[new fic] Michel Vaillant - Yves/Gabrièle - PG | Plus un enfant, pas encore un homme
Titre : Plus un enfant, pas encore un homme
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couple : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg ; Mme Douléac
Genre : passage de cap
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #20, « Retour à la maison » pour 30_baisers
Continuité : début de série, jusqu'à Des filles et des moteurs
Nombre de mots : 500
***
Depuis tout petit, l'objectif d'Yves Douléac dans la vie c'était grandir vite, travailler sérieusement, et rentrer ramener sa paie à sa Maman. C'est comme ça que ça marche par chez eux dans les familles où il n'y a plus de papa. De toute façon, même si Papa ne s'était pas tué dans cet accident, Yves aurait probablement suivi ses traces et commencé son apprentissage très vite.
Bon, il ne saura jamais, bien sûr. Il ne saura pas non plus ce qu'ils auraient fait si Monsieur Vaillant, en patron honnête, n'avait pas tenu la promesse faite à son routier de veiller sur sa femme et son fils. Ils ont eu de la chance dans leur malheur.
Yves a eu doublement de la chance que M'sieur Benjamin et M'sieur Michel veillent sur lui quant il en a eu besoin.
Après ça, dans son école de pilotage, quand il rêvait de triomphes futurs sur la piste, il s'imaginait toujours revenir ensuite auprès de sa chère Maman, dans leur petit appartement à Marseille. Il mène une vie de fou pendant les compétitions, et retrouve le calme inchangé de son enfance à côté. Même s'il n'est plus un enfant désormais, même si sa mère vieillit doucement mais sûrement...
Il se voyait pour toujours le fils de sa mère, sans plus.
Penser rencontrer quelqu'un et fonder une famille ? Ça ne lui a pas traversé l'esprit, non. Ça ne faisait pas partie de son monde : des filles dans le monde de la course automobile il n'y en a pas beaucoup et la plupart sont laides à faire peur, on se rend à peine compte que ce sont des filles !
Enfin, ça, c'était avant que Michel ne lui présente Gabrièle.
Oh qu'il s'est senti bête sur le moment...
Tout à coup, il y avait une dimension nouvelle pour son futur. Une autre direction possible pour sa carrière, et surtout, pour sa vie personnelle.
Il a d'abord juré de l'aimer en secret, qu'il n'en parlerait à personne, ni chez Vaillante ni à Marseille.
Puis quand Gabrièle lui a donné ce baiser, avant de disparaître sans un mot, quand il est rentré tout déboussolé chez sa mère à la fin de la saison, il a bien fallu qu'il lui raconte... tout.
Sa mère a bien vu tout de suite qu'il y avait quelque chose de changé. Lui, il se sentait enfin un homme, mais devant elle il redevient un enfant et a besoin de ses conseils. Il a le cœur tout fou : elle m'a embrassé, elle m'aime aussi, mais depuis elle ne m'a plus rien dit tout du tout, peut-être qu'en fait non pas du tout...
Et pour la première fois, sa mère n'est plus capable de rassurer Yves. Le voilà, le moment où elle n'est plus la personne la plus importante dans sa vie. À partir de là, le moment où chez lui ça ne sera plus auprès de sa mère mais n'importe où tant que c'est entre les bras d'une fille, ne tardera sans doute plus.
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couple : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg ; Mme Douléac
Genre : passage de cap
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #20, « Retour à la maison » pour 30_baisers
Continuité : début de série, jusqu'à Des filles et des moteurs
Nombre de mots : 500
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Depuis tout petit, l'objectif d'Yves Douléac dans la vie c'était grandir vite, travailler sérieusement, et rentrer ramener sa paie à sa Maman. C'est comme ça que ça marche par chez eux dans les familles où il n'y a plus de papa. De toute façon, même si Papa ne s'était pas tué dans cet accident, Yves aurait probablement suivi ses traces et commencé son apprentissage très vite.
Bon, il ne saura jamais, bien sûr. Il ne saura pas non plus ce qu'ils auraient fait si Monsieur Vaillant, en patron honnête, n'avait pas tenu la promesse faite à son routier de veiller sur sa femme et son fils. Ils ont eu de la chance dans leur malheur.
Yves a eu doublement de la chance que M'sieur Benjamin et M'sieur Michel veillent sur lui quant il en a eu besoin.
Après ça, dans son école de pilotage, quand il rêvait de triomphes futurs sur la piste, il s'imaginait toujours revenir ensuite auprès de sa chère Maman, dans leur petit appartement à Marseille. Il mène une vie de fou pendant les compétitions, et retrouve le calme inchangé de son enfance à côté. Même s'il n'est plus un enfant désormais, même si sa mère vieillit doucement mais sûrement...
Il se voyait pour toujours le fils de sa mère, sans plus.
Penser rencontrer quelqu'un et fonder une famille ? Ça ne lui a pas traversé l'esprit, non. Ça ne faisait pas partie de son monde : des filles dans le monde de la course automobile il n'y en a pas beaucoup et la plupart sont laides à faire peur, on se rend à peine compte que ce sont des filles !
Enfin, ça, c'était avant que Michel ne lui présente Gabrièle.
Oh qu'il s'est senti bête sur le moment...
Tout à coup, il y avait une dimension nouvelle pour son futur. Une autre direction possible pour sa carrière, et surtout, pour sa vie personnelle.
Il a d'abord juré de l'aimer en secret, qu'il n'en parlerait à personne, ni chez Vaillante ni à Marseille.
Puis quand Gabrièle lui a donné ce baiser, avant de disparaître sans un mot, quand il est rentré tout déboussolé chez sa mère à la fin de la saison, il a bien fallu qu'il lui raconte... tout.
Sa mère a bien vu tout de suite qu'il y avait quelque chose de changé. Lui, il se sentait enfin un homme, mais devant elle il redevient un enfant et a besoin de ses conseils. Il a le cœur tout fou : elle m'a embrassé, elle m'aime aussi, mais depuis elle ne m'a plus rien dit tout du tout, peut-être qu'en fait non pas du tout...
Et pour la première fois, sa mère n'est plus capable de rassurer Yves. Le voilà, le moment où elle n'est plus la personne la plus importante dans sa vie. À partir de là, le moment où chez lui ça ne sera plus auprès de sa mère mais n'importe où tant que c'est entre les bras d'une fille, ne tardera sans doute plus.