Titre : Raconte-moi
Auteur :
ylgBase : Bleach
Personnages : Arisawa Tatsuki & Inoue Orihime
Genre : un peu glauque
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété de Kubo Tite, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : B#7, «
cauchemar » pour
7_liensContinuité/Spoil éventuel : après l'arc des Arrancar
Nombre de mots : 400+
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On va faire comme si rien n'avait changé, décide Tatsuki devant le silence d'Orihime. Comme si de rien n'était. Passer du temps ensemble. Faire confiance à Orihime, parce que qu'est-ce qu'elle peut bien faire d'autre ? Attendre qu'elle lui raconte, d'elle-même, ce qu'elle voudra bien. Et revenir à une vie normale.
Ça veut dire prévoir une nuit à passer entre copines. Comme au bon vieux temps.
Manger ensemble, ah, la cuisine loufoque d'Orihime ! Même retrouver ça lui fait plaisir. C'est tellement unique, mine de rien ça lui manquait aussi.
Choisir et regarder un film, toutes les deux, quelque chose de léger cette fois, pas d'histoire d'horreur. Une comédie de romantique, pour les jeunes filles qu'elles sont censées être.
Dormir côte à côte. Et avant de dormir...
« Raconte-moi une histoire ? »
Tatsuki a bien fait exprès de ne pas demander « ton » histoire. « Ce qui c'est passé » ? Non. Elle laisse le choix à Orihime. Et puis de toute façon, à ce stade, elle n'y pensait presque plus. Elle croit à leur soirée entre amies normale. Tant pis pour ce silence qu'elles masquent, elle passe un bon moment ainsi et elle aimerait autant que ça dure.
« Oh oui, une histoire. Avec des fantômes. »
Il y a toujours eu des trucs bizarres dans les histoires d'Orihime. Des robots tueurs et des animaux gentils. Ça n'est pas toujours drôle. Ça n'est pas toujours joli. Mais c'est toujours intéressant. Et cette fois, c'est devenu... bizarre dans un sens dérangeant.
Les fantômes d'Orihime ont toujours été un peu spéciaux, mais là ça devient... presque grotesque. Et terrifiant.
Un trou à la place du cœur.
Des yeux qui repoussent.
Des bras coupés... qui ne repoussent pas tous.
Tatsuki s'en sent elle-même un trou qui se creuse dans la poitrine, l'envie de fermer lex yeux très fort pour ne plus voir ce sourire qui semble maintenant forcé et les bras liés à imaginer les horreurs qu'Orihime a pu voir pendant son absence, où qu'elle soit partie et constater qu'elle n'aurait de toute façon rien pu faire pour l'aider, même en sachant plus tôt.
« Orihime. C'est ça que tu vois la nuit désormais ? »