ylg in glyfic

[repost*] FMA - Havoc x Fury - R | Une petite séance de torture (v. 2)

Apr 30, 2010 23:57

Titre : Une petite séance de torture (version longue)
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Couple : Jean Havoc x Cain Fury
Genre : domestique/lemon
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu,
je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Notes : une version étendue d' une autre fic (si jamais vous référez la version censurée...)
Thème 1#06, " toucher" pour 30_interdits
Continuité/Spoil éventuel : post 1ère série animée, référence en passant aux derniers épisodes
fait partie de l'univers de ma fic longue mais peut aussi se prendre à part si vous acceptez de les considérer comme un couple établi
Nombre de mots : un peu moins de 1800

***
Havoc referma la porte en essayant de ne pas la claquer. Il détestait devoir faire des heures supp’, surtout quand Fury n’était pas à ses côtés.
Ah, ça faisait du bien d’être chez soi ! Il se débarrassa de ses bottes, puis de sa veste -Cain détestait quand il ramenait l’odeur de sa sacro-sainte cigarette d’après-boulot, et puisqu’il n’était plus en service, il pouvait se balader en débardeur si ça lui chantait. D’autant que ça, Cain apprécierait.

« Jean, c’est toi ? appela une voix depuis le salon.
- Nan, c’est le Général Hakuro qui vient inspecter ce que font les soldats hors des heures de travail. »

Un éclat de rire lui répondit.
« Bienvenue, Général. »

Il s’empressa d’aller rejoindre son amant. Cain, en civil, lisait le journal sur le canapé. Dès que Jean s’approcha, il le reposa, dans un grand bruit de papier froissé. Il n’eut par pour autant le temps de se lever pour l’accueillir ; un genou sur le bord du sofa, une main sur l’accoudoir, Jean plia son mètre-quatre-vingt pour l’embrasser.
Cain avait les cheveux humides et sentait le shampooing aux plantes, nota-t-il avec gourmandise.
Puis il se fit une place de l’autre côté du canapé, le regardant reprendre son journal.

« Dure journée ?
- Ouais. C’est toujours affreusement dur, d’être loin de toi !
- Mais encore ?
- Je sais plus, j’ai tout oublié dès que t’ai vu. »

Cain sourit avec indulgence derrière son journal ; Jean était adorable quand il faisait l’enfant…

« Tu me passes les pages de sport ?
- Bien sûr. »

De fait, il lui tendit les pages de sport, plus la page de bande dessinée. Pendant un moment, il n’y eut plus pour froisser le silence que le bruit des pages que l’on tourne. Jean expédia les siennes -rien d’intéressant en ce moment ; Cain s’était replongé dans sa lecture.

Un peu vexé d’avoir si rapidement perdu l’attention de son amant, Jean se vengea sur son propre bout de journal, qu’il envoya tout simplement promener, et se saisit d’une cheville reposant innocemment sur les coussins du canapé.
Tranquillement, il débarrassa Cain de sa chaussette.

« Hé ! qu’est-ce que tu fais, là ?

Sans répondre, Havoc répéta l’opération sur l’autre pied, puis…

« Nononon arrête ça ! Jean ! qu’est-ce que tu fabriques ?! »

Assurant toujours sa prise autour de la cheville, il passa lentement le bout des doigts sur la plante nue. Le résultat fut immédiat : Cain sursauta, tenta en vain de dégager son pied.

Désespérément, il se tortilla sur le canapé, essayant d’échapper aux doigts de Jean qui tranquillement, se promenaient sur ses pieds. Le fait que ça chatouillait terriblement, le grand sous-lieutenant avait l’air de s’en moquer éperdument. Pire, il avait l’air de se concentrer sérieusement pour obtenir un effet maximal.

Sans relâcher le moins du monde sa prise, ni cesser son exploration hasardeuse, Jean expliqua, faussement impassible :

« T’as déjà oublié ? Lors de la campagne du Nord, le Colonel Mustang et le Premier Lieutenant Hawkeye se sont distingués… tandis que le sous-lieutenant Havoc, avec sa main baisée, est resté à Central. Tout comme ce cher sergent-major Fury, hospitalisé…
- Jea-a-an, arrête !
- … pour mycoses plantaires virulentes.
- Jean, c’est pas drôle, » couina sa victime.

Mais il n’écoutait pas, occupé à tracer minutieusement chaque point sensible du peton prisonnier. La ligne juste sous les orteils, la courbe de la voûte…

« En tant qu’amoureux attentionné, je vérifie que tout est bien guéri… »

Tout ça fut dit d’un ton parfaitement neutre, mais avec un sourire narquois. Sans cesser un instant de pianoter. Le journal de Cain s’était retrouvé par terre. Il gigotait sur le canapé, sans pouvoir arracher sa cheville à la poigne de son tortionnaire.
Ça, Jean n’était pas près de le laisser filer. Cain lui lança un coup de pied, à tout hasard… uniquement pour se faire attraper l’autre pied. Le sourire de Jean s’élargit. Il tira sur la jambe, faisant basculer Cain sur les coussins, et examina sa prise de près.

En désespoir de cause, Cain tenta de le frapper à coups de coussin. Les chatouilles étant ce qu’elles sont, il était déjà tout rouge de rire sans pouvoir s’arrêter…

« Sadique…
- T-t-t. »

Mais si. Sadique, jusqu’au bout. Quand enfin Jean lâcha le pied de sa victime innocente et se pencha sur lui, soudain plus tendre, l’air d’en avoir eu assez… il profita honteusement du baiser donné pour glisser les mains sous les pans de sa chemise. Les côtes et le creux des reins sont si sensibles…

La deuxième chaussette rejoignit rapidement sa sœur et les pages de sport par terre. Dessous, nulle trace de mycoses, bien sûr. Franchement, Riza aurait pu inventer une excuse un peu moins humiliante, se dit amèrement Cain.
Sous ses bottes de combat, le soldat cachait des petons roses et blancs… mh, délicieusement sensibles, décida Jean en en explorant encore chaque recoin.
Bon, les filles prétendent que les hommes avec des grands pieds sont généralement mieux dotés ; n’importe quoi, rétorquait-il mentalement : tout est une question de proportion. Et d’abord, tout n’est pas une question de taille, là-dessus elles étaient tout de même d’accord, mais de la manière dont on s’en sert.
Quoique, la différence de taille peut compter : d’une seule main, il pouvait maintenir une cheville et de son pouce, lui caresser la plante. Dommage qu’il ait finalement besoin de sa deuxième main pour le reste…

Curieusement, la courbe de la voûte plantaire n’était pas aussi chatouilleuse qu’il l’aurait cru. À moins qu’il ne la trace vraiment lentement, avec le bout de l’ongle. L’autre côté, en revanche, la ligne à l’extérieur du pied, du petit orteil au talon, provoquait des éclats de rire presque hystériques, à peine l’effleurait-il.

Il chatouillait de nouveau impitoyablement, indifférent aux hurlements et aux suppliques, n’écoutant que les éclats de rire involontaires. Il ne déposa les armes que quand, à bout de souffle, Cain demanda grâce pour de bon.

« Jean
arrête,
je suis mort,
pitié,
je ferai tout ce que tu voudras
mais
arrête ça ! »

« Tout ? »

Cain ne dit rien de plus, reprenant péniblement sa respiration. Jean considéra que ses yeux répondaient pour lui.
Tendrement cette fois, caressant, surveillant ses mains, il acheva de le débarrasser de sa chemise.
Sous ses mains, son amant s’abandonnait maintenant complètement. À croire que la séance de « torture » avait eu des effets inattendus. Ça l’avait laissé dans l’attente d’autre chose. S’il avait toujours les joues rouges et le souffle court, ça ne devait plus rien à l’effort imposé. Ou alors, plus directement.

Les chatouilles traditionnelles n’étaient d’ailleurs rien à côté de ce qu’il allait tenter ensuite. Jean se vautra un peu plus sur le canapé et amena le pied captif à hauteur de son visage. Doucement, il souffla sur la plante, faisant frissonner Cain. Puis, il y posa ses lèvres.

Lequel reprit avec plus de véhémence encore ses protestations, toujours sans succès.
« Jean, arrête ! Je t’en prie, c’est dégoûtant…
- Mais non, murmura Jean tout contre sa peau, tu sors juste de la douche, non ? »

Et sans plus s’appesantir sur la question, il se mit à lui sucer consciencieusement le petit orteil. Puis chaque autre. Puis appliqua le même traitement au second pied, qui semblait presque attendre ça. Cain ne protestait plus le moins du monde ; renversé sur le canapé, les mains crispées sur un des coussins, il se laissait faire, le souffle court.
Plus question de résister… au contraire, sa respiration erratique et ses paupières frémissantes guidaient Jean dans ses caresses. Au bout d’un moment, il céda complètement et relâcha même son coussin.

Une main pour chacun, Jean fit courir le dos de ses phalanges contre le dos des pieds, les ongles frôlant la peau. Un mouvement du poignet, et il s’arrêta pour masser du pouce le creux sous la cheville entre l’os et le talon. Ses longs doigts s’insinuèrent sous le bas du pantalon, rampant le long du tibia. Il ne put pas aller très haut, bien sûr. Il dut repasser sur l’extérieur du vêtement pour continuer son exploration.
Il reprit sa course le long des jambes, caressant l’arrière du mollet, s’arrêtant un instant au creux des genoux, vagabondant sur l’intérieur des cuisses. L’épaisseur du tissu gênait, c’est sûr, mais pas tant que ça… il allait bien falloir s’en débarrasser bientôt pour toucher directement la peau, mais après tout, ça faisait partie du jeu aussi.

Il s’attaqua à la braguette, récoltant un grognement et un bref tremblement d’anticipation de son partenaire. Lequel tenta de se redresser, mais il l’en empêcha. Les doigts de Cain vinrent se prendre dans ses cheveux, ses mains lui caressèrent la nuque.
Jean libéra l’érection grandissante de Cain du tissu. Mais ne s’y arrêta pas. D’une main, il se débattit avec sa propre ceinture, de l’autre, il glissa sous la chemise, chatouilla de nouveau plus qu’il ne caressa. Sous ses doigts, il sentit tous les muscles du ventre se tendre, la peau frissonner.

Il se débarrassa du bas de son uniforme et s’en prit aux boutons de la chemise. Cette fois, Cain put lui échapper, l’attraper par les épaules et l’attirer à lui. Ils échangèrent un long baiser passionné, que Jean finit par rompre en soufflant
« Tu ne t’en tireras pas comme ça…
- Hm, prouve-le-moi ! »
Il suivit donc le chemin magique, la croix à tracer sur le corps de son amant : un dernier baiser, embrasser le coin des lèvres, suivre la ligne de la mâchoire, descendre le long du cou, jusqu’aux clavicules… il suivit minutieusement le milieu du torse, obliqua pour adorer un premier téton, jusqu’à ce qu’il soit aussi dressé que son sexe, en fit autant pour son jumeau. Et il reprit sa route le long du ventre, descendant lentement, lentement, le chemin du paradis.
Cette fois, plus de pantalon ni rien pour leur faire obstacle plus longtemps.

Cain n’aimait pas l’amour de face, en général, au grand regret de Jean qui préférait pouvoir voir son visage ; il trouvait cette position inconfortable. Mais ce qui était valable à plat sur un lit ne l’était plus ici, à demi assis contre l’accoudoir du canapé et avec son amant à genoux entre ses cuisses plutôt qu’allongé sur lui. Moins de contrainte, moins d’effort à fournir d’un côté comme de l’autre pour tenir la position. Là, ça passait très bien.
Et la petite séance de chatouilles avait fait merveille en matière de relaxation. Tout se faisait en douceur, sans effort.
*
« On devrait clairement faire ça plus souvent sur ce canapé, conclut Jean après avoir repris son souffle.
- Tu vas faire une habitude de te jeter sur moi à chaque fois, aussitôt rentré du QG ?
- Tu t’en plaindrais ?
- Hmm… non !
- Alors je pense que oui, j’en ferais bien une habitude… »

perso: fma - fury, fandom: fullmetal alchemist, perso: fma - havoc, rating: r, type: fanfic, pairing: m/m, fandom: fma - 1st anime

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