Titre : Des projets de vie
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Heymans Breda, Cain Fury, et le reste de l'équipe Mustang
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : B#3 , «
destin » pour
7_liens Nombre de mots : 300+
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« Et toi, ta vie tu la vois comment ? »
La question revient avec une régularité relative dans l’équipe, au cours des pauses, quand des événements récents - un accident qui remet l’avenir en question, l’arrivée de nouvelles recrues - viennent un peu secouer le quotidien puis que les jours se remettent à traîner et qu’il faut bien combler les plages d’ennui retrouvé.
Certains ont depuis longtemps des idées bien arrêtée, d’autres changent d’avis avec le tems.
Tout le monde croit connaître les projets du Colonel Mustang et de son Premier-Lieutenant et plus personne ne leur demande ; c’est trop personnel pour que des subalternes insistent dessus, de toute façon.
Une fois dans l’armée on a le choix entre végéter comme troufion de base ou tout faire pour rester dans la course aux promotions, professe Breda. Il est trop tard maintenant pour revenir au premier choix, il s’est déjà trop engagé, et le deuxième demande un peu plus qu’il ne veut vraiment donner. La solution intermédiaire semble à première vue n’être satisfaisante pour personne, mais lui s’en contente très bien.
Le poste qu’il occupe et son grade actuel le satisfont. L’équilibre des responsabilités dans la chaîne de commandement et le travail qu’on lui demande lui vont très bien. Et la paie est bonne. Bon, il ne dirait pas non à un petit plus mais il n’en a pas besoin. Il vit confortablement comme ça.
Havoc, ces derniers temps, se dit qu’on verra bien et que ce n’est pas la peine de se casser la tête à monter des projets de toute façon. Personne ne s’intéresse à ceux de Farman.
Et le petit sergent Fury ?
Pareil ou à peu près. Un poste technique, dans une équipe réduite, c’est parfait pour lui. Il mène une vie très simple à côté. Il regrette un peu l’exiguïté des dortoirs et l’impossibilité d’avoir un animal de compagnie, c’est vrai, mais c’est une concession qu’il accepte de faire au regard d’autres choses.
Il n’a pas les moyens par exemple de déménager ni de se marier, par exemple.
Oui mais, il ne compte pas se marier de toute façon. Pour imposer à une jeune fille de devenir femme de soldat ? Non merci.
Oh, il aime son travail et n’y voit strictement rien de dramatique mais à la merci des mutations, des ordres de mission aléatoires ; il peut vivre avec, tout seul, mais ne pourrait pas le partager avec une civile. Quant à une employée administrative, he bien… non plus ?
« Parlant mariage : et toi ? tu ne l’as pas évoqué, ça.
- Boh, moi je suis très bien comme je suis.
- Tout seul ?
- Avec ce que je veux d’attaches et de liberté et le reste ne vous regarde pas. »