Titre : Sois un bon garçon
Auteur :
ylgBase : Angel†Sanctuary
Personnages/Couple : Rosiel, Katan
Genre : angsteux
Gradation : PG à PG -13 / T
Disclaimer : propriété de Yuki Kaori, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : parce que franchement, ce couple "pas en angst", pour moi c’est limite automatiquement OOC et il fallait que je rectifie mon équilibre.
Continuité/Spoil éventuel : je crois que ça date du tome 4 ? dans la première édition en tout cas
Nombre de mots : 333
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Rosiel piétina les restes d'un cadavre, avançant vers un second, à demi englouti dans le cercueil où se trouvait Katan. Un gémissement s'en échappa. À sa surprise, il provenait de l'individu mutilé à ses pieds, certes blessé mais encore en vie. Ce qu'il avait pris pour déjà mort le regardait avec des yeux agrandis de terreur.
« C- comment.. ?
- Comment quoi ? Comment je peux garder un animal domestique tel que mon cher Katan dans cette pièce ? Parce que j'y tiens. Ou comment je peux m'en approcher sans qu'il me dévore, alors qu'il n'a fait que quelques bouchées de ton collègue ? »
Rosiel caressa amoureusement un des câbles à sa portée.
« Il tient à moi. Et il me reconnaît comme étant la chair lui ayant donné corps ; il ne se dévorerait pas lui-même. N'est-ce pas, Katan ? »
Rosiel s'assit à côté du cercueil, laissant Katan l'entourer de ses tentacules.
« Bien sûr, un si joli garçon, c'est bien dommage qu'il se trouve réduit à cette triste apparence. Alors, peut-être, comment je peux nourrir un ange d'autres anges vivants ? He bien, justement pour qu'il retrouve au plus vite le visage que je lui avais donné. »
Les câbles tremblèrent et resserrèrent leur étreinte sur Rosiel.
« Oui, ça serait bien triste que tu gardes cette grossière apparence, Katan. Ainsi, tu ressembles aux déchets dont le Tout-Puissant a tiré mon corps, avant que je ne m'approprie les cellules d'Alexiel. Alors, sois un bon garçon et dépêche-toi de finir ces moins-que-rien et de revenir beau, que je puisse contempler ton visage, et me rappeler que c'est moi qui te l'ai donné, qui t'ai modelé ainsi, à ma propre image. »
Katan relâcha Rosiel et acheva l'ange qui tremblait au pied du cercueil. Bien que réduit à une masse de câbles palpitants, quelque chose, dans ses mouvements, évoquait la tristesse. Rosiel le flatta, tentant de l'encourager et d'apaiser quelque peu sa douleur, sans un regard pour sa victime.