[new fic] FMA - Heymans Breda - PG~ | Sans médaille mais entier
Titre : Sans médaille mais entier
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages : Heymans Breda
Genre : réflexions un peu zarbi
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 4#4, « Ouest; Automne; Métal » pour 5_sens
Continuité/Spoil éventuel : tomes 13-19 je crois ?
Nombre de mots : 450
**
L’automne 1915 est décidément le plus pourri de sa vie. Ça, Heymans Breda n’en démordra pas.
On pourrait rétorquer que ça n’est pas à son âge qu’il peut juger, qu’il a encore une longue carrière et plus de la moitié de sa vie encore devant lui ? Voire. Vu comme on l’expédie sur un front dont le but est de faire le plus de victime possible des deux côtés…
Il ne compte pas y laisser sa peau comme on le lui demande, non. Il sait à quoi s’attendre. Il saura se battre. Il connaît plus de théorie qu’on ne croirait, et il a de la pratique dans le buffet.
Entre fusils, canon, mines et bombes… Ça tombe de partout autour de lui : les instruments de la mort et les cadavres qu’ils fauchent.
À l’ouest du pays, plus près de l’océan qui borde Creta de l’autre côté on prétend que le climat est plus égal que dans le reste d’Amestris continental, plus clément ? Mais sur le front tout est brûlé de toute façon. Tout est teint aux couleurs sang et feu : un dernier flamboiement avant la mort et l’oubli. Ça tombe…
Mais lui ne se laissera pas emporter. Il ne compte pas faire de zèle.
Si possible, il gardera profil bas. Si ça ne tenait qu’à lui il dirait sa façon de penser à ses nouveaux supérieurs, de la boucherie tout autour ! Mais alors il ne se mettrait pas juste lui en danger ; l’information reviendrait à Central, des répercussions sur le Colonel et sur les autres, dispatchés dans le reste du pays, ça compromettrait son plan, et leur sécurité à tous, plus encore qu’elle ne l’est déjà. Ça serait un aller simple pour une mission suicide certaine au lieu de compter seulement sur les alea des combats successifs.
Donc il file doux. Il met sa grogne et sa verve en berne, il se fait mou et coulant, à l’image qu’on se fait si facilement si facilement de lui. Sa carapace blindée en dessous, personne ne la verra, non plus que les écorchures que ça lui fait.
De toute façon, ça existe aussi, les métaux mous... Le pire de tous étant le mercure, le fameux vif-argent étudié par les premiers alchimistes. Lourd, toxique, mais aussi brillant, et adaptable, résiliant : l’image qu’il a lui-même de son propre esprit. (Et puis on en ajoute, sous forme composée, dans certains types de détonateurs, mais ça il se gardera bien de le mentionner : pas question qu’il joue ce rôle-là !)
Ça n’est pas lui qui reviendra en héros de guerre avec des médailles clinquantes. Il ne veut surtout pas de bouts de métal sous la peau, il n’en a pas besoin non plus d’épinglé à son uniforme.
Il ne pourra peut-être pas éviter complètement les taches de sang. Mais il reviendra, soyez-en certains.
Et de préférence entier, sans avoir besoin de prothèse.
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages : Heymans Breda
Genre : réflexions un peu zarbi
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 4#4, « Ouest; Automne; Métal » pour 5_sens
Continuité/Spoil éventuel : tomes 13-19 je crois ?
Nombre de mots : 450
**
L’automne 1915 est décidément le plus pourri de sa vie. Ça, Heymans Breda n’en démordra pas.
On pourrait rétorquer que ça n’est pas à son âge qu’il peut juger, qu’il a encore une longue carrière et plus de la moitié de sa vie encore devant lui ? Voire. Vu comme on l’expédie sur un front dont le but est de faire le plus de victime possible des deux côtés…
Il ne compte pas y laisser sa peau comme on le lui demande, non. Il sait à quoi s’attendre. Il saura se battre. Il connaît plus de théorie qu’on ne croirait, et il a de la pratique dans le buffet.
Entre fusils, canon, mines et bombes… Ça tombe de partout autour de lui : les instruments de la mort et les cadavres qu’ils fauchent.
À l’ouest du pays, plus près de l’océan qui borde Creta de l’autre côté on prétend que le climat est plus égal que dans le reste d’Amestris continental, plus clément ? Mais sur le front tout est brûlé de toute façon. Tout est teint aux couleurs sang et feu : un dernier flamboiement avant la mort et l’oubli. Ça tombe…
Mais lui ne se laissera pas emporter. Il ne compte pas faire de zèle.
Si possible, il gardera profil bas. Si ça ne tenait qu’à lui il dirait sa façon de penser à ses nouveaux supérieurs, de la boucherie tout autour ! Mais alors il ne se mettrait pas juste lui en danger ; l’information reviendrait à Central, des répercussions sur le Colonel et sur les autres, dispatchés dans le reste du pays, ça compromettrait son plan, et leur sécurité à tous, plus encore qu’elle ne l’est déjà. Ça serait un aller simple pour une mission suicide certaine au lieu de compter seulement sur les alea des combats successifs.
Donc il file doux. Il met sa grogne et sa verve en berne, il se fait mou et coulant, à l’image qu’on se fait si facilement si facilement de lui. Sa carapace blindée en dessous, personne ne la verra, non plus que les écorchures que ça lui fait.
De toute façon, ça existe aussi, les métaux mous... Le pire de tous étant le mercure, le fameux vif-argent étudié par les premiers alchimistes. Lourd, toxique, mais aussi brillant, et adaptable, résiliant : l’image qu’il a lui-même de son propre esprit. (Et puis on en ajoute, sous forme composée, dans certains types de détonateurs, mais ça il se gardera bien de le mentionner : pas question qu’il joue ce rôle-là !)
Ça n’est pas lui qui reviendra en héros de guerre avec des médailles clinquantes. Il ne veut surtout pas de bouts de métal sous la peau, il n’en a pas besoin non plus d’épinglé à son uniforme.
Il ne pourra peut-être pas éviter complètement les taches de sang. Mais il reviendra, soyez-en certains.
Et de préférence entier, sans avoir besoin de prothèse.