[repost] Ult. X-Men - Jean-Paul/ Peter - PG | D'un bout à l'autre de la nuit
Titre : D'un bout à l'autre de la nuit
Auteur : ylg
Base : Ultimate X-Men
Couple : 'Colossus' Peter Rasputin/'Northstar' Jean-Paul Beaubier
Genre : amoureux/hurt-comfort
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Marvel Comics, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème B#7, « cauchemar » pour 7_liens
Nombre de mots : ~900
***Il marchait dans une ruelle sombre, sous un ciel d'encre. Un coin de ville en noir et blanc sous la lumière trouble des réverbères. Une ruelle sinistre ; les murs des immeubles qu'elle fendait semblaient se rapprocher de plus en plus, l'écrasant. Au bout de la ruelle, une impasse plutôt peut-être, deux yeux rouges le fixaient.
Un sentiment d'horreur le révulse tout entier, mais il ne peut s'empêcher d'avancer, sans même savoir où il va exactement. Le seul regard lui tord les tripes de peur, mais il ne peut que continuer à avancer. Jusqu'à toucher la silhouette blafarde de l'homme aux yeux brûlants. Une détonation déchire la nuit
et c'est là qu'il se réveille en sursaut.
Les murs s'éloignent, faisant place à sa chambre de l'Academy. Pas de Mr Sinister, juste son voisin de chambre qui dort à poings fermés. D'humidité, point de ruelle sordide, juste la sueur froide qui colle son pyjama à sa peau.
Juste un rêve, un mauvais rêve. Un mauvais souvenir.
Dans la réalité, il s'était réveillé pour trouver Peter à son chevet. Il aimerait bien l'avoir en vrai à nouveau à ses côtés.
Il trouve ça ridicule, puéril même, mais il se sent incapable de se rendormir avec la pensée de Sinister qui l'attend au tournant.
Réveiller son camarade ou un prof, c'est tout simplement hors de question. Et puis quoi encore, il n'est pas une fillette tout de même !
Quant à réveiller Peter…
Avec les portables qu'ils se sont offerts, il suffirait de quelques secondes. Mais le tirer du sommeil aux petites heures, juste parce qu'il se sent seul, ça ne se fait pas… en théorie. N'est-ce pas ?
Égoïstement, il décide que si.
Quelques touches pressées, une sonnerie qui fait écho dans la nuit, et au bout de quelques instants, la voix embrumée de Peter.
« 'lo ?
- Peter ? c'est Jean-Paul -qui d'autre, il espère bien être le seul à connaître son numéro personnel.
- Qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci, tu ne dors pas ? un problème ?
- Ben non. Je… pensais à toi. »
Même s'il est obligé de parler à voix basse pour ne pas risquer de réveiller son voisin, il met toute la suffisance qu'il peut trouver pour demander :
« Et toi, tu ne rêvais pas de moi ?
- …sais plus. Me rappelle de rien jusqu'à ce que tu me réveilles. »
Il devrait peut-être s'en excuser. Il ne s'en sent juste pas capable. Pas jouer à ça. Assumer jusqu'au bout ce qu'il a commencé.
« J'ai envie de te voir, avoue-t-il tout à trac.
- Maintenant ?
- Bien sûr. C'est le meilleur moment pour ça, non ?
- …
- Personne pour rien remarquer, tout le monde dort.
- Sûr.
- De Chicago à New York, en moins d'une heure je suis chez toi. Ça fait quand même un peu beaucoup…
- Si tu penses pouvoir courir si longtemps…
- Pour toi, toujours.
- Je t'attends. »
Peter accepte ! Jean-Paul retient une exclamation de joie, de triomphe.
Sans bruit, il jette simplement un blouson par-dessus son pyjama et ouvre la fenêtre. Deux étages, ça n'est pas rien, mais il peut le faire sans problème. Avec un peu d'élan, en courant le long de la façade, il peut amortir la chute -le tout est de courir sans s'arrêter, avant et après.
Il file à travers la ville, à travers la nuit, le plus vite possible.
Il aime courir. Il se sent libre ainsi. Le goût de l'interdit cette nuit ajoute encore à cette impression. Il laisse la course lui laver la tête des restes de son cauchemar. Il aurait pu suffire de ça pour le calmer… mais l'envie de voir Peter reste plus forte que la raison.
Il est assez rapide pour slalomer entre les voitures d'une bretelle d'autoroute sans même se faire remarquer, pour traverser comme une flèche les quartiers mal-famés, et les propriétés privées qui se dressent sur sa route. Il est assez rapide pour échapper même au système de sécurité de l'Institut Xavier.
Encore des étages à grimper pour accéder à la fenêtre de Peter qui l'attend effectivement, grande ouverte. Mais dans ce sens, c'est plus facile. L'élan donné par sa course folle suffit à le propulser. Il court toujours, grimpe le long du mur sans effort.
En un instant, il est à la fenêtre de Peter, les mains de Peter refermées sur ses poignets, les lèvres de Peter collées aux siennes.
Peter rit.
« La scène du balcon, revue et corrigée. »
Jean-Paul le fait taire d'un nouveau baiser et Peter l'attire à lui, à l'intérieur.
« C'est ça, la prochaine fois j'essaierai de nous trouver un moine pour nous marier en secret ! »
Le problème, avec Roméo et Juliette, c'est qu'ils meurent à la fin, et que ni Peter ni Jean-Paul n'en ont l'intention de sitôt.
Non, ils s'embrassent à pleine bouche, profitant du temps qu'ils se sont volé aux horaires de leurs écoles, avant que Jean-Paul n'ait à refaire le mur pour regagner son dortoir à l'autre bout de la ville. Facilement deux heures devant eux, ils en feront bon usage.
Auteur : ylg
Base : Ultimate X-Men
Couple : 'Colossus' Peter Rasputin/'Northstar' Jean-Paul Beaubier
Genre : amoureux/hurt-comfort
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Marvel Comics, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème B#7, « cauchemar » pour 7_liens
Nombre de mots : ~900
***Il marchait dans une ruelle sombre, sous un ciel d'encre. Un coin de ville en noir et blanc sous la lumière trouble des réverbères. Une ruelle sinistre ; les murs des immeubles qu'elle fendait semblaient se rapprocher de plus en plus, l'écrasant. Au bout de la ruelle, une impasse plutôt peut-être, deux yeux rouges le fixaient.
Un sentiment d'horreur le révulse tout entier, mais il ne peut s'empêcher d'avancer, sans même savoir où il va exactement. Le seul regard lui tord les tripes de peur, mais il ne peut que continuer à avancer. Jusqu'à toucher la silhouette blafarde de l'homme aux yeux brûlants. Une détonation déchire la nuit
et c'est là qu'il se réveille en sursaut.
Les murs s'éloignent, faisant place à sa chambre de l'Academy. Pas de Mr Sinister, juste son voisin de chambre qui dort à poings fermés. D'humidité, point de ruelle sordide, juste la sueur froide qui colle son pyjama à sa peau.
Juste un rêve, un mauvais rêve. Un mauvais souvenir.
Dans la réalité, il s'était réveillé pour trouver Peter à son chevet. Il aimerait bien l'avoir en vrai à nouveau à ses côtés.
Il trouve ça ridicule, puéril même, mais il se sent incapable de se rendormir avec la pensée de Sinister qui l'attend au tournant.
Réveiller son camarade ou un prof, c'est tout simplement hors de question. Et puis quoi encore, il n'est pas une fillette tout de même !
Quant à réveiller Peter…
Avec les portables qu'ils se sont offerts, il suffirait de quelques secondes. Mais le tirer du sommeil aux petites heures, juste parce qu'il se sent seul, ça ne se fait pas… en théorie. N'est-ce pas ?
Égoïstement, il décide que si.
Quelques touches pressées, une sonnerie qui fait écho dans la nuit, et au bout de quelques instants, la voix embrumée de Peter.
« 'lo ?
- Peter ? c'est Jean-Paul -qui d'autre, il espère bien être le seul à connaître son numéro personnel.
- Qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci, tu ne dors pas ? un problème ?
- Ben non. Je… pensais à toi. »
Même s'il est obligé de parler à voix basse pour ne pas risquer de réveiller son voisin, il met toute la suffisance qu'il peut trouver pour demander :
« Et toi, tu ne rêvais pas de moi ?
- …sais plus. Me rappelle de rien jusqu'à ce que tu me réveilles. »
Il devrait peut-être s'en excuser. Il ne s'en sent juste pas capable. Pas jouer à ça. Assumer jusqu'au bout ce qu'il a commencé.
« J'ai envie de te voir, avoue-t-il tout à trac.
- Maintenant ?
- Bien sûr. C'est le meilleur moment pour ça, non ?
- …
- Personne pour rien remarquer, tout le monde dort.
- Sûr.
- De Chicago à New York, en moins d'une heure je suis chez toi. Ça fait quand même un peu beaucoup…
- Si tu penses pouvoir courir si longtemps…
- Pour toi, toujours.
- Je t'attends. »
Peter accepte ! Jean-Paul retient une exclamation de joie, de triomphe.
Sans bruit, il jette simplement un blouson par-dessus son pyjama et ouvre la fenêtre. Deux étages, ça n'est pas rien, mais il peut le faire sans problème. Avec un peu d'élan, en courant le long de la façade, il peut amortir la chute -le tout est de courir sans s'arrêter, avant et après.
Il file à travers la ville, à travers la nuit, le plus vite possible.
Il aime courir. Il se sent libre ainsi. Le goût de l'interdit cette nuit ajoute encore à cette impression. Il laisse la course lui laver la tête des restes de son cauchemar. Il aurait pu suffire de ça pour le calmer… mais l'envie de voir Peter reste plus forte que la raison.
Il est assez rapide pour slalomer entre les voitures d'une bretelle d'autoroute sans même se faire remarquer, pour traverser comme une flèche les quartiers mal-famés, et les propriétés privées qui se dressent sur sa route. Il est assez rapide pour échapper même au système de sécurité de l'Institut Xavier.
Encore des étages à grimper pour accéder à la fenêtre de Peter qui l'attend effectivement, grande ouverte. Mais dans ce sens, c'est plus facile. L'élan donné par sa course folle suffit à le propulser. Il court toujours, grimpe le long du mur sans effort.
En un instant, il est à la fenêtre de Peter, les mains de Peter refermées sur ses poignets, les lèvres de Peter collées aux siennes.
Peter rit.
« La scène du balcon, revue et corrigée. »
Jean-Paul le fait taire d'un nouveau baiser et Peter l'attire à lui, à l'intérieur.
« C'est ça, la prochaine fois j'essaierai de nous trouver un moine pour nous marier en secret ! »
Le problème, avec Roméo et Juliette, c'est qu'ils meurent à la fin, et que ni Peter ni Jean-Paul n'en ont l'intention de sitôt.
Non, ils s'embrassent à pleine bouche, profitant du temps qu'ils se sont volé aux horaires de leurs écoles, avant que Jean-Paul n'ait à refaire le mur pour regagner son dortoir à l'autre bout de la ville. Facilement deux heures devant eux, ils en feront bon usage.