Titre : À quoi ça sert l'amour ?
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Denny Brosch, Maria Ross
Genre : lose amoureuse
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa, Squeenix, Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème :
52_saveurs #32, "ça s'appelle de l'amour au début, et ça ne fait pas mal"
Nombre de mots : 400+
Au début, il la trouve jolie. Belle et forte. Tant pis pour les jaloux qui disent d'elle des méchancetés, qui ne voient pas combien elle peut être désirable, qui la prétendent moche.
Pour lui, à défaut d'être la plus belle femme du monde, c'est celle qui lui plaît le plus.
Au début, il est ravi de servir sous ses ordres, de l'assister.
Au début, imaginer qu'un jour, il aura à la protéger, ça lui donne le courage de mener toutes les guerres du monde si on lui demandait.
Quand il commence à rêver d'elle, il s'étonne un peu. Et s'abandonne rapidement aux images d'elles qui s'imposent à lui.
Et puis, il réalise, vraiment, qu'il l'aime.
Il n'en parlera pas aux copains, il sait trop ce qu'ils en diraient, il sait trop ce que lui-même dit des filles qui leur plaisent quand ils en parlent. Il a trop de respect pour elle pour la traîner dans ces conversations.
Et quand bien même, même si ça n'était pas pour cette image de femme qu'il a d'elle, ne serait-ce que parce qu'elle est sa supérieure, il ne veut pas risquer de faire courir des rumeurs sur elle.
Certains le font sans vergogne, pourtant.
Il a entendu des bruits comme quoi elle aimerait les femmes et que ça pourrait se mettre en travers de sa prochaine promotion. Il refuse d'y croire. Même si l'idée fait insidieusement son chemin.
Que ça ne soit que calomnies ou que la rumeur ait un fond de vérité, il ne saura jamais. Il mentirait en disant que ça lui est égal, mais il s'est résigné à ne jamais connaître le moindre de ses secrets…
Cette histoire de promotion lui rappelle que même s'il cherchait à la courtiser, il se casserait les dents.
Elle est sa supérieure directe, oui. Ils n'ont pas le droit de copiner.
Pas le droit, simplement pas le droit.
Il ne pourra jamais rien lui dire, il devra garder tout ça pour lui.
Il continue à la regarder en silence, à espérer un jour lui être utile, à quémander un regard sans rien oser de trop pour l'obtenir.
Et se dit qu'il aurait préféré être vraiment l'abruti complet pour lequel il est sûr que tout le monde, elle la première, le prend, et n'avoir jamais compris à quel point il l'aimait.