[new fic] Saiyuki G. - Kenren - PG-13 | As I stand
Titre : As I stand
Auteur : ylg
Base : Saiyūki Gaiden
Personnages : Kenren, mention du Konzen-ikkou
Genre : drame/crâne
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 03#09, « mourant » pour 10_choix
Continuité/Spoil : fin de S. Gaiden, chapitre 27
Avertissements : assez morbide
Nombre de mots : ~600
***
Kenren, Tenpō, et quelques autres, ont quelque chose de différent de la plupart des autres Dieux. La conscience de la mort... En tant que Dieux ils sont censés être immortels et mettre à mort un être est un tabou pour eux ; toutefois, il est parfois nécessaire que l’Armée et le Prince Guerrier éliminent des menaces désignées. Et Kanzeon Bosatsu, dans un autre registre, veille d’En Haut sur les créatures terrestres mortelles, si éphémères.
Cette conscience se ressent sur leur comportement.
Peut-être parce que leur attitude différait ainsi depuis trop longtemps, le jour où brutalement, l’ordre de se débarrasser du Seiten Taisei donné, Kenren-taishō, Tenpō-gensui et Konzen Dōji ont pris le parti du monstre contre l’Empereur Céleste, il a été tellement facile d’élargir cet ordre.
À partir du moment où ils se sont opposés au Ciel ils ont commencé à mourir. La rébellion est une condamnation ; qu’ils atteignent le monde des humains ou qu’on les rattrape avant... qu’ils gagnent ou qu’ils perdent cette bataille, ils allaient de toute façon devoir dire adieu à leur vie de dieux.
Et à partir du moment où il a pensé la première fois à la possibilité de sa mort ? Non, ça, Kenren refuse de l’admettre. Ça a changé sa manière de vivre pour, justement, vivre plus intensément ! Contrairement à ces Immortels engoncés dans leur routine. L’éternité n’existe pas, et heureusement d’ailleurs. Dans cette optique la mort n’est pas source de peur ; c’est juste quelque chose qu’il faut accepter.
Kenren sait depuis longtemps qu’un jour ou l’autre il mourra de mort violente, probablement rapide : en duel d’honneur ou lâchement assassiné par un mari jaloux ou par un rival dans l’Armée (improbable, avec ce bon vieux tabou qu’ont les Dieux sur le fait de tuer, mais sait-on jamais...) ou au combat bien sûr, tombé enfin sur plus fort que lui, pour en protéger un autre ou simplement parce que, voilà, ça arrive. Mais il espère qu’il ne se traînera pas à l’agonie, ça non, et il est hors de question qu’il se momifie vivant comme nombre d’habitants du Ciel : ça, c’est pire que tout, les gens qui existent sans vivre pour autant.
Les Dieux qui se croient si supérieurs, du haut de leur Palais Céleste, ont beaucoup à apprendre des humains, des vivants. De cela, bien peu se rendent compte. Il se sent privilégié d’en faire partie, lui et la petite bande qui l’entoure.
Son maréchal et meilleur ami Tenpō, Konzen depuis qu’il s’est décoincé - de la part du neveu de la Kwannon, il en a mis du temps, à comprendre ce point de vue ! - et bien sûr celui qui a tout déclenché, leur petit singe préféré.
La petite bande qui l’entourait…
La petite bande dont il vient de devoir se séparer.
Face aux bêtes monstrueuses doubles de Nataku, Kenren ressent un grand calme. L’excitation de la fuite et du combat qui l’animait jusqu’ici se sublime et s’aplanit. Maintenant, il sait comment tout va finir. Il n’a plus à se poser de questions, il n’a pas à avoir peur. Il choisit d’aller de l’avant.
Il ne se demande même pas l’utilité de son sacrifice, si pendant qu’il se bat et meurt ses amis qu’il a poussés à continuer sans lui seront en sûreté, si son ennemi précédent de là où il est voit ce qu’il fait et ce qu’il en pensera, et ce qu’il adviendra ensuite de ce nouvel ennemi s’il ne le bat pas.
Ni combien de temps il va mettre exactement à mourir ni si ça sera douloureux.
Allons: il est temps.
Auteur : ylg
Base : Saiyūki Gaiden
Personnages : Kenren, mention du Konzen-ikkou
Genre : drame/crâne
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 03#09, « mourant » pour 10_choix
Continuité/Spoil : fin de S. Gaiden, chapitre 27
Avertissements : assez morbide
Nombre de mots : ~600
***
Kenren, Tenpō, et quelques autres, ont quelque chose de différent de la plupart des autres Dieux. La conscience de la mort... En tant que Dieux ils sont censés être immortels et mettre à mort un être est un tabou pour eux ; toutefois, il est parfois nécessaire que l’Armée et le Prince Guerrier éliminent des menaces désignées. Et Kanzeon Bosatsu, dans un autre registre, veille d’En Haut sur les créatures terrestres mortelles, si éphémères.
Cette conscience se ressent sur leur comportement.
Peut-être parce que leur attitude différait ainsi depuis trop longtemps, le jour où brutalement, l’ordre de se débarrasser du Seiten Taisei donné, Kenren-taishō, Tenpō-gensui et Konzen Dōji ont pris le parti du monstre contre l’Empereur Céleste, il a été tellement facile d’élargir cet ordre.
À partir du moment où ils se sont opposés au Ciel ils ont commencé à mourir. La rébellion est une condamnation ; qu’ils atteignent le monde des humains ou qu’on les rattrape avant... qu’ils gagnent ou qu’ils perdent cette bataille, ils allaient de toute façon devoir dire adieu à leur vie de dieux.
Et à partir du moment où il a pensé la première fois à la possibilité de sa mort ? Non, ça, Kenren refuse de l’admettre. Ça a changé sa manière de vivre pour, justement, vivre plus intensément ! Contrairement à ces Immortels engoncés dans leur routine. L’éternité n’existe pas, et heureusement d’ailleurs. Dans cette optique la mort n’est pas source de peur ; c’est juste quelque chose qu’il faut accepter.
Kenren sait depuis longtemps qu’un jour ou l’autre il mourra de mort violente, probablement rapide : en duel d’honneur ou lâchement assassiné par un mari jaloux ou par un rival dans l’Armée (improbable, avec ce bon vieux tabou qu’ont les Dieux sur le fait de tuer, mais sait-on jamais...) ou au combat bien sûr, tombé enfin sur plus fort que lui, pour en protéger un autre ou simplement parce que, voilà, ça arrive. Mais il espère qu’il ne se traînera pas à l’agonie, ça non, et il est hors de question qu’il se momifie vivant comme nombre d’habitants du Ciel : ça, c’est pire que tout, les gens qui existent sans vivre pour autant.
Les Dieux qui se croient si supérieurs, du haut de leur Palais Céleste, ont beaucoup à apprendre des humains, des vivants. De cela, bien peu se rendent compte. Il se sent privilégié d’en faire partie, lui et la petite bande qui l’entoure.
Son maréchal et meilleur ami Tenpō, Konzen depuis qu’il s’est décoincé - de la part du neveu de la Kwannon, il en a mis du temps, à comprendre ce point de vue ! - et bien sûr celui qui a tout déclenché, leur petit singe préféré.
La petite bande qui l’entourait…
La petite bande dont il vient de devoir se séparer.
Face aux bêtes monstrueuses doubles de Nataku, Kenren ressent un grand calme. L’excitation de la fuite et du combat qui l’animait jusqu’ici se sublime et s’aplanit. Maintenant, il sait comment tout va finir. Il n’a plus à se poser de questions, il n’a pas à avoir peur. Il choisit d’aller de l’avant.
Il ne se demande même pas l’utilité de son sacrifice, si pendant qu’il se bat et meurt ses amis qu’il a poussés à continuer sans lui seront en sûreté, si son ennemi précédent de là où il est voit ce qu’il fait et ce qu’il en pensera, et ce qu’il adviendra ensuite de ce nouvel ennemi s’il ne le bat pas.
Ni combien de temps il va mettre exactement à mourir ni si ça sera douloureux.
Allons: il est temps.