Titre : Simplement
Auteur :
ylgBase : Saiyūki Gaiden
Personnages : Gokū et le reste du Konzen-ikkō
Genre : gen
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : 03#03, «
des choses simples » pour
10_choixContinuité : début du Gaiden
Nombre de mots : 500 et des poignées
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Il n’y a rien de compliqué, dans la vie. Les complications ça n’est jamais bon.
Kanzeon affirme que les êtres, humains comme divins sont toujours très compliqués au premier abord mais que quand on les regarde de plus près on réalise vite qu’ils deviennent fort simples.
Konzen tire son contentement du travail de bureau bien fait, fastidieux mais nécessaire. D’interminables documents sur des sujets parfois pénibles parfois futiles, du pinaillage, mais il faut bien que quelqu’un le fasse et une fois arrivé au bout, le dossier classifié et rangé au bon endroit lui apporte satisfaction, marquée d’un coup de tampon validateur triomphant. Et toc !
Du sake. Des cigarettes. Parce que c’est bon. Des fleurs à contempler pendant ce temps. Des copains avec qui partager. Pour Kenren, voilà l’essentiel. Et les femmes ? c’est surtout un passe-temps.
S’il faut se battre d’abord pour avoir la paix, il le fera. S’il faut se battre, il gagnera, et ne rentrons pas dans les détails.
Le fouillis monstrueux du bureau de Tenpō, à l’en croire, n’est qu’une accumulation innocente de petits bidules. Il s’extasie sur des trucs somme toute tout bêtes, rarement des machins trop élaborés. Quoique ça arrive aussi, hein ! mais c’est noyé dans la masse du reste. Il n’y a que pour les livres qu’il apprécie vraiment le raffinement recherché… mais il lira quand même tout et n’importe quoi indifféremment.
Son environnement est plus simple et globalement rassurant que stimulant. Rire jouer manger courir ; vivre !
À l’âge qu’il a, Gokū ne se pose pas beaucoup de questions, et en tout cas aucune trop lourde. Rien d’existentiel. D’où viendra le prochain repas, qui voudra bien jouer avec lui. Et ce truc-là c’est quoi ? quelques comment mais pas de pourquoi. Il n’y a chez Gokū rien de compliqué.
Il n’est pas besoin de nourrir un petit singe avec les machins hyper compliqués qu’on sert à l’Empereur et qui ne ressemblent même plus à de la nourriture tant ils sont transformés. Des fruits, des nouilles, des petits pains fourrés, des bouts de viande grillée. Les trucs les plus basiques restent les meilleurs. Heureusement en plus, il ne se goinfre pas : les enfants savent réguler leur appétit (ça, il ne le savait pas encore en le voyant débarquer) mais qu’on lui présente quelque chose de nouveau, de surprenant, et il en profitera à se gaver jusqu’à saturation.
On lui a trouvé des lectures pour enfants, il s’invente des jeux simples. Quand il les traîne en longueur au point de ne plus se rappeler leur début, il passe à autre chose.
Il sait ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, sans justifier des raisons à ces choses. Il ne voit pas très loin.
Et puis il ne pose pas de question quant au passé : pourquoi, comment il est là ; ni sur l’avenir trop lointain ; seulement profiter du présent.
Et comme pour les dieux le temps ne compte pas, il est encore loin d’être temps pour ses gardiens de penser à lui raconter ce que cachent les gens et les choses.