[repost] A+S - Sara/Setsuna - PG | Une jeune fille (presque) sage
Titre : Une jeune fille (presque) sage
Auteur : ylg
Base : Angel Sanctuary
Personnage/Couple : Mudō Sara(/Setsuna)
Genre : UST
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Yuki Kaori, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : « sur mes lèvres » + contrainte accessoire "elle" pour 31_jours (o7 décembre ’09)
Continuité : quelque part au début de la série, mais j’ai oublié quel tome exactement
Nombre de mots : 340
*
La journée a été rude ; assommée par les événements, Sara reste à demi endormie. Maintenant qu’elle est à l’abri grâce à son grand frère qui veille sur elle, la tension baisse, elle n’est plus capable de rien. Il est là à ses côtés, au pied du lit ; il la couve du regard, comme un chevalier servant sur sa dame.
S’enhardissant, il tend la main vers elle. Elle peut imaginer la chaleur au travers du drap qui les sépare. Son corps s’est endormi, passif ; il ne répond pas à sa volonté propre ni aux signaux qu’envoie celui de Setsuna. Le feu court sous sa peau mais n’affleure pas, ses membres restent de plomb, son visage ne trahit pas son émotion. Quand il se penche sur elle pourtant son cœur devrait battre la chamade et son souffle se précipiter...
Va-t-il la toucher ? caresser son visage du bout des doigts ? déposer un chaste baiser sur son front d’enfant, un gentil grand frère envers sa petite sœur ? ou oser plus ; ses lèvres sur les siennes,
comme un garçon fougueux à son amoureuse ? à la manière occidentale, mais leur grand-père n’était-il pas anglais, alors ils pourraient bien...
Mais prisonnière et de la chape de sommeil et de son éducation de petite fille japonaise modèle Sara reste immobile. C’est à l’homme d’agir, la femme n’a même pas à l’encourager, juste consentir à se laisser faire. Et comme elle est d’accord, à défaut de son corps de chair tout son être mental se tend vers ce but.
Sur mes lèvres, mon frère, dépose le témoignage de ton affection. Tes lèvres sur les miennes, oh, juste une fois, je t’en prie : embrasse-moi.
Je ne suis pas la Belle au bois dormant, je ne me réveillerai pas pour t’accuser ;
je connais ma lâcheté, je connais ton courage :
sur mes lèvres qui ne sauraient voir fleurir un mensonge, pose donc les tiennes.
Et tant pis pour les conséquences ; la brume qui l’enveloppe ne lui permet pas de réfléchir plus loin que ce désir.
Auteur : ylg
Base : Angel Sanctuary
Personnage/Couple : Mudō Sara(/Setsuna)
Genre : UST
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Yuki Kaori, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : « sur mes lèvres » + contrainte accessoire "elle" pour 31_jours (o7 décembre ’09)
Continuité : quelque part au début de la série, mais j’ai oublié quel tome exactement
Nombre de mots : 340
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La journée a été rude ; assommée par les événements, Sara reste à demi endormie. Maintenant qu’elle est à l’abri grâce à son grand frère qui veille sur elle, la tension baisse, elle n’est plus capable de rien. Il est là à ses côtés, au pied du lit ; il la couve du regard, comme un chevalier servant sur sa dame.
S’enhardissant, il tend la main vers elle. Elle peut imaginer la chaleur au travers du drap qui les sépare. Son corps s’est endormi, passif ; il ne répond pas à sa volonté propre ni aux signaux qu’envoie celui de Setsuna. Le feu court sous sa peau mais n’affleure pas, ses membres restent de plomb, son visage ne trahit pas son émotion. Quand il se penche sur elle pourtant son cœur devrait battre la chamade et son souffle se précipiter...
Va-t-il la toucher ? caresser son visage du bout des doigts ? déposer un chaste baiser sur son front d’enfant, un gentil grand frère envers sa petite sœur ? ou oser plus ; ses lèvres sur les siennes,
comme un garçon fougueux à son amoureuse ? à la manière occidentale, mais leur grand-père n’était-il pas anglais, alors ils pourraient bien...
Mais prisonnière et de la chape de sommeil et de son éducation de petite fille japonaise modèle Sara reste immobile. C’est à l’homme d’agir, la femme n’a même pas à l’encourager, juste consentir à se laisser faire. Et comme elle est d’accord, à défaut de son corps de chair tout son être mental se tend vers ce but.
Sur mes lèvres, mon frère, dépose le témoignage de ton affection. Tes lèvres sur les miennes, oh, juste une fois, je t’en prie : embrasse-moi.
Je ne suis pas la Belle au bois dormant, je ne me réveillerai pas pour t’accuser ;
je connais ma lâcheté, je connais ton courage :
sur mes lèvres qui ne sauraient voir fleurir un mensonge, pose donc les tiennes.
Et tant pis pour les conséquences ; la brume qui l’enveloppe ne lui permet pas de réfléchir plus loin que ce désir.