Titre : Mettre le feu aux poudres
Auteur :
ylgBase : FullMetal Alchemist
Personnages/Couples : Jean Havoc ; Havoc/Riza, Havoc/Riza/Roy
Genre : lemon
Gradation : NC-17 / MA
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : 1#11, «
fantasme » pour
30_interdits ;
« virtuel » + contrainte accessoire « het » pour
31_jours (26 septembre '06)
Avertissements : entre autres, un petit peu de gunplay
Nombre de mots : un peu moins de 800 c'est marrant, j'aurais cru plus...
***
Jean Havoc se vautra confortablement sur son lit. À l’autre bout de la chambre, gracieuse silhouette bleue sur le mur blanc, Riza Hawkeye apparut. Elle portait cet uniforme qui lui allait si bien ; veste sans manche et minijupe.
Les bras croisés fermement sur la poitrine rappelaient sa volonté de fer et rehaussaient admirablement ses seins ronds.
Quant à la minijupe, ah, il aurait pu passer des heures et des heures à l’admirer. La taille fine dûment soulignée, les hanches épanouies, et la jupe s’arrêtait pile là où il fallait. Un centimètre, peut-être deux, sous les fesses, dévoilant ses cuisses blanches.
Encore dessous… les bottes. Pas ses bottes de combat, des bottes qui lui remontaient jusque sous le genou, fermées par un lacet interminable qui se croisait et s’entrecroisait, comme pour grillager un accès défendu.
Après quelques secondes de réflexion, il décida qu’elle serait finalement mieux sans. Aussitôt, les lacets se défirent à la vitesse de l’éclair, les bottes disparurent loin de son champ de vision.
Riza Hawkeye était toujours debout devant lui, attendant la suite de son bon vouloir, cette fois jambes nues jusqu’à la pointe de ses petons blanc dessus, rose dessous, sans vernis à ongles de mauvais goût aux orteils, juste un mignon rose pâle naturel.
Les choses se précisaient. Sous ses mains, cela prenait forme.
Elle décroisa les bras et tira lentement son pistolet du holster, dans son dos, avec un joli mouvement d’épaule et de hanche. Elle porta l’arme à sa bouche et lécha toute la longueur du canon.
Comme il aurait voulu sentir cette langue sur lui !
Puis elle en suça l’embout, arrondissant autour du métal ses lèvres rouges.
Délicieuse vision, pour l’imagination de Jean.
Aux pieds de Riza, le colonel s’agenouilla. Il lui baisa les pieds et remonta le long de ses jambes fuselées, massant et caressant, goûtant la peau. Sous ses mains, les sensations devaient être vraiment exceptionnelles. Dommage, qu’il portait ses gants et lui interdisait de toucher la douceur de la peau… que Jean se figurait intérieurement, touchant son propre corps.
Quand Roy atteignit le haut des cuisses, le bas de la minijupe, il s’arrêta, attendant les ordres pour la suite. Il n’avait pas le droit d’aller plus loin sans autorisation, pas le droit…
Le regard de Jean le quitta pour retrouver la poitrine de Riza, où ses mains se portèrent.
Le pistolet était tombé on ne savait où.
Elle dégrafa sa veste, l’entrouvrant juste assez pour suggérer l’arrondi des seins cachés là.
Il lui fit ouvrir cela plus largement, dévoiler plus de peau, les courbes offertes par le balconnet discrètement orné de dentelle.
C’était infiniment plus érotique que si elle était torse nu, et pourtant, il en voulait encore plus. Elle ôta donc veste et soutien-gorge. Elle cacha d’abord sa féminité sous ses mains, effleurant sa chair. Puis ses mains descendirent, offrant à ses yeux sa poitrine ferme et rebondie où il aurait voulu s’enfouir.
Elle passa par-delà la ligne de son ventre plat ; une main se posa nonchalamment sur la tête du colonel, toujours à genoux, l’autre vint se ranger sagement dans son dos, l’avant-bras reposant au creux des reins cambrés juste ce qu’il fallait.
C’était absolument parfait. Il ne tiendrait sans doute plus longtemps.
Il laissa donc le colonel remonter encore un tout petit plus. Sous la jupe, il rencontra la petite culotte blanche et y posa respectueusement la bouche. A travers le coton si mince et déjà humide, il embrassa Riza sur, hum, les lèvres.
Il y passa la langue, accrochant le tissu. Du bout des dents, il tira dessus.
La culotte glissa, laissant place au minou blond et rose.
Mais c’est Havoc qui laissa échapper un miaulement de contentement.
Roy se mit à lécher Riza. Jean imaginait comment lui la ferait jouir. A chaque coup de langue, un mouvement de sa main.
Il ne mit plus longtemps à faire exploser cette idée.
Il macula une culotte subtilisée en douce dans la buanderie à une soldate quelconque et dont il imaginait qu’elle aurait pu être celle de Hawkeye.
Il émit un dernier grognement et laissa sa vision se dissoudre dans un tourbillon de couleurs et de lumière.
Quand il rouvrit les yeux et refocalisa son regard, les vagues de la jouissance passée, le mur de sa chambre était de nouveau blanc et nu. Il balança le sous-vêtement souillé à travers la pièce, en direction de là où il avait fait se tenir les images fantasmées du lieutenant Hawkeye et du colonel Mustang.
Puis se retourna pour ne plus voir l’espace vide, et ferma les yeux, essayant d’imaginer qu’après l’amour, quelqu’un s’endormait à ses côtés.