Titre : Vous croyez qu’ils jouent au Scrabble ?
Auteur :
ylgBase : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : choupi cracké
Gradation : PG~13 / K++
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #17, «
kHz/unité de mesure de fréquence » pour
30_baisersNote : j’avais pas d’inspiration pour un honnête kilohertz, les persos ne sont pas assez geek cette fois, alors j’ai triché un peu, y compris avec la seconde partie...
Nombre de mots : 300
**
Il fut un temps où Yves était jaloux de voir des bleusailles intégrées au team, après lui. Quand il s’est rendu compte que les nouveaux talents étaient prometteurs, effectivement, mais pas encore à même de le dépasser, il s’est rassuré. Et maintenant, il s’en amuse.
Lui qui il n’y a si longtemps encore était si naïf ! À ne pas se douter que Steve faisait entrer dans sa chambre, selon les années, des groupies quelconques pourvu qu’elles soient jolies et consentantes, ou une certaine collègue si estimée ; à trouver mignons les baisers fiévreux échangés par les pilotes mariés avec leurs épouses inquiètes...
Il joue dans la cour des grands maintenant, et à plusieurs niveaux. Il prend Gabrièle par la main pour rejoindre leur chambre, et soutient maintenant le regard des cadets incrédules et envieux.
Car que croyez-vous qu’ils font derrière la porte fermée de leur chambre d’hôtel, oui, une seule, chambre, avec un seul lit pour deux ? Qu’ils jouent au Scrabble ? Il imagine ça d’ici...
(« J’ai un K, un H et un Z.
- Non, tu ne peux pas placer le nom de nos adversaires russes, ça ne compte pas. »)
Qu’ils étudient une dernière fois la vitesse au tour de leurs concurrents en se basant sur les derniers essais et les qualifications ? La carte d’un circuit qu’ils connaissent presque par cœur maintenant ?
De lettres, il y a celles de leurs prénoms ; en chiffres, leurs battements de cœur ; de carte, celle du Tendre.
Car d’être pilote au cœur d’une mécanique hurlante on n’en reste pas moins humain, oh tellement humain !
Et quand il trace du bout du doigts des mots d’amour sur la peau nue de Gabrièle, il ne peut retenir un petit rire ravi et amusé.
« Qu’y a-t-il de si drôle ?
- Rien. C’est juste que je suis très... très content. »