l’a rencontrée, elle a été conquise : cette Gabrièle rendra son fils heureux.
Mais elle s’égare. Voilà. Depuis qu’elle est rassurée sur le sort de son petit qui a bien grandi, elle a accepté de se dire qu’elle-même n’est pas encore si vieille et qu’elle avait encore une vie devant elle.
Elle et Benjamin ont pourtant fait ça à l’ancienne, à échanger des promesses solennelles longtemps avant de se donner le moindre baiser. Entre eux, il y a de la tendresse surtout ; même s’ils rallument aussi quelques feux qu’elle croyait oubliés...
Ils ont bien quelques années devant eux. Benjamin non plus n’est pas encore si âgé, mais déjà vieillissant. Le poids des soucis de toute une vie, après leur mariage, maintenant qu’il prend enfin le temps de souffler un peu, le rattrape d’un coup. Un accident de santé après l’autre, il décline.
C’est quelqu’un d’autre autre qui le secondera, assurera la continuité et reprendra un jour l’entreprise des Transports Benjamin Vaillant. Il lève un peu le pied, mais trop tard. Il espérait qu’Yves prendrait sa suite : ça semblait logique ; il l’a élevé comme un un oncle et a fini par épouser sa mère, il aurait aussi bien pu l’adopter. Il a attendu longtemps que le garçon change d’avis ; he non. Yves s’est rangé dans les traces du vrai neveu et filleul de Benjamin - c’est comme s’il en avait un deuxième, tiens. Benjamin pas eu d’enfants et n’en aura pas. Il a considéré Michel presque comme le sien, à une époque... et Yves définitivement.
Ça ferait jaser, bien sûr, s’il l’avouait. Les gens sont tellement prompts à imaginer le mal ! Il n’aurait jamais touché la femme d’un de ses gars de son vivant et il lui a fallu beaucoup de travail après pour admettre que Madame Douléac lui plaisait et n’était pas définitivement mise à l’écart de tout par son veuvage.
Sa femme aujourd’hui regarde la fatigue qui tombe sur lui. Une première attaque, une seconde... Benjamin se retrouver alité et le médecin cesse de parler de guérison. Elle voit venir la suite... Elle a déjà vu mourir un mari, durant ces heures terribles qu’a duré son agonie après l’accident. Elle a enduré son sort des années sans se plaindre. Ces années encore elle a su trouver quand même du bonheur. Sa vie, leur vie, n’ont pas été si pires. Elle est reconnaissante pour ce qu’elle a reçu.
Elle se résigne à bercer les derniers instant d’un second époux.
Ils ne seront pas restés officiellement mariés bien longtemps mais depuis le temps qu’ils se connaissent, elle perdra un compagnon sûr. Elle sait que quand le moment viendra, ça sera toujours trop tôt, elle ne sera jamais prête, mais elle fera face. L’important, pour elle, est d’abord que Benjamin s’éteigne en paix, sans souffrance, sans regret. Ensuite, il lui faudra consoler Yves. Son grand garçon si sensible... Elle-même saura rester digne et forte. Elle se raccroche à l’idée que Gabrièle sera là pour lui, qu’elle la secondera. Qu’elle saura lui montrer la vie qui va : ce qui part, ce qui reste, ce qui reste encore à venir.