[new fic] Michel Vaillant - Yves, Gabrièle, Michel - PG | Dans l'ombre
Titre : Dans l'ombre
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg ; mention de Gabrièle -> Michel, Yves -> Michel, Michel/Françoise et peut-être Michel/Steve
Genre : incertain
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #o7 & 16, « Superstar » et « Invincible, sans égal » pour 30_baisers
Notes : en début de série, du temps de Route de Nuit, Le huitième pilote et Le retour de Steve Warson je slashais le monde à fond les ballons ! et puis bien sûr ensuite le canon est parti dans une autre direction...
Nombre de mots : 650
***
Vainqueurs, Michel Vaillant et Steve Warson sur Vaillante. Derrière eux, sur Vaillante également, une belle victoire d'équipe : Yves Douléac et Gabrièle Spangenberg.
Le talent seul ne suffit pas à expliquer l'ordre d'arrivée d'une course. Il y a la chance aussi ; il y a des accidents qu'on ne peut simplement pas éviter. Et les directives du chef qui choisit parfois privilégier un pilote aimé du public par rapport aux autres pour l'image de la marque.
Qu'il roule solo ou en équipe, Yves, comme tous les autres, fait toujours de son mieux. Il sait qu'il est bon. Pareil pour Gabrièle ; ils sont très bons, même, et pourraient être les meilleurs. Une autre année peut-être... Quand un pilote plus âgé et plus expérimenté refuse de se laisser déclasser, qu'il s'accroche encore et toujours indétronable par les nouveaux talents qui émergent si bons qu'ils soient, la rage de vaincre seule ne fait pas tout non plus. Cette rage de vaincre, cette flamme, ils l'ont tous. Si elle ne s'éteint pas, c'est tout.
Il ne peut pas lui en vouloir, il ne veut même prendre plus sa place.
Michel a toujours été son idole. Depuis qu'il est tout petit, quand il était plus jeune, et maintenant il est son coéquipier ! Il y a eu, c'est vrai, des moments où Yves a été vraiment jaloux, où il aurait voulu le détrôner. Il s'est rangé à la raison et y a renoncé depuis.
Pour gagner Gabrièle par exemple il n'en a jamais vraiment eu besoin : l'épater elle ne passer par cela. Pour gagner le droit de la fréquenter, aux yeux de la société, et surtout à ceux de son père, c'était une autre question. Pour la garder ensuite, ça n'était toujours pas la bonne méthode. Oui, il a fini par réaliser qu'il n'avait pas à être forcément le meilleur sur la piste, juste très bon, et surtout rester toujours à ses côtés, quoi qu'il advienne, victoire ou défaite.
Yves regarde Steve embrasser les jolies filles et Michel distribuer des poignées de mains. Il participe à la liesse sans quitter Gabrièle d'un pouce : ça, pour rien au monde.
Dans ces moments-là, au comble du bonheur, il arrive parfois qu'un éclair de panique le traverse : et si jamais Gabrièle finalement renonçait à leur position moins glorieuse, séduite par le charisme certain de Michel ?
Il sait qu'elle l'admire. Lui-même comprend un peu trop facilement l'intérêt qu'il exerce : quand il avait seize, dix-sept ans, mauvais garçon réchappé de justesse éternellement reconnaissant, il était prêt à tout pour lui ressembler et pour lui plaire. Ensuite dans cette école de pilotes avec que des garçons, où ils se forgeaient des liens de camaraderie forts et sans aucun autre exutoire que le sport et la compétition sportive... oui, il est passé par un stade de confusion des sentiments.
Oh, ça lui a passé depuis et il préfèrerait ne pas trop s'en souvenir. Ça le laisse un peu honteux et pas mal inquiet.
Il sait aussi que Michel a une femme qu'il aime et il sait aussi tout l'attachement qui lie Michel à Steve. On raconte qu'on peut aimer plusieurs personnes en même temps de façon différente et après avoir vu ça... il lui arrive alors de craindre de ne pas être le seul.
Mais Gabrièle lui renvoie un regard franc, sans l'ombre d'un nuage.
Ils sont tous coéquipiers, oui : frères (et soeur) d'armes, mais pour lui et elle il y en a un seul dans le lot qui soit spécial, c'est déjà décidé, et ça n'est pas près de changer. Contrairement à Michel et Steve qui séparent la piste et le reste de leur vie, Yves et Gabrièle ont l'un en l'autre tout à la fois : amour et amitié. Alors, ils sont peut-être à côté du podium au lieu d'être dessus... mais ils ont quand même quelque chose de plus que ces champions.
Auteur : ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg ; mention de Gabrièle -> Michel, Yves -> Michel, Michel/Françoise et peut-être Michel/Steve
Genre : incertain
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #o7 & 16, « Superstar » et « Invincible, sans égal » pour 30_baisers
Notes : en début de série, du temps de Route de Nuit, Le huitième pilote et Le retour de Steve Warson je slashais le monde à fond les ballons ! et puis bien sûr ensuite le canon est parti dans une autre direction...
Nombre de mots : 650
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Vainqueurs, Michel Vaillant et Steve Warson sur Vaillante. Derrière eux, sur Vaillante également, une belle victoire d'équipe : Yves Douléac et Gabrièle Spangenberg.
Le talent seul ne suffit pas à expliquer l'ordre d'arrivée d'une course. Il y a la chance aussi ; il y a des accidents qu'on ne peut simplement pas éviter. Et les directives du chef qui choisit parfois privilégier un pilote aimé du public par rapport aux autres pour l'image de la marque.
Qu'il roule solo ou en équipe, Yves, comme tous les autres, fait toujours de son mieux. Il sait qu'il est bon. Pareil pour Gabrièle ; ils sont très bons, même, et pourraient être les meilleurs. Une autre année peut-être... Quand un pilote plus âgé et plus expérimenté refuse de se laisser déclasser, qu'il s'accroche encore et toujours indétronable par les nouveaux talents qui émergent si bons qu'ils soient, la rage de vaincre seule ne fait pas tout non plus. Cette rage de vaincre, cette flamme, ils l'ont tous. Si elle ne s'éteint pas, c'est tout.
Il ne peut pas lui en vouloir, il ne veut même prendre plus sa place.
Michel a toujours été son idole. Depuis qu'il est tout petit, quand il était plus jeune, et maintenant il est son coéquipier ! Il y a eu, c'est vrai, des moments où Yves a été vraiment jaloux, où il aurait voulu le détrôner. Il s'est rangé à la raison et y a renoncé depuis.
Pour gagner Gabrièle par exemple il n'en a jamais vraiment eu besoin : l'épater elle ne passer par cela. Pour gagner le droit de la fréquenter, aux yeux de la société, et surtout à ceux de son père, c'était une autre question. Pour la garder ensuite, ça n'était toujours pas la bonne méthode. Oui, il a fini par réaliser qu'il n'avait pas à être forcément le meilleur sur la piste, juste très bon, et surtout rester toujours à ses côtés, quoi qu'il advienne, victoire ou défaite.
Yves regarde Steve embrasser les jolies filles et Michel distribuer des poignées de mains. Il participe à la liesse sans quitter Gabrièle d'un pouce : ça, pour rien au monde.
Dans ces moments-là, au comble du bonheur, il arrive parfois qu'un éclair de panique le traverse : et si jamais Gabrièle finalement renonçait à leur position moins glorieuse, séduite par le charisme certain de Michel ?
Il sait qu'elle l'admire. Lui-même comprend un peu trop facilement l'intérêt qu'il exerce : quand il avait seize, dix-sept ans, mauvais garçon réchappé de justesse éternellement reconnaissant, il était prêt à tout pour lui ressembler et pour lui plaire. Ensuite dans cette école de pilotes avec que des garçons, où ils se forgeaient des liens de camaraderie forts et sans aucun autre exutoire que le sport et la compétition sportive... oui, il est passé par un stade de confusion des sentiments.
Oh, ça lui a passé depuis et il préfèrerait ne pas trop s'en souvenir. Ça le laisse un peu honteux et pas mal inquiet.
Il sait aussi que Michel a une femme qu'il aime et il sait aussi tout l'attachement qui lie Michel à Steve. On raconte qu'on peut aimer plusieurs personnes en même temps de façon différente et après avoir vu ça... il lui arrive alors de craindre de ne pas être le seul.
Mais Gabrièle lui renvoie un regard franc, sans l'ombre d'un nuage.
Ils sont tous coéquipiers, oui : frères (et soeur) d'armes, mais pour lui et elle il y en a un seul dans le lot qui soit spécial, c'est déjà décidé, et ça n'est pas près de changer. Contrairement à Michel et Steve qui séparent la piste et le reste de leur vie, Yves et Gabrièle ont l'un en l'autre tout à la fois : amour et amitié. Alors, ils sont peut-être à côté du podium au lieu d'être dessus... mais ils ont quand même quelque chose de plus que ces champions.