Titre : Visite conjugale
Auteur :
ylgBase : X-Men the movie - X2
Personnages/Couple : Charles Xavier, Erik Lehnsherr-Magnus-Magneto
Genre : gen-ish/vieux couple/un peu d'UST ?
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de la maison Marvel et de la 20th Century Fox ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : « Une conversation dans la prison, entre les deux films » pour
flo_Nelja (Avent '07)
Note : je crois que j'ai réutilisé le même titre pour un drabble Dumbledore-et-Grindelwald quelques années ensuite... oops ?
Nombre de mots : 333
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« Ça n'était pas gentil de ta part, Charles, de me faire arrêter, reproche Magneto à son vieil ami la première fois qu'ils se revoient après « l'incident » de la Statue de la Liberté.
- Je ne pouvais pas te laisser en liberté après ce que tu as fait, Erik. Tu sais très bien pourquoi.
- Blablabla, tu vas encore me ressortir ton discours sur ma soi-disant dangerosité et la divergence entre nos méthodes. Épargne ta salive, j'en ai déjà entendu chaque variation bien des fois. »
Si Xavier s'étonne qu'il ne lui rappelle pas qu'à une époque, ils ne divergeaient pas tant que ça, il ne le montre pas. Magneto le toise sur toute sa hauteur et détaille le fauteuil roulant en plastique.
« Je suis flatté que tu te sois offert une nouvelle voiture juste pour venir me voir. M'as-tu apporté un cadeau, aussi ?
- J'aurais pensé que ma présence suffirait, » émet Xavier, pince-sans-rire. Magneto sourit presque à la plaisanterie.
« Et pour me tenir compagnie quand tu seras reparti, y as-tu pensé ? »
Il ne lui laisse pas le temps d'un trait d'esprit en réponse, il enchaîne : « C'est cela que je te reproche. M'avoir condamné à l'ennui. L'enfermement interminable dans une cage sans repère, sans espace et sans temps. Le principe de la… punition.
- Tu sais pourquoi tu te trouves là.
- Oui : parce que tu es trop lâche pour me tuer, Charles. Tu as toujours été trop lâche. Tes idées de non-violence ne sont que de faux prétextes. »
Le Professeur reste digne sous l'insulte, mais s'en trouve blessé tout de même.
« T'obstiner à me garder en vie malgré les crimes que tu me reproches… je n'arrive pas à décider si c'est cet indécrottable optimisme qui te fait espérer qu'un jour, je me plierai à tes vues, ou si c'est de la cruauté délibérée et si tu te donnes l'illusion de me garder à ta merci. »