[repost] Saiyuki - Dokugakuji - G | Écoutez le guitariste
Titre : Écoutez le guitariste / et fermez les yeux
Auteur : ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couple : Kou-tachi, vagues indices de Dokugaku/Kōgaiji
Genre : gen à partir d’une idée un peu crackée
Gradation : G / K
Disclaimer : cette réinterprétation des personnages et de leur histoire est la propriété de Minekura Kazuya et le titre est emprunté à une chanson de Jean Naty Boyer ; je ne cherche à me faire de sous avec aucun.
Thème : « guitare » pour 31_jours (28 novembre ‘08)
Prompt : parce qu’apparemment dans le guide-book Graffiti il est dit que Doku sait jouer de la guitare et de je-ne-sais-trop-quel instrument à vent
Nombre de mots : 430
**
Parmi les talents cachés de leur petit groupe, le fait que Dokugakuji joue de la guitare amuse beaucoup les filles. (Au moins, la guitare, c'est classe. Il n'a rien dit des instruments à vent, là, elles se moqueraient définitivement. Lirin en tout cas se moquerait, il en est sûr.)
C'est quelque chose qu'il a eu le temps d'apprendre un peu quand il - Jien - était jeune. Il s'est perfectionné encore un peu après, beaucoup plus tard, quand il a enfin eu une vie stable sous les ordres de Kōgaiji et parfois un peu de temps libre pour répéter, hors des périodes d'entraînement à l'épée.
Il n'en a plus trop le temps maintenant qu'ils sont, disons, en guerre, qu'il leur faut trouver les sutra sacrés, esquiver Nii le tordu et ses coups fourrés sans pour autant désobéir directement à dame Gyokumen, faire avec les ordres de dame Gyokumen, ne pas (trop) s'entretuer avec le Sanzo-ikKō...
Il n'a plus beaucoup loisir de s'évader, même par la musique. Au mieux, il s'accorde de sculpter de temps en temps un bout de bois ou deux.
Quand il trouve quand même quelques moments pour gratter, loin de toute culpabilité passée ou présente, ça ne manque pas, Lirin rigole : « Quelle classe, Doku ! »
Yaone sourit et ne dit rien. C'est juste beau, trouve-t-elle.
Kōgaiji... ne dit rien non plus, mais ne sourit pas. Il ne l'interrompt pas ni rien. Il ne laisse voir aucune marque ni d'approbation ni de désapprobation. Au moins, il n'a pas l'air courroucé. Il laisse faire.
Seulement quand il a terminé son morceau, il remarque, d'une voix neutre,
« Tu es quand même mon épéiste. Ce que tu fais de tes dix doigts-
- Oui, oui : mieux vaut que ça soit sur mon sabre que sur cet instrument que je m'applique tant. »
Il prend les devants en plaisantant, mais s'en veut quand même, intérieurement. Il a l'impression de décevoir son seigneur, que les quelques minutes de détente qu'il s'est offertes avec sa guitare c'était tromper l'engagement qu'il a auprès de lui.
Avec ce truc, c'est facile de séduire une femme même si on ne joue pas très bien. (Yaone comprise. Même Lirin a vite fini par se taire pour écouter en silence la fin du morceau.) Plaire à Kōgaiji en revanche, ça passe par tout autre chose.
Doku remise sa guitare au placard. Les hanches larges et le cou gracile de la demoiselle ne sont pas pour lui, il le sait. Et puis, conseils de Kō ou pas, il reste plus à l'aise avec son sabre. Question d'habitude.
Auteur : ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couple : Kou-tachi, vagues indices de Dokugaku/Kōgaiji
Genre : gen à partir d’une idée un peu crackée
Gradation : G / K
Disclaimer : cette réinterprétation des personnages et de leur histoire est la propriété de Minekura Kazuya et le titre est emprunté à une chanson de Jean Naty Boyer ; je ne cherche à me faire de sous avec aucun.
Thème : « guitare » pour 31_jours (28 novembre ‘08)
Prompt : parce qu’apparemment dans le guide-book Graffiti il est dit que Doku sait jouer de la guitare et de je-ne-sais-trop-quel instrument à vent
Nombre de mots : 430
**
Parmi les talents cachés de leur petit groupe, le fait que Dokugakuji joue de la guitare amuse beaucoup les filles. (Au moins, la guitare, c'est classe. Il n'a rien dit des instruments à vent, là, elles se moqueraient définitivement. Lirin en tout cas se moquerait, il en est sûr.)
C'est quelque chose qu'il a eu le temps d'apprendre un peu quand il - Jien - était jeune. Il s'est perfectionné encore un peu après, beaucoup plus tard, quand il a enfin eu une vie stable sous les ordres de Kōgaiji et parfois un peu de temps libre pour répéter, hors des périodes d'entraînement à l'épée.
Il n'en a plus trop le temps maintenant qu'ils sont, disons, en guerre, qu'il leur faut trouver les sutra sacrés, esquiver Nii le tordu et ses coups fourrés sans pour autant désobéir directement à dame Gyokumen, faire avec les ordres de dame Gyokumen, ne pas (trop) s'entretuer avec le Sanzo-ikKō...
Il n'a plus beaucoup loisir de s'évader, même par la musique. Au mieux, il s'accorde de sculpter de temps en temps un bout de bois ou deux.
Quand il trouve quand même quelques moments pour gratter, loin de toute culpabilité passée ou présente, ça ne manque pas, Lirin rigole : « Quelle classe, Doku ! »
Yaone sourit et ne dit rien. C'est juste beau, trouve-t-elle.
Kōgaiji... ne dit rien non plus, mais ne sourit pas. Il ne l'interrompt pas ni rien. Il ne laisse voir aucune marque ni d'approbation ni de désapprobation. Au moins, il n'a pas l'air courroucé. Il laisse faire.
Seulement quand il a terminé son morceau, il remarque, d'une voix neutre,
« Tu es quand même mon épéiste. Ce que tu fais de tes dix doigts-
- Oui, oui : mieux vaut que ça soit sur mon sabre que sur cet instrument que je m'applique tant. »
Il prend les devants en plaisantant, mais s'en veut quand même, intérieurement. Il a l'impression de décevoir son seigneur, que les quelques minutes de détente qu'il s'est offertes avec sa guitare c'était tromper l'engagement qu'il a auprès de lui.
Avec ce truc, c'est facile de séduire une femme même si on ne joue pas très bien. (Yaone comprise. Même Lirin a vite fini par se taire pour écouter en silence la fin du morceau.) Plaire à Kōgaiji en revanche, ça passe par tout autre chose.
Doku remise sa guitare au placard. Les hanches larges et le cou gracile de la demoiselle ne sont pas pour lui, il le sait. Et puis, conseils de Kō ou pas, il reste plus à l'aise avec son sabre. Question d'habitude.